jeudi 19 janvier 2017

Nouvelles de Janvier 2017

01 – 54 ans ! Dans un peu plus d'un an je serai plus vieux que mon père. Je donnerais beaucoup pour que cela n'arrive pas. Manque de courage !
Quand je regarde le programme prévisionnel de l'association Le Livre à Dire pour 2017/18, je suis saisi d'une certaine inquiétude. Deux, voire trois numéros de À L'Index (une voire deux Empreinte(s) autour de Patricia Castex Menier et André Prodhomme), L'ordre dans lequel elles paraîtront tout dépendra de leur avancée, et un numéro classique – Deux titres de la Collection Le Tire-langue : Miguel Casado/Françoise Canter ainsi que deux Plaquettes : Thierry Delhourme et Robert Nash. Tout cela bien sûr est une option haute. La réalité, qui tient avant tout à nos moyens, nous ramènera, sans doute, à de plus justes proportions ; nous obligeant à repousser quelques-uns de ces projets. Quoi qu'il en soit 2017 et 2018 sont d'ores et déjà quasiment clos. Seul reste à peaufiner le sommaire, déjà avancé, du numéro classique. Je ne prendrai plus d'engagement auprès de nouveaux auteurs avant, au moins la fin de cette année, et ce d'autant plus que Vues du train est toujours en attente... Longue conversation avec Werner en attendant J., que je suis allé rechercher chez une copine. Nous prévoyons de nous voir un week-end au Havre avec, ML.et P. Ce serait très sympa d'être ensemble du côté d'Etretat ou de marcher, avant un casse-croûtes amical, sur le front de mer du Havre. Reste à en fixer la date. Même problématique avec Jean-Louis et Rachel ! mais pour le moment le planning et la météo s'y opposent ...Ne pas oublier de rappeler JL... À faire !
Petit message de Luis M. il s'excuse de ne pas m'avoir encore envoyé les poèmes qu'il m'avait promis pour À L'Index mais il était parti au Chili, ceci explique cela.
Soir : Dîner en famille avec les filles (mais sans N. Toujours malgache). Cadeau ! Mais plus encore, ce qui me touche, s'est la carte qui l'accompagne et qu'elles ont signée. Larmes.
02 – Ecriture d'un petit texte ou courte nouvelle : Bonne et heureuse année.
Difficultés avec les poèmes de R.Nash. L'état confetti des originaux contraint M. à travailler sur les textes français que j'ai essayé d'établir vaille que vaille. Heureusement, je ne lui en ai fait parvenir qu'une petite dizaine... J'aimerais bien pouvoir également en donner une version italienne mais trop c'est trop ! ... Voir tout de même avec Elisabetta... à suivre !
03 – Carte de vœux de James S. Plaisir ! J'aime beaucoup James, outre qu'il soit un poète magnifique, son amitié n'a d'égale que sa gentillesse et sa discrétion.
La première Plaquette de la collection éponyme : Poème pour Gabriel Okoundji de T. Delhourme est en attente pour cause de trêve des confiseurs. Elle ne devrait cependant plus tarder. Il est néanmoins urgent de calmer le jeu, car la fatigue s'installe, et puis... le n°32 de la revue vient de sortir.
La collection Le Tire-langue souffre, faute de possibilité de diffusion sans doute, cumulée avec une inertie de certains auteurs. Aucune nouvelle, par exemple, de C. Dont pourtant l'ouvrage est de qualité si j'en crois les gens qui l'ont lu et qui m'ont fait part de leurs impressions. De sa part, il n'a suscité aucune réaction, même négative, ce qui me laisse tout à la fois pantois et dubitatif. En conséquence, il me faudra, après le Casado et le Canter, au regard de l'écho qu'ils recevront, des ventes, faire le point. Si la situation se répète, il devrais peut-être revoir le projet, l'arrêter qui sait malgré la qualité (reconnue) des titres déjà proposés (et de ceux à venir) et de leur facture. Il y a un moment où il devient évident que le bouche à oreille (pour peu qu'il marche) ne suffit plus ; un moment où il faudrait "se faire" éditeur à part entière, mais je n'en ai ni les moyens ni le courage...ni le temps.
P. me communique la participation de Pierre D. Pour le numéro Empreinte. Beau texte !

04 – M.L. est partie reconduire J. en Belgique.
Achète le troisième volet de la suite napolitaine de E.Ferrante pour ML et la correspondance Malraux/Camus pour moi. Passe voir, en coup de vent, les copains au Bagatelle, pas le temps de rester déjeuner.
Les premiers échos m'arrivent concernant le n°32 et cela fait du bien ! À L'Index est une revue confidentielle et sans doute le demeurera-t-elle – faute de temps et d'entregent – mais ceux qui la connaissent, semblent l'apprécier, cela me suffit. Espérons toutefois que leur nombre soit en constante augmentation. Pouvoir continuer à publier un numéro après l'autre, avec toujours le même souci de qualité et de lisibilité sur le fond, et peut-être, disons-le, d'élégance sur la forme, me va très bien. Je me rends compte que le fait de poursuivre la revue me rend moins amère la fin des rencontres-lectures qui d'une certaine manière, m'a été imposée.
Longue conversation avec Jean-Michel M. 2016 a été pour lui une année intense sur le plan pictural. Une année de tristesse aussi avec la disparition de sa mère. Nous en parlons longuement.
Long échange avec mon oncle C. Grand balayage et nouvelles de la famille, que parfois je n'ai pas revu depuis plus d'une décennie.
V. m'apprend que maman vient d'être hospitalisée ; on devrait s'appeler plus souvent, pour autre chose que de mauvaises nouvelles. Il faudra que j'y sois vigilant. Sommes inviter chez Ch. Le 7.
05 – Courriel de Michel C. qui m'annonce la publication d'un de ces manuscrits dans une maison d'éditions parisienne. Il a l'air si heureux que je n'ai pas le courage de lui dire d'être prudent avec cet éditeur. Son travail mériterait, je crois, mieux. Je suis assez content d'avoir contribué à ses premières publications en le mettant en relation avec Robet D. Mais la question est : Qui publie de la poésie aujourd'hui ? Je veux dire qui publie de nouveaux poètes ! Hormis les revues qui leur donnent une (petite) chance avec leurs faibles moyens.Ceux qui le font, ne le font jamais au compte-gouttes, avec des "valeurs sures" comme ils disent ou, sont très vite débordés et se constitue une écurie d'auteurs. Bref les places sont chères.
Appelé Jean Le Boël pour le numéro consacré à P.
Fait le point avec les instit. en vue des interventions à venir
Tous les envois abonnés sont faits. Les frais postaux sont à la limite du soutenable !

06 – Crève !
Longue conversation avec J.Louis. Pense venir en févier avec Rachel. Plaisir a priori. Il me dit avoir rencontré au salon L'Autre Livre quelqu'un qui l'avait découvert par le biais de la revue À L'Index. Heureux de voir que la revue sert encore à cela.
07 - Ecole maternelle de Bolbec. Matinée entre poésie et contes. J'aime ces moments-là. Les regards des enfants qui écoutent les histoires... de leurs maîtresses aussi, parfois. Sensation que le monde de la parole et de l'écrit à encore sa place. Certitude qu'il a affaire avec le monde de l'imaginaire contrairement à celui de l'image. Sans la parole et le "réceptacle" de celle-ci, le livre ; plus d'imaginaire. Juste de l'image donnée...un "présupposé imaginatif".
Soirée chez Ch. avec ML. Heureux de se retrouver après quasiment dix ans. La vie a parfois de ses traverses. Je parle trop, bois de même. Je ne suis pas au mieux de moi-même, trop exubérant. ML m'en fait le reproche, je proteste pour la forme mais elle a raison.
08 – Journée passée à corriger le rapport de stage de J. Tout ce que j'avais fait la veille est passé aux oubliettes. Mauvaise manip ? ... Bref tout est à refaire ! Des échos (très) positifs sur le n°32.
J.Marc. me téléphone, Cl. et lui trouve le numéro "très bon". Je lui dis que je pense de plus en plus que la revue sera peut-être recherchée par les collecteurs qu'ici quelques années. Ce n'était pas une volonté au départ, mais les petits tirages font que certains numéros sont déjà difficiles à trouver. La fidélité des lecteurs me console un peu de leur rareté. Autre évidence pour moi, la revue (et les autres publications) occultent peu à peu mon travail d'écriture. Je perçois pleinement ce que me disait, il y a quelques années, Michel Héroult me parlant de La Nouvelle Tour de Feu et de la façon dont elle l'avait "accaparé". J.Marc me dit qu'il en allait de même pour Jacques S. et son Cri d'Os ajoutant, à mon intention : "mais c'est aussi ton oeuvre..." Sans doute, mais...
09 – Ce matin, envoi de textes à E. pour traduction. L'idée de retravailler ensemble sur une quarantaine de poèmes me plaît bien. Appel Gabriel pour le tenir au courant. La plaquette de Thierry sera livrée demain.
10 – Poème pour Gabriel Okoundji vient de m'être livré. Je trouve la plaquette élégante et dans la droite ligne de la revue. Cela me plaît ! Réussi à joindre Anne-marie et Jean-Albert.
E. m'envoie un courriel d'acceptation, en avant toute ! Elle me dit avoir été très prise par des activités théâtrales et me demande un peu de temps. Rien ne presse !
12 – Sur ma boite, demande de biobibliographie émanant de l'Atelier du Gué pour le projet Estienne et de La Factorie (maison de la poésie). Je ressors les mêmes, quoi dire d'autre... Et surtout : QUOI DIRE !
13 – Avec ML dans la petite salle du Volcan assiste à la représentation de Bienvenue en Corée du Nord. C'est un bonheur que celui de rire.
14 – François V. M'envoie (comme à l'ensemble des participants) différents projets de couverture pour le livre collectif : Le banquet des absents aucune ne me plaît vraiment, J'opte dont pour ce qui me déplaît le moins... et demande une épreuve de mon texte.
15 – Patricia me fait parvenir le textes de J.P. Siméon. Le bonhomme n'a pas forcé son talent. Certains poètes sont comme certains vins, parfois on paie l'étiquette. François V. M'envoie les épreuves de mon texte, j'ai bien fait de les demander.
Prise de contact d'un certain Yann pour me demander de participer à un projet de groupe, avec pour thème Le Havre. Il me dit avoir eu mes coordonnée par la Drac. Je me demande s'il n'a pas travaillé au collège. S'il s'agit de la même personne, les poèmes qu'il m'avait alors soumis lorsque nous nous étions rencontrés, m'avaient, si je m'en souviens bien, laissé un peu dubitatif. 2017 semble vouloir, pour moi, l'année du collectif. Je contacte Jacques Moulin, un local de l'étape. Pour ce qui me concerne, je vais essayer, Le Havre cela fait 25 ans que j'y travaille, si bien que l'on me classe comme poète havrais ce qui est assez amusant, mais... Courriel de N Belios qui est ravi de sa publication en français dans la revue. Après Ettore Fobbo, cela fait plaisir !
J. arrive ce soir !
17 – Envoi du texte de Hervé D. Pour le numéro de la revue consacré à André Prodhomme. Surpris : il est en prose.
18 – Courriel de Jean C; qui me dit qu'il a eu Jean-Marc C. Au téléphone. Son souhait qu'on viennent, Jean-Marc et moi, le voir chez lui, passer un moment. D. Partant au Québec quelques temps, il doit craindre la solitude ce qui est compréhensible. JCB me dit que Philippe B. Est aux anges après la publication de ses notes dans A L'Index et l'écho que lui en a renvoyé J.L.Trassard. Il peut, en effet, en être légitimement heureux. Par ailleurs, il me dit qu'il a reçu les actes du colloque de Cerisy-la-Salle consacrés à F.J.Temple. Hier, fin des débats minuit. Belle soirée !
19 – Ce matin courriel de François V. Suite à la relecture du texte à paraître dans Le Banquet des Absents. Il m'écrit : Salut Jean Claude, Je viens de relire ta contribution sur Biata, c'est tout toi et c'est tout lui.
Je suis très ému, merci. Je suis heureux si j'ai pu faire passer "du sensible" à travers ce texte.
Message de Gabriel. Beaucoup d'émotion dans sa voix, il a reçu les exemplaires de Poème pour Gabriel Okoundji
20 - Maman de nouveau hospitalisée depuis mardi.
J'envoie une proposition de textes courts ou poèmes en prose pour le projet concernant Le Havre.  
27 – Reçois le livre de poèmes de Jacques Nuñez Teodoro. Force. Une poésie engagée, mais engagée sainement ! Une poésie qui milite en faveur de l'homme, des gens de peu, ceux que lui comme moi nous aimons. Ceux qui servent de variable d'ajustement de leurs économies libérales auprès avoir fourni, dans siècles durant de la chair pour leurs canons. Au final, l'économie (ultra)libérale n'est pour eux, pour nous, qu'aucune autre forme de mort (lente cette fois) qui insidieusement nous fait enterrer tout ce en quoi nous avons cru. Ecrire pour ne pas oublier qui nous sommes !
28 – Mort d'Emmanuelle Riva. Je me souviens du choc qu'a été pour moi Amour
Lis L'homme aux lèvres de saphir de Hervé Le Corre.
Un polar ! Mais outre cela, une écriture et une description intéressante, et documentée me semble-t-il, du Paris de 1870. Je me régale.
29 – Hamon remporte la primaire. A quand la recomposition du paysage. Entre pourriture affairisme et corruption de tous poils dont les premiers concernés, impliqués, s'offusquent les démocratie sentent, malheureusement, de plus en plus le cadavre. Prions pour que Lazare existe, mais si !
Ecoute Jacques Weber face à Laurence Parizot, amusant ! Quelque part les deux faces d'une même pièce, d'un même banknote. C'est toujours au autres qu'on donne le change. Je me demande, cette fois encore, à combien s'élèvera leur commission ?
Michel C. M'annonce son départ, en s'en excusant presque. Je l'envie moi qui en plus d'être immobile physiquement, le devient de plus en plus intellectuellement même si je n'ai jamais été très vif. Je me raccroche à mes petites activités comme un intégriste à son hostie.
Message de Miguel Casado, il faudrait que je trouve du temps pour achever la correction et écrire aussi à F. Canter pour la tenir informée. De toute façon pas de date de parution définie. M me dit qu'elle a achevé le travail sur les poèmes de Nash. Difficile compte-tenu de l'état des originaux. Je la crois sans difficulté.
Des "propositions" de textes pour la revue mais peu d'engagement de ces mêmes proposants à la lire. Ainsi vont les mots et leurs débagouleurs !
30 – J. A 24 ans aujourd'hui ! Inquiet pour ma mère de nouveau hospitalisée. Isabelle m'apprend le décès de la maman de G.
J'appelle Jean, il me dit : "je suis seul avec ma chienne..." Je lui propose de passer avec J.M. le 16, "... tu ne peux pas venir avant..." Je lui promets de passer avant, reste à trouver quand.
Rappelle Claude A. Qui m'avait laissé un message. Plaisir de s'entendre nous ne l'avions pas fait depuis Ferney.
Appelle d'une ami de N.B. ne parvint pas à me faire parvenir ce qu'il doit me faire parvenir. Elle se propose de jouer les intermédiaires pour qu'il puisse obtenir les exemplaires de la revue qu'il désire. Je la remercie de sa démarche qui rend, tout simplement, possible les choses.
31 - Annie Saumont est morte aujourd'hui. Je suis très triste. Je me souviens de sa gentillesse et de sa simplicité quand nous l'avions accueillie aux Rencontres du Livre à dire. Comment il m'avait rassuré alors que j'étais m'intimidé à l'idée de la questionner. Annie Saumont n'est plus et déjà je suis en manque de nouvelles.














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