samedi 10 septembre 2011

Septembre - suite

Aujourd'hui 09 les numéros de la revue ne sont pas arrivés. Il sera dit que jusqu'au bout les événements m'auront contrarié sur ce numéro. Pourtant je l'attends avec plus d'impatience que les autres encore. Appel Olivier Gérard je suis très heureux de l'entendre. Il m'annonce la sortie en poche d'un thriller pour janvier. J'aime lire mes amis même si mon objectivité les concernant n'est pas toujours des plus juste mais le plaisir de lecture n'a rien à voir avec le fait d'être ou non objectif. Hier lettre de JAG aussi désabusé que je le suis; que lui dire, quoi répondre ? Ce matin petite surprise, Jacmo publie dans le dernier numéro de "Décharge" un de mes textes (j'aurais aimé en faire une relecture avant) mais c'est toujours un plaisir d'être publié dans une revue de cette qualité. Seul cet après-midi, écoute les suites de Bach par Po Cazals cela ne change en rien mon état d'esprit mais c'est si beau !
C. m'annonce que le projet de collaboration avec des musiciens autour de "Guanahani" à l'air de vouloir se concrétiser. J'en suis ravi, travailler avec Julie et Nicolas sera j'en suis sûr une grande joie. Ils apportent leurs talents je ne leur donne que mes mots et mon silence .
11 - Dimanche ! Pluie ! Rien !
14 - Aujourd'hui Michel est mort. Embolie pendant sa sieste. Il n'a pas souffert, mince compensation me dit Liliana. J'ai beaucoup de peine. Mon ami est mort. Une page est tournée, elle se tourne cornée par la mort celle de Michel. Appel Jean qui est déjà informé je suis soulagé je n'aurais pas voulu avoir à lui apprendre
18 - Je n'arrive pas à m'enlever la mort de Michel de la tête. Il est avec moi depuis quatre jours et le temps de ce dimanche n'arrange rien, l'hiver avant l'hiver ! De plus en plus de mal à trouver de l'intérêt pour quoi que se soit. Constamment envie de pleurer et parfois les larmes sans raison. Ecris parce que... sinon... Hier coup de fil de Patricia pour les soixante-dix ans de W. "Il m'aimerait que tu sois là tu comptes beaucoup pour lui" Lui aussi compte beaucoup pour moi ! Aimerais en être et en même temps ...
Lucien Jerphagnon est mort. Il disait "On a pas le droit d'emmerder un lecteur qui ne vous à rien fait"à méditer...
21 - Jean-Paul Clébert disparait il n'y a plus de clochard céleste et Paris a présent sera moins insolite
24 - Au lendemain de la rencontre avec Roberto, repas et amitié à la maison. Moments qui bientôt auront eux aussi disparus. Feuilleté les lutins qui renferment cette petite histoire du "Livre à Dire" et de "A L'Index" je crois que l'aventure fut belle mais qu'en restera-t-il ? A part peut-être l'appropriation sans vergogne qu'en feront dans un temps beaucoup plus bref encore que je l'imagine sans doute ceux-là même qui n'ont eu de cesse de traîner les pieds pendant qu'elles essayaient d'exister ces soirées . Evoquons avec Roberto l'idée d'un travail en commun. Après Jean Chatard, André Prodhomme, Jacques Moulin (non achevé) et Jean-Michel Marchetti une façon de poursuivre... Quoi ? Ne donne aussi une titre de revue "La pie voleuse" et un premier numéro avec un clin d'oeil à Limbour... possible ! Reste l'envie à attraper
25 - Dimanche ensoleillé, petite randonnée de la falaise d'aval jusqu'à Bénouville avec ML et Pierre. La Normandie est belle en cette période de l'année. Au retour je travaille à "Rue Monsieur Vincent". Le premier filage est achevé. Maintenant relire, corriger, modifier ; le plus difficile sans doute. Puis viendra le temps de l'enfouissement dans un tiroir, ce récit ira rejoindre les autres textes récemment écrits 'La pension Cardela" 'Les fils" pour ne parler que de la prose.
26 - Le sénat passe à Gauche ! "Historique !" disent-ils du jamais vu depuis Gaston Monerville qui lui était simplement radical "de gauche" Le sénat passe à gauche mais il oublie de nous préciser à gauche de quoi ? Cette Gauche là ne pourra être que de compromis, arrondie et feutrée ; policé et politique.
En soirée longue conversation téléphonique avec Anne-marie
29 - Conversation avec David M Thomas au téléphone, heureux d'avoir de ses nouvelles. Nous parlons aussi du troisième et dernier tome de sa trilogie. Douteuse vu les difficultés de P. Il me raconte deux ou trois qui me peine sans me surprendre et me dit combien le blesse le fait de s'être un peu trompé sur certaines personnes... D'où il ressort que la sincérité est parfois un handicap.
30 - Reçu ce midi "Jean Breton Entretien avec Christophe Dauphin" à l'écoute du CD une peu de déception cela manque singulièrement de spontanéité. Néanmoins ça a le mérite d'exister et de faire entendre l'un des premier poète qui a mis le quotidien dans la poésie et inversement. Je l'avais rencontré en 85 à St Malo. Il devait avec son frère publier "Fable da parpailhol qui venait d'y recevoir le prix Brocéliande (actuellement Georges Perros) il n'en fut rien, le manuscrit est toujours dans mes tiroir, souvenir ! Jacques me dit que Paul Sanda se laisserait bien tenter par le dernier "Bestiaire" il lui aurait dit : "je connais Tardif il a une belle écriture" ça vaut mieux qu'un coup de pied au cul... et ça fait plaisir et dieu que j'en ai besoin en ce moment. Me dit aussi qu'il faudrait éventuellement quelqu'un (d'un peu connu ajoute-t-il) pour un pré ou postface... Moi qui ne connaît personne me voilà bien ennuyé. M'apprend que Georges Cathalo vient de se faire opéré d'une hanche, bien passé!
Lis "Les légendes de la mort" d'Anatole Le Braz, "La promenade" de Louis Calaferte et "Black-Label" de Léon Gontran Damas. Quel mic-mac ! Poursuis la correction de "Rue Monsieur Vincent"

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