lundi 1 avril 2013

Nouvelles d Avril 2013

01 - Retour de Bretagne après quelques jours partagés entre gastronomie et repas de longue haleine. Bref retour empli de fatigue, le corps ne suit plus ! N. rentre demain pour quelques jours avant son départ pour l'autre côté de la mare nostrum. Elle est sous pression. En plus de sa mission on lui a demandé de collecter les données et de les entrer pour l'Egypte et on lui propose un travail similaire pour le Maroc. L'année qui va venir va vraisemblablement être chargée pour elle, mais c'est son choix, son métier, sa vie à venir alors... Isaïe réjouis toi ! Si elle y trouve une forme de joie de vivre. 
Eric Dubois m'a demandé une collaboration pour sa revue Internet Le Capital des mots ( http://le-capital-des-mots.fr) Je lui ai adressé une nouvelle, nous verrons. Envoyé également un manuscrit à Alain. Là aussi l'avenir nous dira ce qu'il en adviendra.
02 - N. est arrivée, les jambes scarifiées par une porte de four mais en forme. Contente je crois de nous retrouver pour une courte halte. Le Capital des mots a mis en ligne "les yeux de Lola". Je suis surpris par la rapidité d'action. Peut-être n'avait-il rien d'autre ! Ce midi rencontrer à la Galerne Mme H. Elle m'y apprend que son vieil ami, pour qui elle avait acquis "La Nada" et "Post-scriptum" les a lus avec beaucoup d'émotion, ce qui me touche énormément. L'homme est un républicain espagnol réfugié en France. Un retour comme celui-là vaut pour moi mille avis autorisés.
Acheté Bataille de Chats de Mendoza et deux livres de Charlotte Delbo. Désormais la revue sera présente à La Galerne.
Confirmation : la République est en grand danger ! Un ministre des finances peut mentir à l'Assemblée Nationale et se voir - après aveux - accuser de blanchiment de fraude fiscale pendant que les mêmes demandent au petit peuple de "faire des efforts" lui promettent paraphrasant Churchill - mais ne l'est pas qui veut - du "sang et des larmes. Jusqu'où n'irons-nous pas plus bas ? demanderai-je à mon tour dans un souci de paraphraser Nicolas Fouquet.
06 - N. partie hier ! Je suis un peu inquiet et ML aussi qui m'a dit hier (ce n'est pas dans ses habitudes) "Je n'ai pas envie qu'elle parte. Pour essayer de me distraire je me suis remis sur Les six nouvelles espagnoles qui somnolaient depuis quelques semaines. Avant hier GM au téléphone, aucune indiquation sur la vie de mes livres (les temps sont durs me dit-il) bref traduire, il ne faut pas compter sur mes droits d'auteur. Pourtant les deux livres trouvent leur public, c'est certain ! DS m'envoie quelques traductions en portugais des textes à paraître à Bahia.
07 - N. bien arrivée à destination, nous voici soulagés sur ce point. Me voici de nouveau sur l'écriture de nouvelles. Continuation des Nouvelles espagnoles (titre provisoire) reprise et reconstruction des fils et finalisation à envisager de Rue Monsieur Vincent nous verrons en décembre si tout cela aura pu être mené à bien.
08 - Deux morts, et l'un ne vaut pas l'autre. En Argentine, dans le fond d'un jardin, on ouvre un cercueil, une urne. Un poète, on l'exhume, il s'appelle Pablo Neruda. A-t-il été empoisonné ? A Londres, une morte ! Rien d'autre et moins que rien
Ce soir petite lettre amicale à Leny E.
10 - Juste cette question de Carlos Ruiz Zafon : "Si vous ne faites pas confiance à un romancier, à qui ferez-vous confiance ?"... Je propose une réponse qui n'en est pas une... qui vaut ce qu'elle vaut : Un politique (?)
11 - Acheté ce soir un texte posthume de Jacques Chessex : Hosanna D'ordinaire je suis un peu réticent qu'en à cette exercice que je ne puis m'empêcher de voir comme un simple effet d'aubaine pour éditeur indélicat. Mais là, c'était Chessex !
12 - Un texte (extrait) vient d'être porté sur la toile  Paysages écrits N° 14. & Le Bestiaire immobile vient de paraître ainsi se referme la trilogie. Plus de 150 petits poèmes et bluettes .
14 - Appel de JMC
... (Note) Je me disais ce matin que ceux qui taxent le pays d'immobilisme, se trompent ! J'en veux pour preuve ce constat : A la fin du XIXe et début XXe on avait La madeleine de Proust. Début XXIe on a le bas d'laine de Cahuzac et des autres une évolution considérable et je ne parle ici ni de langue ni de syntaxe. 
Possible titre pour un futur manuscrit : Derniers poèmes avant la pluie.

Trouve un article que je ne connaissais pas sur "Post-scriptum" qui me touche beaucoup sur
leventseleve.blogspot.com/ j'en remercie la rédactrice via la maison d'éditions et ce matin me parvient ce mel :En tant qu'éditrice, j'ai transmis à Aline Sirba votre message.
Personnellement je voulais vous dire à quel point j'ai apprécié votre livre, qu'Aline m'a fait découvrir. Je l'ai d'ailleurs offert à Angèle Bettini del Rio (jeune rebelle de 91 ans, à laquelle est consacré le premier  livre de ma maison d'édition). En effet,  pour avoir résisté à Pétain en novembre 1940 à Toulouse, Angèle a été internée pendant quatre ans dans des camps de concentration du Sud Ouest (Le Récébédou, Brens, et Gurs) où elle a connu certaines des femmes dont vous citez les noms dans le chapitre consacré à ces camps. Elle a été très émue par votre texte.
Avec mes sincères remerciements pour ce livre de mémoire.
 Il y a des moments qui vous font simplement du bien. D'autant que dans les même temps GM à qui j'avais commandé quelques exemplaires du livre, me les envoie sans facture avec cette mention : "en déduction des droits à venir" sans date quant à l'arrivée des dits droits 
21 - Ce matin conversation avec N. via Skipe, elle va bien ! Je travaille jusqu'à midi sur mes nouvelles espagnoles, cela me semble avancer de bonne façon mais est loin d'être clos. AK n'annonce qu'il est intéressé par le manuscrit que je lui ai adressé avant même d'en avoir totalement achevé la lecture (il lui reste quatre nouvelles à lire d'après ce qu'il m'en dit) Mon souhait : que la suite confirme et conforte son état d'esprit actuel puisqu'il va jusqu'à me proposer une publication (possible) en 2014. Cette possibilité me ravit... 2013 s'annonçant comme une année (pour ce qui concerne l'édition) plutôt poétique.Axe confirmé par la proposition d'une revue en ligne d'y tenir une rubrique. Je ne sais si je dois accepter malgré le plaisir que me procure cette invite. Je ne suis ni un universitaire, ni un théoricien de la poésie. Je suis définitivement plus proche de Cadou (et confrère) que de tout ces poètes qui pratiquent la langue comme un algorythme et même si la ligne de cette revue ne contient rien de tel, je ne sais si je pourrais être à la hauteur.
Cet après-midi longue conversation avec Françoise autour de sa nouvelle à paraître....
22 - Lecture du message de N. que je reproduis ici in extenso.A sa lecture, partage encore anxiété et sourire. L'inconscience de notre fille quand on connait un peu la situation... 


Petit message pour vous racontez ma journée d'hier qui est juste épique !!
Vendredi soir, Stan m'appelle pour me dire de le rejoindre à Djerba pour la jouréne du lendemain au programme plage et rencontre avec ces amis (1 canadienne : Sarah et un italien : Franscesco) !

Donc le lendemain debout 6h45, pour se préparer et être à l'arret de bus à 8h pour être sur de ne pas le louper (normalement il doit passer entre 8h15 et 8h30 ! Au bout de 50 min d'attente (oui oui de 8h à 8h50) en plein soleil, je décide de remonter vers l'IRA et de me rendre à l'épicerie ou il y a souvent des Loueg (= taxi collectif) qui pourrait m'emmener au bac !

Mais en route un pick up s'arrete et me dis vous allez où, donc je dis au bac, ils me disent 'monte on te dépose !! Trop cool !! Je monte à l'arrière du pick up les cheveux dans le vent pendant quelques km !! Et ensuite ils s'arretent et me disent 'Madame, tu es folle, il y a trop de vent monte avec nous dans la voiture' !!
On arrive au Bac ! Je monte dans le bac, il n'y avait que des policiers !! Il y en a un qui est vvenu me parler !! Arrivé à Djerba, il m'a dit qu'il pouvait me déposer si j'allais à Houmt souk, mais dommage j'allais à Midoun (Pfff, j'aurais pu monter dans une estafette de police !!)

Donc je prend un taxi, auxquels j'indique l'hotel de stan, mais ce Mr m'arnaque gentiment en me déposant à 7km du lieu ou il devait me déposer bien que je lui fasse remarquer que ce n'est pas la bonne route ... Grrrrr !! Mias en même temps ce n'est pas très très grave, parce que on est repasser par les petit chemin de sables border de figuier de barbarie que l'on prenait en calèche quand nous étions à Djerba !! =)

DOnc je reprend un autre taxi qui m'emmène au bonne endroit !! Je retrouve Stan et on pars vers Houmt souk rejoindre ses amis après avoir fais un petit tour à Midoun et prix un jus pressé !
Avec francesco et Sarah il faut parler anglais, aaaaah mon cerveau n'était pas pret à ça du coup c'est très dur de suivre les conversations mais au fur et à mesure de la journée ça va meux !!!
On va manger dans un restaurant au bord de la marina des poisson grillé !! Hummm !
Et puis ensuite thé à la menthe et chicha !!!
On marche un peu sur la côte on va voir le fort espagnol mais 7DT l'entrée + 1DT de supp photos on se dit que ça vaut pas trop le coup !!
Maarteen (le thésard belge) et Lazhar (le chauffeur) nous rejoingne ! On prend un café ensuite Maarteen et Lazhar partent à l'aéoroport parce que Maarteen s'en va ! Et nous on continue notre petit tour, on fais les touristes a entrer dans les boutiques !! =) Et puis Lazhar nous appelle et on le rejoint dans le centre pour rentrer avec lui !!!

Tout se passe bien jusqu'au 36km avant Médenine (soit 14km avant l'IRA) la voiture tombe en panne, ça fait de drôle de bruit partout et ça fume .... Lazhar est triste du départ de Maarteen et ça en plus ça plombe un peu l'atmosphère !! On appelle une dépanneuse qui met longtemps à arriver environ 1h30 voir un peu plus !! Il fait nuit on est fatigué et on a froid !! La dépanneuse arrive et tombe en panne juste devant nous .... C'est vraiment improbable mais si ça nous est arrivé, une autre dépanneuse passe avec un tracteur dessus et aide à réamorcer notre dépanneuse ... Ouf ça fonctionne cela a pris un peu moins d'1h !! On tracte la voiture sur la dépanneuse et nous voilà repartis vers Djerba pour prendre une autre voiture ! Pendant ce temps le chef du garage a qui appartien la dépanneuse à avancer notre autre voiture sur la route. Du coup au bout d'une heure dans le pickup sur la dépanneuse on s'arrete change de voiture et on repart vers l'IRA !!
A 00h30 = ARRIVEE !!! Hiiiiihaaaaa !! Longue journée !!

Voilà bisous à tous !!!
22 - Depuis le début de la semaine la maison est "en chantier"
Suite à la transmission de l'éditrice petit message d'Aline Sirba. Je le reproduis ici car il est des moments où l'on a besoin de "voir" que quelques-uns prennent le temps de lire les livres ; que parfois ils les apprécient
Monsieur Tardif, 

J'ai lu avec une grande joie votre message concernant ma chronique. Je suis heureuse qu'elle vous ait touché. C'est moi qui dois vous remercier pour ce livre. A travers ces coups de cœurs, j'espère faire passer ma passion pour les livres, et plus particulièrement ceux sur lesquels j'écris. 

Je suis professeur de lettres, et, lectrice passionnée par ailleurs, je me reconvertis dans l'écriture de chroniques littéraires. Ce sont les auteurs de livres comme le vôtre que je dois remercier, car sans eux, je n'aurais rien à partager. Post-sriptum au chien noir m'a vraiment émue, les vies que vous y décrivez, un peu à la manière de Pierre Michon -des "vies minuscules" mais si grandes car elles font de nous ce que nous sommes-, les silences aussi de ces personnages pudiques et discrets me sont familiers. Moi aussi, je suis issue d'une famille espagnole, et j'y ai retrouvé mon grand-père, l'amour qui nous unissait, un amour qui se passe souvent de mots et se consolide dans les regards complices, les gestes, le quotidien. 

Merci pour ce très beau livre, monsieur Tardif, c'est une lecture qui m'a marquée. La quête d'identité n'est jamais finie, et l'écriture est une perpétuelle recherche de soi : nous sommes tous un peu les archéologues de nos âmes. 

Au plaisir de vous lire à nouveau, 

Cordialement, 
 

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