samedi 17 juillet 2010

Carnet de route 1007

01 - Départ pour les Alpes. Marches en montagne une bonne façon de prendre de la hauteur.
09 - Malade (empoisonnement)
11 - Finale. Une équipe sur le terrain face à onze individus venus là pour casser du bonhomme. Le jeu (car s'en est un) n'en sort pas grandi mais que peut-on vraiment attendre du foot aujourd'hui.
13 - La fête nationale est avancée au village. Feu d'artifices et orchestre sous le kiosque, cela me fait penser à Constance. Il fait doux.
Ecris beaucoup, plus en tout cas que je ne l'aurais pensé. Des poèmes surtout. Mais aussi quelques notes pour tel ou tel texte. Lis aussi : Roger Vaillant, Erri de Luca, Gyles Brandreth.
Nuit du 14 au 15 - Suis avec A. Césaire qui me demande des contreparties de métaphores et me parle d'Anabase. Plus tard nous sommes tout les deux dans une rue de grande ville, sur un banc, côte à côte. Il est vêtu d'un costume gris, d'une chemise blanche ; porte une cravate que je ne sais pourquoi je devine rouge, en laine tricotée. Il sourit en écrivant des vers, sur une surface qui tient tout à la fois du tableau Veleda et du panneau d'affichage. L'un me reste au réveil : Le sang lourd du guépard". Il me parle des mots, sourit de nouveau. Rêve étonnant réel pour moi (qui ne rêve presque jamais) encore ce matin, en écrivant ces lignes, il me plaît de croire que j'ai passé du temps en sa compagnie.
14 - Sommes montés aux Auberts alors qu'en bas, à Gap et Sisteron La petite reine suait sang, eau et anabolisants. Fraîcheur au "Pré des Charmettes (1800m). Ici les lieux portent les noms de ceux qui les habitent ou les ont habité : Les Auberts, les Jubias, les Borels... Qui étaient ces gens, qu'auraient-ils à nous dire ?...

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