dimanche 3 juin 2012

Nouvelles de Juin 2012

03 - Travaillé autour des numéros 21 et 22 de la revue, les choses avancent et je suis heureux que Jacques soit de l'aventure pour le numéro 22. Problème principal pour moi la mise en pages. Nouveauté pour ce qui me concerne. J'ai pris rendez-vous avec l'imprimeur pour que nous débrouillons ça ensemble. Paul a accepté "Les lendemains qui chantent" pour un prochain numéro de sa revue Le Mange-Monde. L'écrivant, j'avais en mémoire les textes brefs de Marcel Béalu. Il en a profité pour m'annoncer en douceur le report de publication du "Bestiaire minuscule" Heureusement je ne suis pas un impatient car après celui de "Post-scriptum au chien noir' je pourrai me sentir marqué par la mauvaise plume comme d'autres pensent l'être du mauvais oeil.
04 - GG m'appelle cela fait presque deux ans que nous ne nous sommes pas vus, ni parlés. Sujet de ses interrogations principales, est-ce que j'écris encore ? Comment j'ai fais pour être publié ?... Sans doute ai-je eu de la chance, que puis-je dire, répondre?
Envoyé un courriel à O. à propos de "La vie blanchit" qu'il a de vers lui depuis février. Ce silence m'exaspère je préférerais un refus
07- Nouvelles de Georges Drano qui m'envoie une porte. Longue conversation avec l'ami Roberto.Je reprends "Demain, il était une fois" et bien sûr je n'y retrouve que peu de choses qui vaille. Reprendre un manuscrit est un exercice intéressant mais toujours frustrant car il vous met face à vos manques - aux miens en tout cas - et en même temps, on investit un champ et on lui donne (le plus souvent) une autre perspective. Votre regard évolue, chemine sur votre propre langue ; avec l'espoir peut-être insensé, de l'approfondir et d'ainsi apprendre sur vous-même... enfin je crois.
08 - Envoie ce matin d'un manuscrit. Ce midi, au courrier, le second jeu d'épreuves de "Post-scriptum au chien noir" avec cette mention en fin de volume: achevé d'imprimer dans les premiers jours de septembre dont acte !
Avec les manuscrits en lecture ici et là j'ai à présent le temps de m'occuper du jardin, des haies ; de la jungle qui entoure la maison.
11 - Hier saut à Paris, N. est rentrée !
13 - Petit courriel d'Olivier qui m'écrit "qu'il va m'appeler pour me parler de mon manuscrit" La vie blanchit... Il ne me reste plus qu'à attendre... mais combien de temps ? Les paris sont à prendre. Avant la fin de la semaine revoir l'imprimeur au sujet du numéro 21 de la revue, le finaliser enfin.
15 - Olivier m'envoie un courriel pour m'informer qu'il publiera "La vie blanchit". Il envisage la sortie pour fin 2013, début 2014. J'en suis très heureux. Il m'écrit :
"Un mot sur ton manuscrit : c'est oui, avec qq retouches et propositions de ma part (d'où la pertinence d'une conversation à venir), mais tard : j'ai besoin de souffler, vais ralentir un peu, ne publierai sans doute aucune nouveauté avant un an, un an et demi (ce qui nous amène à fin 2013, début 2014). Voilà dans les grandes lignes. On en reparle ?" Que ce recueil soit publié à la Dragonne comme "De la vie lente" et "L'homme de peu" donne en soit une cohérence à ma petite pérégrination poétique. Même si "Orcus" et "Ordinaire & alentours" figurent dans d'autres catalogues. Le premier étant épuisé depuis lurette.
16 - Jacques me dit qu'il a récupéré les exemplaires de la monographie qu'il me consacre, et qu'il m'envoie mes exemplaires auteur. Il est déçu de n'avoir pu infléchir P.S. quant à la publication d'un manuscrit de JMC. Sa déception se sent jusque dans son courriel, derrière ses mots. Je les lis sans réelle surprise JM  m'ayant fait par, lors d'une de nos conversations récentes, d'une "incompatibilité d'humeur" et de divergences entre lui et P.S. Cela me chagrine, car j'ai beaucoup d'amitié, d'affection, pour l'un ; et du respect pour la qualité du travail de l'autre - que je n'ai jamais rencontré - bien qu'il ait publié plusieurs de mes textes. Cependant, et pour être tout à fait honnête, un courriel arrivé le jour, sur ma boîte, via cet éditeur m'a laissé plus que dubitatif. Il relate, lettre à l'appui, une vive tension entre un obscur éditeur (au verbe peu amène) et un poète qui m'est plus que proche. Or PS prend le parti de l'éditeur en faisant circuler cette missive - avec A.R. vous m'en direz tant -, vouant et présentant par ricochet l'auteur, le poète, comme un fieffé ce qu'il n'est assurément pas ! ... L'éditeur un certain Benoît à la tête assurément près du bonnet, il devrait s'habituer à porter des chapeaux ; pour le reste en diffusant cette lettre à sa "boîte adresses" JM compris (eh oui il faut ce qu'il faut) P.S. commet à mon sens deux erreurs, une morale assurément ou l'autre, juridique, sans aucun doute puisqu'il s'agit là d'un échange privé qui ne peux être divulgué qu'avec l'accord des deux épistoliers. Outre que ces commérages sont désolants (PS n'a sans doute pas tous les tenants et aboutissants) comment peut-on perdre son énergie à les diffuser. "Quelque perte de temps de répondre à de telles fadaises" dit Julien Blaine... en se fendant d'une réponse. Le petit monde a donc si peu à faire qu'il en est réduit à de telle "niaiserie" ?
17 - Ce matin trouvé enfin le temps de relire les épreuves de Post-scriptum au chien noir outre les deux ou trois questionnements que m'avait soumis Georges, ai trouvé quelques "coquilles" que je lui ai signalés par mel avant d'aller poster la version papier corrigée. A Dieu vat ! à présent. Puis passage par le bureau de vote avec ML; La Grèce et nous votons ce jour ! A Athènes le parti siriza, ici la majorité absolue... Dans le même bateau ... Espérons qu'il soit insubmersible, mais je rien que, certains déjà, s'emploient à fragiliser le navire. Enfin, attendre et voir...
Cet après-midi envoie d'un petit courrier à Claude Serreau, suite aux textes qui me sont parvenus via Jean Chatard. Aujourd'hui : Fête des pères, indubitablement la plus réussie pour moi depuis des années. En cadeau j'ai reçu pléthore de paires... de chaussettes
18 – Tout vire au Rose. Ai du mal à me réjouir cependant allez savoir pourquoi ! Sans doute à cause de la perspective. Entendu hier soir, avant même l'heure officielle un discours incroyable de la part d'une élue de la République. Si l'on déception se conçoit, l'outrance voir l'outrage sont intolérables. Quand à l'attitude de certains « leader » du PS qui refuse d'échanger avec le député élu, qui boudent, intolérable là aussi. Les places sont-elles à ce point « bonnes » qu'on ait du mal à les lâcher en dépit du suffrage exprimé. Il est vrai me direz-vous qu'à l'assemblée les place portent le nom de ceux qui les occupent. Pour l'anecdote, voici JMP soudain relayé par les journalistes au rang de grand-père de la plus jeune députée de France. Petite pensée pour mon PAG préféré, j'imagine dans quel état il doit se trouver.
En Egypte, confusion ! Le passage à la Démocratie n'est pas pour demain. Les élections n'y font rien. Les Militaires et les Frères Musulmans revendiquent chacun la victoire qui immanquablement se transformera en défaite pour tous ceux de la Place Tharir.
La Grèce a voté. Le parti pro-européen l'a emporté, les Néo-nazis restent à l'assemblée. Chez nous leurs cousins par alliance y font leur entrée. Peu à peu la gangrène avance espérons qu'à terme l'Europe évitera l'amputation car sinon je crains que nous ne sachions pas jusqu'à où il nous faudra couper.
 Journée de tous les dangers, N. passe ce matin sa soutenance et cet après-midi J. entame les épreuves du Bac
Surprise ce matin au bureau, Georges et son épouse, de passage en métropole ils viennent saluer les copains. Ce qui me fait grand plaisir. Ils nous renouvellent leur invitation à venir en Guadeloupe
19 - Ce matin, sur le pont très tôt ! J. est de Bac, il ne s'agit pas d'arriver à la bourre. Très tôt donc au turbin. De plus en plus pesant, inéfficient, sans perceptive... J'en passe et des meilleurs ! Les adjectifs seraient pléthores pour qualifier un job que j'ai beaucoup aimé mais qui aujourd'hui est totalement vidé de son sens. Au courrier, le dernier livre paru de l'ami Jean Chatard ; un plaisir ! Un univers, un voyage ! Cet après-midi travaux de plein-air. Je ramasse les campagnols et les grives que le chat exécute ici et là et gré de sa fantaisie... et de son appétit. J'appelle JCB nous parlons de choses et d'autres, conversation de vieux amis (que nous sommes) Puis JAG nos contacts sont de plus en plus espacés, non pas par défaut d'amitié mais plus simplement parce que notre relation à la poésie, pourquoi écrire ? est différente. Si notre perception du sujet l'a toujours été, les derniers mois écoulés semblent n'avoir que davantage creusé cette différence qui entre nous existait. Sans doute cette dissention n'ira qu'en s'élargissant si je reste dans l'état d'esprit qui est à présent le mien depuis quelques temps. J'écris soulagé ! Petit courriel très  sympa de Fabien
 22 – Après la réception de mes exemplaires d'auteur de la monographie de Jacques, je reçois des échos un tantinet inquiétant concernant le devenir du « Bestiaire Minuscule ». Pour tout dire il semblerait qu'il soit dans l'impasse. Faute de moyen financier. P. m'avait fait part d'un retard espérons que celui-ci ne se muera pas en enterrement pur et simple. Deux poèmes cependant à ajouter : « La genette » et « le Loir ». J'aime beaucoup ces exercices ludiques, ces jeux poétiques. -  Juju a terminé ! Il reste l'attente, le plus long. - Ce soir, rencontre avec J. le petit ami de N. Boule au ventre! Bonne nouvelle : le vieux pirate Jean-Claude Pirotte vient de recevoir le prix de poésie de l'académie française. J'en suis très heureux !

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