mardi 30 décembre 2014

Nouvelles de Janvier 2015

Rien de neuf ! Après le 31, le 1er ; comme chaque année ! La nouvelle année n'est jamais qu'un remake de l'année précédente. Une redite que, sans savoir pourquoi, nous souhaitons, espérons - contre toute logique, tout bon sens - meilleure. Il n'y a plus qu'à prier, si l'on croit à la prière, pour que cela advienne.
2015 - Année du centenaire de la naissance du poète Claude Roy. Quel écho cela aura-t-il ? Moindre sans doute que ceux que l'on commémora littérairement en 2014. J'en prends la pari ! (en espérant me tromper)
Premier jour donc ! Passé à recréer un fichier de La vie blanchit pour Chiara qui en a besoin pour l'édition italienne. Bien qu'il me restât un fichier intermédiaire, travail délicat. Quelques modifications aussi, nécessaires. 
Appelle FJ Temple pour les vœux. Plaisir de converser avec lui quelques minutes. Il est, me dit-il, en pleine forme. Je lui dis combien j'attends nos retrouvailles autour de Gilles, Joël et quelques autres amis. Réponds aussi aux messages sur les réseaux sociaux. Leur nombre m'étonne un peu je dois dire.
02 - Tout le monde est à la maison. Bonheur ! Allons déjeuner à Alcyone sur Honfleur, puis promenade jusqu'à la plage. Bien agréable ! Au retour, je travaille sur le n°2 du Tire-langue pour constater avec effarement la déliquescence de mon italien. Heureusement Elisabetta veut bien m'épauler pour la traduction. Appel aussi Jeannot au Gros Theil. Il me dit qu'il m'a écrit, envoyé un poème. Nous continuons notre aventure commune, et je m'en réjouis ! En 2015, une fois "achevée" - mais achève-t-on jamais rien ? Il faudrait se mettre en recherche d'un éditeur susceptible de publier ce petit lot de poèmes. 
03 - Pluie dehors, silence dedans !
 Une photo me donne à penser que, maintenant que les chats lisent mieux que beaucoup de nos congénères, il serait peut-être bon de nous remettre en cause. Naïveté peut-être. Utopie à coup sûr... Appel mon vieux maître, Germain G. Il m'apprend que lui et J. sa femme, ont quitté leur maison pour une maison ...de retraite "en prévision - me dit-il - nous sentons bien que c'est la dernière ligne droite avant ..." Il n'achève pas sa phrase. Au moment de raccrocher je suis triste à pleurer. J'aime ce vieux couple comme des parents proches ... Comme des parents !

04 - H. et J. sont reparties. La maison est calme ! N. nous reste ! Mais cela ne nous ravit pas ni les uns ni les autres. La voir ici, c'est la savoir en attente. Situation qu'elle supporte mal elle aussi. Rhume de cerveau (ce qui tendrait à prouver que j'en ai un), état grippal, je m'énerve, m'agace !...
05 - L'année commence sous les draps ! Une journée pour (vraiment) rien ; même si les autres bien souvent ne servent pas à grand chose. C'est sans doute ce que l'on appelle une vie réglée. 2015 s'écoulera donc comme la précédente. Huit heures de travail (mal) nourrissant. Quelques livres qui, au mieux, rencontreront quelques lecteurs égarés, à l'écart des gondoles Cultura . Des amis fidèles (malgré tout) et une famille qui fait que vous exceptez ce phénomène de répétition, ce quotidien !
Première bonne nouvelle de l'année, Abdou Waberi sort chez Zulma sa Divine Chanson un livre à lire et peut-être... à écouter.
Ce soir je me prénomme Charlie ! Il n'y a plus qu'un prénom à porter, à arborer (à la façon d'un drapeau - d'un emblème plus sûrement -) contre la bêtise, l'ignorance et la folie d'une petite minorité. Ici Cabu et d'Honoré ! Ce dernier était peut-être le moins connu du grand public ( son visage du moins) alors ...
Parlé longuement hier avec Georges Cathalo puis Olivier Gérard. La discussion aboutit au même constat et je ne suis pas bien sûr que cette belle unanimité doive me réjouir.
Et aussi parce que les amis des amis sont ... etc, voici une belle photo de l'ami Jean Pol Stercq avec entre les mains l'un de ses clichés représentant Charb.
Afin de mieux commencer l'année, ou du moins de se dépayser s'extraire d'une actualité qui nous donne l'envie d'être ailleurs... Vite un refuge, les livres ! La lecture ; un temps de silence, de recueillement, pourquoi pas. Même si les mots sont parfois - souvent - trop courts pour atténuer le malheur et plus encore pour dissimuler les flaques de sang que versent de mauvais lecteurs au nom de livre dont ils ne comprennent pas un traître mot, Des livres pour respirer, combattre la bêtise, l'ignorance érigée en loi ou en dogme (qu'importe c'est finalement la même. Et voici dont quelques-uns qui m'accompagnent sur ce mois de janvier 2015
Tout d'abord un tiré à part, Ecrire un rêve de Gérard Farasse que Georges Monti m'a envoyé, il m'a donné envie de lire cet auteur que je ne connaissais pas. L'écriture est nette et ciselée tout à la fois.
Pascal Arnaud dont les Editions Quidam ont retrouvé de l'allant, ce dont je me réjouis, m'a adressé qu'en à lui Quelques Femmes de Mihàlis Ganas. Textes courts qui entre dans l'intime du lecteur. Puis, je ne saurai que conseiller Les Moutons Noirs de Jacques Nunes Teodoro et Le sourire des évadés de Fabien Sanchez respectivement parus aux Editions Le vent se lève et La Dragonne. Livres d'amis bien sûr, de compagnons d'éditions mais avant tout et par-dessus tout livres de vraie littérature et de littérature vraie. A lire d'urgence, en urgence ! Avec pour Fabien, compagnon des Rencontres du Livre à Dire, quand celles-ci existaient encore et essayait de promouvoir, entre autres, de jeunes écrivains, une sélection dans la liste Goncourt du premier roman. Enfin une réédition en poche, chez 10/18 du magnifique livre de Lovecraft Démons et merveilles et une découverte Chant du Cauchemar et de la nuit de Thomas Ligotti.
10 - Ce matin, au courrier reçois l'exemplaire papier du numéro 52 de la revista da academia de letras da Bahia - bel envoi, qui me touche. J'y redécouvre quelques-uns de mes poèmes traduit par Dominique avec beaucoup d'émotion.
Ce matin voyant ces deux photos sur la toile, J. avec ces amis en Belgique et N avec l'une de ses amies tunisiennes je suis - si c'était possible - très fier de de mes filles. Cet après-midi rassemblement au Havre avec Véro. et Patrick. Toujours un plaisir que leur compagnie. Y croise D.et sa femme avec qui, au fil de notre conversation, nous nous découvrons un nouveau point de convergeance. Nous n'en sommes qu'à peine surpris. A la gare croise O. Bouteiller qui me dit vouloir mettre en place une rencontre en mars/avril.
Poèmes ! Poèmes dites-vous ! voici un site qui les chante...
Hier, au Havre, beaucoup de monde entre la place de la mairie et l'hôtel de police. Aujourd'hui, 11 septembre, énormément de monde à Paris et dans les grandes villes. Mais c'est demain qui compte ! Qui reste à construire, ensemble... Et j'aimerai me tromper en affirmant que l'intelligence de nos politiques - leur humanité - ne sera pas à la hauteur de celle - spontanée - du peuple ; de tous ces "gens de la rue"... Dieu (quel qu'il soit, fasse que je me trompe !)

Dans cette image ne sont pas représentés les "athées, agnostiques, sceptiques et autres mécréants" (G. Minois), l'autre cible de ces derniers jours avec la communauté juive. Disons que, telle une divinité immanente, ils sont représentés dans chaque milligramme d'encre et chaque millimètre du dessin. Il faudra cependant les évoquer à nouveau, longuement.
Ces jours derniers,échange avec l'ami Abdou, très heureux de ces moments. Nous nous verrons sûrement en mai prochain. A la maison sans doute. Il me donne un texte pour le numéro autour de G. Cette amitié et cette fidélité est réconfortante.
Hier longue conversation avec M.Baglin sur les événements récents. Nous sommes d'accord sur l'essentiel par les temps qui courent ce n'est déjà pas si mal.
Puis, avec ML à Memeyer nous allons voir le Cirque Plume; Du bonheur ! De la poésie en mouvement. Une soirée qui fait du bien.  
 travaille sur le premier texte de 2015. Qu'en faire ? Qu'en adviendra-t-il ? Difficile. De plus en plus replié sur des textes déjà écrits, corrections, reprises avec ce sentiment d'inutile. Michelle B. a revu Navaja, Dauphine & accessoires. Son œil affûté plutôt que le mien, inefficace quand il s'agit de corriger mes textes. Je lui dois une fière chandelle. Suite à ses propositions, ses avis, je refais un dernier passage puis envoie le manuscrit (dernière mouture) à Alain Kewes. Je pense que le temps de pause s'imposera ensuite de lui-même. Deux livres en 2014, un en début 2015 ! Faire vivre cela devrait me prendre, je l'espère, le temps qui me reste une fois la famille, le boulot et... la revue abordés.
Je disais à Michel - même si c'est une connerie - qu'une reconnaissance sous quelque forme que se soit me ferait du bien actuellement. J'en ai moralement besoin. C'est bon ! Mais c'est comme ça.
22 - Conversation toute amicale avec O.B. Réel plaisir que cette simplicité due à une longue complicité. Me dit que La vie blanchit suit son petit bonhomme de chemin comme les précédents. Je suis un coureur de fond de la poésie. Me confirme qu'il y aura bien une tournée de librairie peut-être en compagnie de Claudio... Bonne nouvelle ! Il n'a pas encore lu Rue Monsieur Vincent mais je ne suis pas pressé, je suis dans mon "arrière-cour" pour je le crains un bon moment.
Week-end, venue de mon frangin Pascal. Nous fêtons en avance les 22 ans de J.
26 - Hier au soir, à Fécamp, rencontre autour de J.Moulin. Plaisir de se revoir. Peu de monde, grand dommage !
A. Kewes m'envoie le livre d'Amina Saïd et je reçois "L'égyptienne Couchée" de Farasse. J'ai de quoi livre pour un bon moment, d'autant que le temps me manque de plus en plus. Je me disperse ! Malgré tout, achevé les corrections et je continue de travailler - avec plaisir - sur le texte commencé, ce qui n'est pas si mal. Comme un bol d'air.
30 - Roland m'apprend la mort de Renée M. Beaucoup de tristesse et la "petite" joie de l'avoir eu au bout du fil courant décembre. Consolation aussi de se dire qu'elle a - peut-être - enfin retrouvé Jacques. Si je n'étais pas aussi mécréant je me laisserais peut-être convaincre de croire rien que pour cela.

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