02 – Corrections pour J. Lis Chroniques de la
guerre d'Espagne de Miguel Hernandez
03 – H. Rentre. Nous partons pour Rennes après le
boulot. Idiotie ! Crevé. Pendant le week-end, apprends la mort de
Jch. Averty. Mort aussi d'une certaine télévision, celle qui avait
de l'ambition.
06 – Ce matin, Collège. J'y rencontre par hasard, je
ne savais pas qu'il y enseignait, Luc. Depuis combien d'années ne
nous étions-nous pas croisés ? 20 ans peut-être. "Alors tu
continues" me dit-il d'où je déduis, à tort peut-être que
lui non. Qui de nous deux à raison ? Furetant dans mes
bibliothèques, retrouve Méthamorphose du grand corps noir long
poème en tirage limité accompagné de dessins de JL Millet. Je
constate que finalement je ne me suis jamais occupé de moi. Ces
textes – celui-là et d'autres (à tirage limité, livres
d'artiste) ne figurant dans aucune de mes bibliographies. Décidément,
je ne suis pas un "propagandiste" de la poésie pour ce qui
me concerne en tout cas.
Donné à la lecture L'illusion du père avec un
petit espoir. J'aime cette longue nouvelle sur le trompe-l'oeil de
l'écriture, la relation de celui qui écrit (l'auteur) et celui "qui
est écrit, décrit" le personnage. Les deux n'étant bien
souvent que le résultat, la résultante d'une conivence.
07 – Appelle JCB au sujet de La Grande Ragale. Ce
mettre à la recherche d'un correcteur. JCB me dit que Ph. A des
soucis de santé, sérieux. Aux symptômes, on peut effectivement
nourrir quelques inquiétudes mais il peut tout aussi bien en aller
autrement. Parions sur l'optimisme ! Pour une fois, e concernant, ce
ne sera pas coutume. Je lis Inhumaines de Claudel (Philippe).
Nouvelles plutôt que roman comme indiqué à tort (selon moi) sur la
couverture mais nécessité (marketing) fait loi, sans doute. Brèves,
grinçantes ces nouvelles se lisent à la façon dont on boit un
agréable vin de terroir ou un appéritif amer dans l'ombre d'une
pergola. Bémol concernant la couverture quelque peu "racoleuse"
à mon goût, l'écrit se suffisant (ou non) à lui-même. Mais là
encore... Sinon tout est au ralenti. Même les quelques textes
retenus ici ou là me laissent "froid". Les projets de
publications (revue, Tires-langue etc) avancent lentement. Le fait de
les avoir accumulés au point de ne plus avoir de marge de manoeuvre
me bloque.
Le grand Barnum politique ne sidère ! Commence la
lecture de Résumons-nous d'Alexandre Vialatte. Un bol d'air.
Nicolas Bouvier aurait 87 ans. Si ses livres avoir de marge de manoeuvre me bloque.
Echange intéressant, hier avec A.C.et JP.
Le grand Barnum politique ne sidère ! Commence la
lecture de Résumons-nous d'Alexandre Vialatte. Un bol d'air.
Nicolas Bouvier aurait 87 ans. Si ses livres nous restent, l'homme me
manque.
ML a N. Au téléphone, inquiétée par le cyclone
annoncé sur Mada. N. N'est même pas au courant. Elle devrait avoir
une réponse dans la semaine concernant son poste au Tchad ...
Projet de La Grande Ragale abandonné est accord
ave Jean-Claude pas le temps matériel de le mener à bien dans les
délais. Jean-Claude a d'autres pistes. Je me sens moins coupable.
Fatigue, je fais traîner
N. ne partira pas pour le Tchad et ne restera pas à
Madagascar
21 – Déjeuner avec Jean-Pierre au Lyonnais. Moment
fraternel !
23 – Dîner avec ML au Clos lupin, puis quelques
instants sur la plage. Mer haute, personne, falaise éclairée.
Magique !
Angel Parra est mort !
24 – Poste les fichiers des deux prochains
Tire-langue.
25 – Reçois par la poste le livre d'Hervé qui vient
de paraître aux éditions HSE ainsi qu'un recueil de.... poète
grec, surréaliste, que je découvre. Du beau boulot !
Foule sur le front de mer. Les restaurants de plage sont
installés. Les portes des cabanons sont colorées, c'est la première
année. Ballade avec Marie-Laure.
15h Bibliothèque Mimeyer sur écouter Kenneth White
parler de Bashô. Nous nous voyons avant la conférence, cela fait
combien d'année que je ne suis pas passé à Gwenved. Il me dit que
Marie-Claude, souffrante, n'a pas pu l'accompagner et qu'il rentrera
dès le film "lancé". Emmanuel le ramène en voiture.
Outre ce dernier, que je revois pour la première fois depuis bien
des années, sont présents Luis et 20 personnes en tout et pour
tout. Entrevois également Yoland S. Qui se reste pas, vient juste en
éditeur porter quelques exemplaires de son livre à Luis. Nous
évoquons, Emmanuel, Luis et moi, la possibilité de déjeuner
ensemble un de ces jours. Voeu pieux sans doute !
26 – Marche dominicale le long de la sente des
rivières. Le monde des premiers jours de printemps, tour du plan
d'eau et des souvenirs, quand avec les filles, petites, nous y
venions. Soleil !
27 – Au courrier une plaquette de Guy Girard : .....
Fin d'après-midi je m'emploie à tailler les haies sur l'arrière de
la maison. Plaisir !
Le bureau devient impraticable, il faudrait que je fasse
quelque chose, mais quoi ? Me débarrasser de mes livres (d'une
grande part) c'est décidément au-dessus de mes forces.
Un essayiste et traducteur italien qui travaille sur
l'oeuvre de Jean-Louis me demande de lui faire parvenir un numéro 31
de la revue.
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