mercredi 1 octobre 2008

Carnet de Route 10

01 - C'est un temps pour l'école du renard.
03 - Naissance : "Les Métamorphoses du Corps Noir" seconde collaboration avec l'ami Jean-Louis - Dans la série la Démocratie est en marche nous vivons une &poque formidable deux signes : Poutine r&habilite le Tsar Nicolas II En Italie Berlusconi fait de même avec l'architecture mussollinienne à quand le transfert de Laval au Panthéon ? Nicolas (1er) fais-nous ça! juste après avoir reçu il papa qui fût membre rappelons le des jeunesses hitlériennes avant d'être responsable de la doctrine et de la foi au Vatican - soit Grand Inquisiteur - à l'Elysée, un pas de plus, un peu de cohérence... que Diable! J'allais dire de cohésion européenne... Subprimes : les français middle class (ce qui en reste) banquent aussi. Je n'ose plus aller voir mon banquier, trop peur de m'apitoyer, sensibilité exacerbée direz-vous, on se demande pourquoi...



Parce qu'un petit dessin vaut souvent mieux qu'un long discours, en voici un paru dans la presse québécoise. Le regardant ne soyez pas envieux, ne nourrissez pas d'acrimonie contre la vieille Europe, n'allez pas penser : "Ils font tout mieux que nous aux States" Je vous rassure, réjouissez-vous ! ... On a les mêmes à la maison. Nos banques aussi vous allons les soutenir leur faire du bouche à bush néo libéralisme oblige qui privative les + et distribue les soustractions au plus grand nombre (on dit aussi nationalise les pertes, les déficits, les cracks) la récession . Mais pas de crainte nous dans l'hexagone nous sommes parés puisque ne nous l'a-t-on pas dit et répété nous avons un bouclier défiscalisé : le livret A tout faire ...Rien décidément ne nous sera épargné. A par ça aujourd'hui temps de chien à ne pas mettre un corniaud dehors, c'est sans doute cela qu'on appelle une contradiction dans les termes.
08 - Reçu le premier tome de la poésie complète de JeanOrizet avec une aimable dédicace de l'auteur, "Avide d'elle avilie" d'Hervé Delabarre dans une belle édition ; si je connaissais les poèmes cet envoi avec sa dédicace m'est cher car il me ramène des années en arrière, période du "Nouveau Marronnier" où ma jeunesse était l'excuse de ma naïveté et où je croyais en la poésie comme l'on se voue au sacerdoce. Il suffisait de croire pour ... Il y avait finalement quelque chose de pascalien dans tout cela aujourd'hui j'y crois peut-être parce que ne plus y croire serait contre-signer un sentiment d'échec sur un pan entier de mon existence. Enfin ce n'est sans doute pas tout à fait aussi simple, aussi manichéen, croire ou ne pas croire. Finalement écrire c'est une imprégnation. L'encre est bue tout à la fois par le papier et les tissus. On finit peut-être par faire un avec ses personnes, être le personnes de ses "créations" littéraire qui sait ! Reçu aussi les dessins de substitution de Jean-Max. 18 h Rencontre Lecture à la Galerne, "le café" est comble ! Werner est là, surprise, je suis si ému, heureux de le voir, de le voir là à mes côtés depuis bientôt trente ans : L'amitié. Discret, en retrait assis sur une banquette rouge, devant un verre de vin. Jean-Pierre et Michelle aussi ont fait le déplacement de Dieppe, eux-aussi me réchauffent de leur présence ils font partis de ces proches, ces nouveaux venus dans la sphère du privé, avec qui nous nous sentons bien ML et moi tout comme Georges et Françoise ils font partis d'une sorte de famille "rencontrée". Sont présents également Gérard Bonhomme et son épouse ce qui me fait plaisir et beaucoup de lecteurs inconnus aussi - Moments partagés., je suis heureux même si à la fin je ne sais pas si j'ai répondu à ce qu'étaient venus chercher tous ces gens. Dîner avec Jean-Pierre et Michelle au Picardie Werner n'a pas pu rester son dernier train était à 19h50. Nous parlons de la Sorbonne-Plage, de la pointe de l'Arcouest des Langevin, Joliot-Curie que Jean-Pierre a connus enfant - Nous évoquons nos projets respectifs, lui en déborde. Cet homme est fou et j'aime sa folie, c'est revigorant! Je regrette d'autant que Werner n'ait pu rester je crois que la rencontre aurait été belle ... Ce n'est que partie remise j'en suis sûr. H. me dit dans la voiture alors que nousallons chez Hamou que "j'ai de la chance d'avoir des amis comme ça"... Je crois bien qu'elle a raison.
09 _ Jean-Marie Gustave Le Clézio prix Nobel de littérature, bonne nouvelle (surtout pour lui) l'ai peu lu mais c'est un vrai écrivain plus occupé du mot que de l'image l'inverse de deux amas de particules qui correspondent ces jours ci par média superposés
10 - Au courrier dernier livre d'Amina Said, très beau! et les "pages insulaires" A4 de JMB deux coquilles d'impression dès le premier article ainsi que quelques exemplaires papter de "Les métamorphoses du corps noir" que m'a envoyé JL pour ma part lui ai adressé le texte qu'il me demandait pour evazine sur ce projet commun. De plus en plus d'insomnies.
Week-end passé autour de la maison, achevé la rénovation du ravalement avec Jean-Baptiste ainsi que les volets. Moments sympa. Dans les intervalles retravaille, redécouvre "La Chair des Masques" avec étonnement - Ce recul sur sa propre écriture s'est une drôle de sensation. O. m'ayant dit qu'il comptait me mettre au catalogue en 2009 mais qu'il ne savait pas quoi choisir, hésitait entre plusieurs manuscrits - Doit me rappeler d'ici à trois semaines
13 - Appel de O. confirme une parution en 2009 (septembre) et me fait part de son choix. Juste avant un petit passage à l'hosto cela me donne un peu de courage. Suis fatigué sans arriver à dormir. Souci les livres d'Alexis ne sont pas arrivés à la Galerne (commande passée le 01 octobre) j'ai beaucoup de mal à comprendre les éditeurs qui bien qu'ayant des difficultés à vendre leurs livres, tardent ou même oublient d'honnorer les commandes que l'on peut leur passer... Enfin nous verrons peut-être m'inquiète-je trop tôt.
18 - Moments agréables avec Alexis nous nous connaissons finalement fort peu. Sa discrétion fait le reste cependant il me semble que quelque chose vrai passent entre nous notre amitié commune avec yves et avec une conception honnête de ce que nous entreprenons et ce même si nos trajectoires sont différentes. Lecture superbe, soirée interessante (dixit ML) qui ne peut pas être soupçonnée d'indulgence - Peu de monde mais M Delabouglise (ARL) et Mme Hervé attachée à la culture de la Mairie.
Bretagne du 25 au 31. Il pleut, petite bruine. Gros coup de vent l'odeur de la salicorne comme un plaisir continu, constant. Du bonheur pour nous tous. Le 28 dîner avec Jean-Albert et Michelle à Plestin-les-grèves; l'amitié mais la rencontre aussi nous nous voyons si peu, si ce n'était ce bouquin en commun qui lève nous ne nous serions peut-être pas encore vu cette année ; écrire à peut-être du bon. 30 Passé la matinée chez Kenneth et Marie Claude White au champ blanc. Kenneth relit,classe et range trente en de correspondances pour les donner à l'IMEC. Comme à son habitude, à même le sol des petits tas d'enveloppes sous des pierres de toutes tailles et forme. L'anglaise en bas, la française à l'étage me dit-il en riant. Pour accéder aux fauteuils de son bureau-bibliothèque (à moins que ce ne soit l'inverse) nous executon tous trois une sorte de ballet contemporain et bref ... Rires, discussion... Nous parlons d'Ernest (Renan) Marie-Claude me dit avec le sourire que Ken est persona non grata à Tréguier à cause d'un chapître de la "Maison des marées" (à lire). Vendredi après-midi première rencontre avec Jean-Louis. L'homme me fait penser à l'ami Simonomis allez savoir pourquoi. Il est bon de se rendre compte que l'amitié ne s'est pas trompé, et que l'on a bien fait de lui faire confiance (de se faire mutuellement confiance) Merci Jean-Louis.


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