01
– 54 ans ! Dans un peu plus d'un an je serai plus vieux que mon
père. Je donnerais beaucoup pour que cela n'arrive pas. Manque de
courage !
Quand
je regarde le programme prévisionnel de l'association Le
Livre à Dire pour 2017/18, je suis saisi d'une certaine
inquiétude. Deux, voire trois numéros de À
L'Index (une voire deux Empreinte(s) autour de Patricia Castex Menier et André Prodhomme), L'ordre dans lequel elles paraîtront tout dépendra de
leur avancée, et un numéro classique – Deux
titres de la Collection Le Tire-langue : Miguel
Casado/Françoise Canter ainsi que deux Plaquettes :
Thierry Delhourme et Robert Nash. Tout cela bien sûr
est une option haute. La réalité, qui tient avant tout à nos
moyens, nous ramènera, sans doute, à de plus justes proportions ; nous
obligeant à repousser quelques-uns de ces projets. Quoi qu'il en soit
2017 et 2018 sont d'ores et déjà quasiment clos. Seul reste à
peaufiner le sommaire, déjà avancé, du numéro classique. Je ne
prendrai plus d'engagement auprès de nouveaux auteurs avant, au
moins la fin de cette année, et ce d'autant plus que Vues du train
est toujours en attente... Longue conversation avec Werner en
attendant J., que je suis allé rechercher chez une copine. Nous
prévoyons de nous voir un week-end au Havre avec, ML.et P. Ce serait
très sympa d'être ensemble du côté d'Etretat ou de marcher, avant
un casse-croûtes amical, sur le front de mer du Havre. Reste à en
fixer la date. Même problématique avec Jean-Louis et Rachel ! mais
pour le moment le planning et la météo s'y opposent ...Ne pas
oublier de rappeler JL... À
faire !
Petit
message de Luis M. il s'excuse de ne pas m'avoir encore envoyé les
poèmes qu'il m'avait promis pour À
L'Index mais il était
parti au Chili, ceci explique cela.
Soir
: Dîner en famille avec les filles (mais sans N. Toujours malgache).
Cadeau ! Mais plus encore, ce qui me touche, s'est la carte qui
l'accompagne et qu'elles ont signée. Larmes.
02
– Ecriture d'un petit texte ou courte nouvelle : Bonne et
heureuse année.
Difficultés
avec les poèmes de R.Nash. L'état confetti des originaux contraint
M. à travailler sur les textes français que j'ai essayé d'établir
vaille que vaille. Heureusement, je ne lui en ai fait parvenir qu'une
petite dizaine... J'aimerais bien pouvoir également en donner une
version italienne mais trop c'est trop ! ... Voir tout de même avec
Elisabetta... à suivre !
03
– Carte de vœux de James S. Plaisir ! J'aime beaucoup James, outre
qu'il soit un poète magnifique, son amitié n'a d'égale que sa
gentillesse et sa discrétion.
La
première Plaquette de la collection
éponyme : Poème pour Gabriel Okoundji de
T. Delhourme est en attente pour cause de trêve des
confiseurs. Elle ne devrait cependant plus tarder. Il est
néanmoins urgent de calmer le jeu, car la fatigue s'installe, et
puis... le n°32 de la revue vient de sortir.
La
collection Le Tire-langue souffre, faute de possibilité de
diffusion sans doute, cumulée avec une inertie de certains auteurs.
Aucune nouvelle, par exemple, de C. Dont pourtant l'ouvrage est de
qualité si j'en crois les gens qui l'ont lu et qui m'ont fait part
de leurs impressions. De sa part, il n'a suscité aucune réaction,
même négative, ce qui me laisse tout à la fois pantois et
dubitatif. En conséquence, il me faudra, après le
Casado et le Canter, au regard de l'écho qu'ils recevront, des
ventes, faire le point. Si la situation se répète, il devrais peut-être revoir le projet, l'arrêter qui sait malgré la qualité
(reconnue) des titres déjà proposés (et de ceux à venir) et de
leur facture. Il y a un moment où il devient évident que le bouche
à oreille (pour peu qu'il marche) ne suffit plus ; un moment où il
faudrait "se faire" éditeur à part entière, mais je n'en ai ni les
moyens ni le courage...ni le temps.
P.
me communique la participation de Pierre D. Pour le numéro
Empreinte. Beau texte !
04
– M.L. est partie reconduire J. en Belgique.
Achète
le troisième volet de la suite napolitaine de E.Ferrante pour ML et
la correspondance Malraux/Camus pour moi. Passe voir, en coup
de vent, les copains au Bagatelle, pas le temps de rester
déjeuner.
Les
premiers échos m'arrivent concernant le n°32 et cela fait du bien !
À L'Index
est une revue confidentielle et sans doute le demeurera-t-elle –
faute de temps et d'entregent – mais ceux qui la connaissent,
semblent l'apprécier, cela me suffit. Espérons toutefois que leur nombre soit en constante augmentation. Pouvoir continuer à
publier un numéro après l'autre, avec toujours le même souci de
qualité et de lisibilité sur le fond, et peut-être, disons-le,
d'élégance sur la forme, me va très bien. Je me rends compte que le
fait de poursuivre la revue me rend moins amère la fin des
rencontres-lectures qui d'une certaine manière, m'a été imposée.
Longue
conversation avec Jean-Michel M. 2016 a été pour lui une année
intense sur le plan pictural. Une année de tristesse aussi avec la
disparition de sa mère. Nous en parlons longuement.
Long
échange avec mon oncle C. Grand balayage et nouvelles de la famille,
que parfois je n'ai pas revu depuis plus d'une décennie.
V.
m'apprend que maman vient d'être hospitalisée ; on devrait
s'appeler plus souvent, pour autre chose que de mauvaises nouvelles.
Il faudra que j'y sois vigilant. Sommes inviter chez Ch. Le 7.
05
– Courriel de Michel C. qui m'annonce la publication d'un de ces
manuscrits dans une maison d'éditions parisienne. Il a l'air si
heureux que je n'ai pas le courage de lui dire d'être prudent avec
cet éditeur. Son travail mériterait, je crois, mieux. Je suis assez
content d'avoir contribué à ses premières publications en le mettant en
relation avec Robet D. Mais la question est : Qui publie de la poésie
aujourd'hui ? Je veux dire qui publie de nouveaux poètes ! Hormis
les revues qui leur donnent une (petite) chance avec leurs faibles
moyens.Ceux
qui le font, ne le font jamais au compte-gouttes, avec des "valeurs
sures" comme ils disent
ou, sont très vite débordés et se constitue une écurie
d'auteurs. Bref les places sont chères.
Appelé
Jean Le Boël pour le numéro consacré à P.
Fait
le point avec les instit. en vue des interventions à venir
Tous
les envois abonnés sont faits. Les frais postaux sont à la
limite du soutenable !
06
– Crève !
Longue
conversation avec J.Louis. Pense venir en févier avec Rachel. Plaisir
a priori. Il me dit avoir rencontré au salon L'Autre Livre
quelqu'un qui l'avait découvert par le biais de la revue À
L'Index. Heureux de voir que la revue sert encore à cela.
07
- Ecole maternelle de Bolbec. Matinée entre poésie et contes.
J'aime ces moments-là. Les regards des enfants qui écoutent les
histoires... de leurs maîtresses aussi, parfois. Sensation que le
monde de la parole et de l'écrit à encore sa place. Certitude qu'il
a affaire avec le monde de l'imaginaire contrairement à celui de
l'image. Sans la parole et le "réceptacle" de celle-ci, le
livre ; plus d'imaginaire. Juste de l'image donnée...un "présupposé
imaginatif".
Soirée
chez Ch. avec ML. Heureux de se retrouver après quasiment dix ans.
La vie a parfois de ses traverses. Je parle trop, bois de même. Je
ne suis pas au mieux de moi-même, trop exubérant. ML m'en fait le
reproche, je proteste pour la forme mais elle a raison.
08
– Journée passée à corriger le rapport de stage de J. Tout ce
que j'avais fait la veille est passé aux oubliettes. Mauvaise manip
? ... Bref tout est à refaire ! Des échos (très) positifs sur le
n°32.
J.Marc.
me téléphone, Cl. et lui trouve le numéro "très bon".
Je lui dis que je pense de plus en plus que la revue sera peut-être
recherchée par les collecteurs qu'ici quelques années. Ce n'était
pas une volonté au départ, mais les petits tirages font que
certains numéros sont déjà difficiles à trouver. La fidélité
des lecteurs me console un peu de leur rareté. Autre évidence pour
moi, la revue (et les autres publications) occultent peu à peu mon
travail d'écriture. Je perçois pleinement ce que me disait, il y a
quelques années, Michel Héroult me parlant de La Nouvelle
Tour de Feu et
de la façon dont elle l'avait "accaparé".
J.Marc me dit qu'il en allait de même pour Jacques S. et son Cri
d'Os ajoutant, à mon intention : "mais c'est aussi ton
oeuvre..." Sans doute, mais...
09
– Ce matin, envoi de textes à E. pour traduction. L'idée de
retravailler ensemble sur une quarantaine de poèmes me plaît bien.
Appel Gabriel pour le tenir au courant. La plaquette de Thierry sera
livrée demain.
10
– Poème pour Gabriel Okoundji vient de m'être
livré. Je trouve la plaquette élégante et dans la droite ligne de la revue.
Cela me plaît ! Réussi à joindre Anne-marie et Jean-Albert.
E.
m'envoie un courriel d'acceptation, en avant toute ! Elle me dit
avoir été très prise par des activités théâtrales et me demande
un peu de temps. Rien ne presse !
12
– Sur ma boite, demande de biobibliographie émanant de l'Atelier
du Gué pour le projet Estienne et de La Factorie (maison de la poésie). Je ressors les
mêmes, quoi dire d'autre... Et surtout : QUOI DIRE !
13
– Avec ML dans la petite salle du Volcan assiste à la
représentation de Bienvenue en Corée du Nord. C'est
un bonheur que celui de rire.
14
– François V. M'envoie (comme à l'ensemble des participants)
différents projets de couverture pour le livre collectif : Le
banquet des absents aucune ne me
plaît vraiment, J'opte dont pour ce qui me déplaît le moins... et
demande une épreuve de mon texte.
15
– Patricia me fait parvenir le textes de J.P. Siméon. Le bonhomme
n'a pas forcé son talent. Certains poètes sont comme certains vins,
parfois on paie l'étiquette. François V. M'envoie les épreuves de
mon texte, j'ai bien fait de les demander.
Prise
de contact d'un certain Yann pour me demander de participer à un
projet de groupe, avec pour thème Le Havre. Il me dit avoir eu mes
coordonnée par la Drac. Je me demande s'il n'a pas travaillé au
collège. S'il s'agit de la même personne, les poèmes qu'il m'avait
alors soumis lorsque nous nous étions rencontrés, m'avaient, si je m'en souviens bien, laissé un peu
dubitatif. 2017 semble vouloir, pour moi, l'année du
collectif. Je contacte Jacques Moulin, un local de l'étape. Pour ce
qui me concerne, je vais essayer, Le Havre cela fait 25 ans que j'y travaille, si bien que l'on me classe comme poète havrais ce qui est assez amusant, mais... Courriel de N Belios qui est
ravi de sa publication en français dans la revue. Après Ettore
Fobbo, cela fait plaisir !
J.
arrive ce soir !
17
– Envoi du texte de Hervé D. Pour le numéro de la revue consacré
à André Prodhomme. Surpris : il est en prose.
18
– Courriel de Jean C; qui me dit qu'il a eu Jean-Marc C. Au
téléphone. Son souhait qu'on viennent, Jean-Marc et moi, le voir
chez lui, passer un moment. D. Partant au Québec quelques temps, il
doit craindre la solitude ce qui est compréhensible. JCB me dit que
Philippe B. Est aux anges après la publication de ses notes dans A
L'Index et l'écho que lui en a renvoyé J.L.Trassard. Il peut, en
effet, en être légitimement heureux. Par ailleurs, il me dit qu'il
a reçu les actes du colloque de Cerisy-la-Salle consacrés à
F.J.Temple. Hier, fin des débats minuit. Belle soirée !
19
– Ce matin courriel de François V. Suite à la relecture du texte
à paraître dans Le Banquet des Absents. Il
m'écrit : Salut Jean Claude, Je viens de relire ta
contribution sur Biata, c'est tout toi et c'est tout lui.
Je suis très ému, merci.
Je suis heureux si j'ai pu faire
passer "du sensible" à travers ce texte.Message de Gabriel. Beaucoup d'émotion dans sa voix, il a reçu les exemplaires de Poème pour Gabriel Okoundji
20 - Maman de nouveau hospitalisée depuis mardi.
J'envoie une proposition de textes courts ou poèmes en prose pour le projet concernant Le Havre.
J'envoie une proposition de textes courts ou poèmes en prose pour le projet concernant Le Havre.
22 - Où l'on parle du n°31 http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2017/01/17/jean-louis-giovannoni-dans-la-revue-a-l-index- où l'on parle aussi du n°32http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2017/01/21/%C2%A0ne-plus-rien-dire-que-l-essentiel-%C2%A0-a-l-index-numero-32-5901757.html
27
– Reçois le livre de poèmes de Jacques Nuñez Teodoro. Force. Une
poésie engagée, mais engagée sainement ! Une poésie qui milite en
faveur de l'homme, des gens de peu, ceux que lui comme moi nous
aimons. Ceux qui servent de variable d'ajustement de leurs
économies libérales auprès avoir fourni, dans siècles durant de
la chair pour leurs canons. Au final, l'économie
(ultra)libérale n'est pour eux, pour nous, qu'aucune autre forme de
mort (lente cette fois) qui insidieusement nous fait enterrer tout ce
en quoi nous avons cru. Ecrire pour ne pas oublier qui nous sommes !
28
– Mort d'Emmanuelle Riva. Je me souviens du choc qu'a été pour
moi Amour
Lis
L'homme aux lèvres de saphir de
Hervé Le Corre.
Un polar ! Mais outre cela, une écriture et une description intéressante, et documentée me semble-t-il, du Paris de 1870. Je me régale.
Un polar ! Mais outre cela, une écriture et une description intéressante, et documentée me semble-t-il, du Paris de 1870. Je me régale.
29
– Hamon remporte la primaire. A quand la recomposition du paysage.
Entre pourriture affairisme et corruption de tous poils dont les
premiers concernés, impliqués, s'offusquent les démocratie
sentent, malheureusement, de plus en plus le cadavre. Prions pour que
Lazare existe, mais si !
Ecoute
Jacques Weber face à Laurence Parizot, amusant ! Quelque part les
deux faces d'une même pièce, d'un même banknote. C'est toujours au
autres qu'on donne le change. Je me demande, cette fois encore, à
combien s'élèvera leur commission ?
Michel
C. M'annonce son départ, en s'en excusant presque. Je l'envie moi
qui en plus d'être immobile physiquement, le devient de plus en plus
intellectuellement même si je n'ai jamais été très vif. Je me
raccroche à mes petites activités comme un intégriste à son
hostie.
Message
de Miguel Casado, il faudrait que je trouve du temps pour achever la
correction et écrire aussi à F. Canter pour la tenir informée. De
toute façon pas de date de parution définie. M me dit qu'elle a
achevé le travail sur les poèmes de Nash. Difficile compte-tenu de
l'état des originaux. Je la crois sans difficulté.
Des
"propositions" de textes pour la revue mais peu
d'engagement de ces mêmes proposants à la lire. Ainsi vont
les mots et leurs débagouleurs !
30
– J. A 24 ans aujourd'hui ! Inquiet pour ma mère de nouveau
hospitalisée. Isabelle m'apprend le décès de la maman de G.
J'appelle
Jean, il me dit : "je suis seul avec ma chienne..." Je lui
propose de passer avec J.M. le 16, "... tu ne peux pas venir
avant..." Je lui promets de passer avant, reste à trouver
quand.
Rappelle
Claude A. Qui m'avait laissé un message. Plaisir de s'entendre nous
ne l'avions pas fait depuis Ferney.
Appelle
d'une ami de N.B. ne parvint pas à me faire parvenir ce qu'il doit
me faire parvenir. Elle se propose de jouer les intermédiaires pour
qu'il puisse obtenir les exemplaires de la revue qu'il désire. Je la
remercie de sa démarche qui rend, tout simplement, possible les
choses.
31 - Annie Saumont est morte aujourd'hui. Je suis très triste. Je me souviens de sa gentillesse et de sa simplicité quand nous l'avions accueillie aux Rencontres du Livre à dire. Comment il m'avait rassuré alors que j'étais m'intimidé à l'idée de la questionner. Annie Saumont n'est plus et déjà je suis en manque de nouvelles.
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