vendredi 1 avril 2016

Nouvelles d'Avril 2016

En avril la revue A L'Index sera aux côtés de Jean-Louis Giovannoni pendant Tarn en Poésie.
Du 04 au 10 - Albi , une ville, de la poésie et des ami(e)s que demander de plus ? Une ville entre Lautrec et Cécile (Sainte) Magnifique cathédrale- forteresse en brique rouge mais aussi des rues, des maisons la place Savène et le quartier des espagnols (la madeleine)
La poésie de Jean-Louis tout ensemble lointaine et proche. Lointaine par la forme (peut-être) Proche par ce qu'elle véhicule et partage. Proche aussi par la façon dont elle le partage. 
Des amis - que je ne connaissais pas, sinon de noms (hormis Georges et Marie-Claude (Cathalo) mais qui aujourd'hui sont des "liens"

18 - Au courrier, une lettre de Bernard Noël qui me dit de fort belles choses sur "La Douceur du Sang cela me fait du bien. Continue le travail de mise en place du numéro Arpo. 


21 -A lire absolument : le dernier livre traduit en français de Don Carpenter.Un dernier verre au bar sans nom voilà ce qu'en dit Didier Jacob
 Il n'y a pas de super-héros chez Don Carpenter, mais des idéalistes qui, tous, ont gardé une âme d'enfant. Charlie Monel vit à North Beach, sur la côte Ouest. Il fréquente un cours d'écriture, mais il n'a pas le talent de Jaime Froward, une élève de sa classe, qui tombe lentement amoureuse de lui. Jaime est meilleure, mais Charlie a tellement de charme. Un peu bourru peut-être: «Je vais pas te draguer. Si je te plais, autant se désaper tout de suite et se mettre au pieu. On n'est pas obligés de passer par la case séduction ni toi ni moi», dit-il la première fois qu'elle vient chez lui.
Du coup, ils vont rester longtemps à se tourner autour sans savoir lequel va faire le premier pas. A Portland, Dick Dubonet, autre personnage du roman, est la star du moment : il vient de vendre une nouvelle à «Playboy» et ça s'est su dans la minute. Trois mille dollars, alors qu'ils payent mille cinq cents d'habitude. Pas étonnant qu'une jolie petite bombe accepte de finir dans son lit. Linda n'écrit pas vraiment, mais elle connaît tous les écrivains de la Beat generation. C'est d'ailleurs le problème. Chaque fois que Dick lui fait lire une de ses nouvelles, il a l'impression que Linda la trouve bien, mais pas aussi bien que si Kerouac l'avait écrite.

Grand texte inédit

De l'avis général, Don Carpenter était inimitable pour son style tellement simple et décontracté. Lui-même, d'ailleurs, ne manquait pas de charisme. Mais il y avait l'alcool, la dépression et le suicide au bout du compte, comme pour son ami et alter ego Richard Brautigan.
C'est en 1995 que Carpenter se donna la mort, dix ans après que Richard l'eut fait. A cette époque, Jonathan Lethem (il publie son nouveau roman sur la contre-culture américaine des années 1970 à l'Olivier) était un admirateur inconditionnel de Carpenter, dont il avait découvert les chefs-d'œuvre à la librairie d'occasion Moe's de Berkeley, où il était employé comme vendeur. Il était loin de se douter, cependant, qu'on lui demanderait de mettre au propre, vingt ans plus tard, le grand texte inédit de son idole, «Un dernier verre au bar sans nom».
C'est la version retravaillée de ce magnifique roman sur la vie d'écrivain que l'on publie aujourd'hui, augmentée d'une postface de Lethem qui cite une phrase de Carpenter : «Si je pouvais exprimer mes idées sur l'univers sans passer par la fiction, je le ferais.» Et Lethem de commenter: «Heureusement pour nous, il en était incapable.»
22 - Fin eu Nadja au téléphone. Nous avons parlé longtemps de choses et d'autres. Cela nous a fait du bien, je crois.
23 - Ce matin travaillé sur le n°31 de la revue. Cela avance ! Un courrier une enveloppe avec les flyers  de mon intervention à Thorigné. Il ont bien fait les choses, ça fait plaisir.
L'idée de rencontrer des enfants qui auront travaillé, mis en voix mes poèmes, de partager avec eux me ravit. J'en suis vraiment très heureux. Ne sont-ils pas les lecteurs de demain !
Long courriel d'Hervé Martin suite à la réception du n°30

Bonjour Jean-Claude Tardif,

Je vous remercie, j'ai bien reçu le  numéro.

Je ne peux m'empêcher de penser à Michel Héroult  dont j'ai pu lire qu'il était demeuré "spécial" au comité d'€™A L'INDEX..Michel m'avait conseillé lorsque j'ai commencé ma revue Incertain Regard. Je ne manquais jamais d'aller le rencontrer au marché de la poésie, j'aimais parler avec lui , il était chaleureux, convivial, vrai. Je ne le rencontrai que très peu mais je l'appréciais beaucoup. J'étais de ceux avec l'ami  Roland Nadaus  lui rendre un hommage amical à  la Maison de la Poésie de Guyancourt.

Je partage  l'avis de votre éditorial et le propos de Gérard Cathala me semble assez juste.  Le monde change... Mais les revues papier et le livre demeurent pour moi une vrai valeur. Lorsque j'ai commencé la revue Incertain Regard en 1997, je l'ai vite reproduite sur internet. A l'époque peu de site de poésie de qualité, c'était modeste mais les textes édités et  le  "fond" lui ont valu un signet la BNF! 
Aujourd'hui , on trouve beaucoup de sites de poésie et de revues numériques  de qualité . Mais il faut reconnaître que le microcosme poétique est devenu un espace de promotion et d'auto-promotion. Ce novpoète ? peut-être dont vous parlez. J'y participe en quelque sorte sur FaceBook  mais je m'interroge quant à  la suite de ma présence sur ce réseau.  La poésie est ailleurs... Beaucoup de textes bien écrits aussi , mais écrire bien suffit-il à être poète? peut-être est-ce là  le  "déficit du poème sur l'anecdotique" de Cathala?  Combien de ces poètes ont-il souscrit un abonnement à  des revues, acheté des livres...? Je m'étonne  toujours du grand nombre de "poètes" face à la difficulté de l'édition de poésie dont vous soulignez la précarité.

Je n'ai pas encore tout lu le numéro, notamment les nouvelles, mais j'ai apprécié les poèmes de Yakup Yurt , une belle poésie qui sait inscrire  avec simplicité le quotidien dans le poème,  les notes de journal de Gérard Le Gouic qui saisissent bien le fil de la sensibilité poétique, posent un regard fin et aigu sur les instants de vie, la présence d'une poésie de langue  étrangère. Les poèmes encore de  Leyla Al-Sadi, Michel Lamart, François Teyssandier,  Werner Lambersy, Thierry Lancien  pour ce citer que ceux-là , et que j'ai apprécié pour des raisons parfois différentes. J'ai aussi ressenti dans la petite anthologie portative un regard assez morose sur la vie et notre époque  quand d'autres poèmes qui suivent  s'inscrivent dans le refus, la résistance. Je n'ai pas encore tout lu mais c'est un beau numéro, éloigné aussi d'une poésie que l'on trouve ailleurs et qui est parfois plus distante, mais qui existe aussi et dit autre chose.
Bien cordialement.
Je n'arrive pas à me débarrasser de cette sensation de fatigue. J'en ai marre !
26 - Petit coup de fil à Roberto. Nous parlons comme il se doit du quotidien et du titre de Miguel. Je ne pourrais le publier - si tout va bien - qu'en 2017 lui dis-je et le disant je m'aperçois du retard et des engagements que j'ai pris. La revue est "ficelée" jusqu'au n°33. Le Tire-langue est en attente avec le livre de Chiara (et celui de Miguel par la suite) "Vues du train" est en stand by mais programmé (je n'ai pas le temps de le mettre en fichier il faudrait que je reprenne l'ensemble). Cela je le crains fait beaucoup. Sans compter la parution de Choisir l’Été qui vient de sortir en collaboration avec Jean Chatard. Premier titre d'une collection : Les Nocturnes ou compagnonnage furtif entre deux poètes ? L'avenir (et les ventes surtout) nous le diront.
- Les réseaux sociaux ont parfois du bon, retrouvé sur l'un d'eux mon ami Jean. Grand plaisir ! Souvenirs malouins, au temps où Eugène, lui et moi parlions de peinture, de Chavée devant des omelettes à la ciboulette et des verres de morgon.
30 - J'appelle Marie-Claude et Georges. Plaisir de les entendre et de prolonger les moments partagés à Albi.






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