01 - La Dame de Rangoon entre au parlement Birman. Espérons que ce ne soit pas un poisson d'avril l'arête serait un peu grosse. Aujourd'hui ai repris l'écriture de poèmes. Florence et l'amitié en mémoire, je reprends ce matin le chemin de l'inutile mais de l'incontournable nécessaire, me demandant déjà ce qui m'y attend, quel absurdité nouvelle aura fleuri sur ses bas-côtés en une semaine.
N. est à pied d'oeuvre tout se passe bien !
Echange de courriel avec Marc Legros (l'éloge de la palourde) nous ne nous connaissons pas. Surpris de nos tendresses communes (Guilloux, White...)
11 - Mort de Ahmed Ben Bella et de Raymond Aubrac. Les pages de l'Histoire se tournent elles-aussi. Alors que l'Histoire elle-même est tournée en dérision par ceux-là même qui devraient se fixer comme devoir de la promouvoir et d'en faire un levier mais... L'histoire s'inscrit dans la durée, durée que peut-être nous ne possédons plus ... Ce soir longue conversation avec Jacques Basse, il m'annonce que Paul met en oeuvre le troisième et dernier bestiaire. "Post-scriptum" ayant pris un mois de retard les deux livres sortiront sans doute ensemble (ce ne sera pas facile). Jacques m'annonce aussi son intention me faire une monographie. Cela me touche beaucoup bien évidemment (il est déjà l'auteur de tels travaux autour de F.J.Temple ou Jean Joubert par exemple) Pour le moment je travaille à un recueil de poèmes (j'espère que C. et H. accepteront d'en faire la préface ou la postface) cela serait une nouvelle fois une possibilité d'associer poésie et amitié... Pour le reste je suis en retard sur tout et même sur le reste. Lectures : "Le testament américain" de Franz Bartelt et "L'homme des haies" de Jean-Loup Trassard.
Ce week-end, travail. J'aimerais pouvoir mener tout cela à bien. Retour à la poésie en attente des livres à naître. Nouvelles, poèmes ; cette nécessité pour moi de mener ces différents chemins d'écriture à bien. Appeler Werner qui me propose une soirée sur Paris... pourquoi pas ! La semaine à venir sera longue et difficile.
19 - Ce soir, au retour du boulot l'amitié est au rendez-vous, ce qui me fait un bien énorme. Outre le livre de Claude, une carte de Ferruccio Brugnaro ... Echange téléphonique avec JMM, nous nous mettons d'accord pour contacter les éditions Thierry Manier pour leur proposer notre ensemble (textes/photo) Puis appel de Jean-Marc, nous parlons de tout et de rien ce qui est bien souvent l'une des activités les plus salutaires que l'on puisse avoir et partager. Réécoute en ce moment les entretiens Léautaud/Mallet (dans ma voiture en allant au travail) rafraichissant, jubilatoire (parfois terrible) mais au combien intelligent inespéré au regard du monde dans lequel nous sommes, dans lequel nous nous engluons. A signaler la sortie du "Journal particulier" du même Léautaud (1935) ... que de "polissonneries". Lire Léautaud, Jouhandeau, Guilloux (aux quelques autres) dont ce qui me connaissent, murmurent déjà le nom ; Le seul remède possible à ce monde (trop) plein de Levy, Musso et autres tire-lignes. Livres que j'aimerais pouvoir lire prochainement : le dernier Dany Laferrière et les tomes 3 & 4 de Camus dans la Pléiade.
30 - Retour ce matin de Turquie après quelques jours où nous avons mis de la distance et du soleil entre nous et la fange dans laquelle nous barbotons politiquement ici. Bien sûr au retour rien a changé. La maladie s'aggrave plutôt. Comme dit l'ami Claude "il faut être optimiste sur l'avenir du pessimisme". Envoyé à Jacques quels poèmes pour son projet, la moitié ont été écrits durant cette semaine égéenne ; encore frais d'encre si je puis dire, curieux de connaître sa réaction. Que choisira-t-il parmi l'ensemble de textes que je lui ai adressés ? Peu de courrier, si on excepte des factures ! ... et un envoi d'Hervé, le numéro 22 est dont sur les rails mais je n'ai pas vraiment le temps de m'en occuper. Le 21 retient toute mon attention mise en pages oblige ! Mon côté néophyte est loin d'être un atout. Hier appel de JCC, il m'annonce qu'il a demandé à Ken de participer au numéro de décembre - inquiétude sourde de ma part, celle que cette livraison prennent trop d'ampleur -
N. est à pied d'oeuvre tout se passe bien !
Echange de courriel avec Marc Legros (l'éloge de la palourde) nous ne nous connaissons pas. Surpris de nos tendresses communes (Guilloux, White...)
11 - Mort de Ahmed Ben Bella et de Raymond Aubrac. Les pages de l'Histoire se tournent elles-aussi. Alors que l'Histoire elle-même est tournée en dérision par ceux-là même qui devraient se fixer comme devoir de la promouvoir et d'en faire un levier mais... L'histoire s'inscrit dans la durée, durée que peut-être nous ne possédons plus ... Ce soir longue conversation avec Jacques Basse, il m'annonce que Paul met en oeuvre le troisième et dernier bestiaire. "Post-scriptum" ayant pris un mois de retard les deux livres sortiront sans doute ensemble (ce ne sera pas facile). Jacques m'annonce aussi son intention me faire une monographie. Cela me touche beaucoup bien évidemment (il est déjà l'auteur de tels travaux autour de F.J.Temple ou Jean Joubert par exemple) Pour le moment je travaille à un recueil de poèmes (j'espère que C. et H. accepteront d'en faire la préface ou la postface) cela serait une nouvelle fois une possibilité d'associer poésie et amitié... Pour le reste je suis en retard sur tout et même sur le reste. Lectures : "Le testament américain" de Franz Bartelt et "L'homme des haies" de Jean-Loup Trassard.
Ce week-end, travail. J'aimerais pouvoir mener tout cela à bien. Retour à la poésie en attente des livres à naître. Nouvelles, poèmes ; cette nécessité pour moi de mener ces différents chemins d'écriture à bien. Appeler Werner qui me propose une soirée sur Paris... pourquoi pas ! La semaine à venir sera longue et difficile.
19 - Ce soir, au retour du boulot l'amitié est au rendez-vous, ce qui me fait un bien énorme. Outre le livre de Claude, une carte de Ferruccio Brugnaro ... Echange téléphonique avec JMM, nous nous mettons d'accord pour contacter les éditions Thierry Manier pour leur proposer notre ensemble (textes/photo) Puis appel de Jean-Marc, nous parlons de tout et de rien ce qui est bien souvent l'une des activités les plus salutaires que l'on puisse avoir et partager. Réécoute en ce moment les entretiens Léautaud/Mallet (dans ma voiture en allant au travail) rafraichissant, jubilatoire (parfois terrible) mais au combien intelligent inespéré au regard du monde dans lequel nous sommes, dans lequel nous nous engluons. A signaler la sortie du "Journal particulier" du même Léautaud (1935) ... que de "polissonneries". Lire Léautaud, Jouhandeau, Guilloux (aux quelques autres) dont ce qui me connaissent, murmurent déjà le nom ; Le seul remède possible à ce monde (trop) plein de Levy, Musso et autres tire-lignes. Livres que j'aimerais pouvoir lire prochainement : le dernier Dany Laferrière et les tomes 3 & 4 de Camus dans la Pléiade.
30 - Retour ce matin de Turquie après quelques jours où nous avons mis de la distance et du soleil entre nous et la fange dans laquelle nous barbotons politiquement ici. Bien sûr au retour rien a changé. La maladie s'aggrave plutôt. Comme dit l'ami Claude "il faut être optimiste sur l'avenir du pessimisme". Envoyé à Jacques quels poèmes pour son projet, la moitié ont été écrits durant cette semaine égéenne ; encore frais d'encre si je puis dire, curieux de connaître sa réaction. Que choisira-t-il parmi l'ensemble de textes que je lui ai adressés ? Peu de courrier, si on excepte des factures ! ... et un envoi d'Hervé, le numéro 22 est dont sur les rails mais je n'ai pas vraiment le temps de m'en occuper. Le 21 retient toute mon attention mise en pages oblige ! Mon côté néophyte est loin d'être un atout. Hier appel de JCC, il m'annonce qu'il a demandé à Ken de participer au numéro de décembre - inquiétude sourde de ma part, celle que cette livraison prennent trop d'ampleur -
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