samedi 4 avril 2009

Carnet de route 04/09

01- C'est jour de poisson, au courrier les épreuves de la revue et celles de "Ordinaire & Alentour" Le soir JMM m'appelle pour me dire combien il a aimé "Les Jours, Père" avec Philippe nous seront donc réunis tous les trois sur ce texte j'en suis très heureux pour ce court récit et pour ce père qui me manque tant. H. est étonnée de me voir reprendre quatre fois un texte (une nouvelle) depuis trois jours, écris de nouveau avec un certain plaisir. Mais les temps vont être aux corrections.
02 - Corrections à deux voix et au téléphone avec JMM. Nous tombons d'accord sur la photo de couverture. Il a reçu un coup de fil d'O. qui lui a redit combien il aimait ce texte si tout le monde est d'accord c'est plutôt de bon augure. Espérons que les lecteurs possiblement futur partageront cet avis...
03 - Récupère André P. a la gare. Très heureux de le voir il vient pour Roland, la soirée du Livre à Dire nous déjeunons, puis petit tour par Cuverville et Etretat - Roland et Sim arrivent à 18h. Impression de le connaître depuis longtemps ( on s'est vu 3 fois en 20 ans) Soiréé sympa trop peu de monde sans doute 'mais de qualité enfin... nous avons fait un G12 plus utile sans doute que leur G20, qui hormis des gargarismes ne débouchera, je le crains, sur rien de bon pour les petites gens que nous sommes.
07 - Tremblement de terre en Italie, dans les Abruzzes. 270 morts et des milliers de blessés, des villages ravagés - B. président du Nord se rend sur les lieu et dit "Ils ont tout ce qu'il faut ici, il faut prendre àa comme un weed-end en camping" un sinistré dit simplement désabusé "on à l'habitude de l'humour de Monsieur B. Je ne pense pas qu'il soit cynique", la voilà la vraie ligne de fracture entre l'Italie du Nord et celle du Sud. Reçois Avis de Passage de José Millas-Martin. JM me demande un poème manuscrit "le koala" pour sa classe à laquelle il donne à lire ma poésie. H. m'apprend que mes textes "le bestiaire" et "A Contre Fruit" ont fait aussi l'objet de lecture et de poèmes-affiches dans certaines classes de 6ième de son collège - La poésie vit quoiqu'on en pense ! Je suis heureux que la mienne en face partie.

28. Vu ce midi L. à La Galerne. Lui offre tous mes voeux de bonheur. Elle s'étonne que je sache et m'annonce qu'elle quittera la ville en juin pour E. son lac et les plaisirs du canotage. Un charme de moins au Havre qui n'en compte déjà pas tant. Retour de Fès. Pourquoi ai-je la sensation que là-bas je puis encore croire en l'humain, alors que cela ne m'est plus possible ici. L'installation pourtant n'y a guère possible. Je ne parle pas arabe, ni thamazir de plus je pense que l'installation changerait la perceptive. Au retour une carte de W. « tu me manques m'y écrit-il... » cela m'en rend heureux. Une amitié jeune de 30 ans . Une lettre de SB qui me remercie d'avoir souscrit et me dit qu'il espére pouvoir venir pour une « rencontre » la première tentative m'ayant avortée ; je ne suis pas sûr pour ma part d'en avoir encore l'envie. Il y a quelque chose « d'intéressé » qui m'ennuie dans tout cela. Lis André Blanchard, un Calaferte serein, débarrassé de la Bondieuserie qui souvent m'ennuie chez Louis dans ses carnets – Etapes par exemple -

Aucun commentaire: