dimanche 5 juin 2011

Nouvelles de Juin

Lecture : Trouve par hasard en attendant le début de la séance du dernier Allen, un petit livre "Le noyau d'abricot" qui regroupe quatre inédit en volume de Giono - publiés dans les années 20 en revues ou journaux - Giono d'avant Giono mais annonçant Jean le bleu première manière (pas mon préféré je dois dire) mais quand même quel bonheur de lire cette prose (même non encore aboutie) quelle joie de lire un écrivain vrai. Si vous aimez Giono allez-y voir !
(Le Noyau d'abricot - Grasset - 5€)
Nous continuons avec Jean-Michel nos échanges de "Visages" sans doute une galerie plus importante que prévue. Cela me tient debout alors même qu'Olivier vient de me faire savoir qu'il ne prendrait pas le manuscrit que je lui avait fait parvenir me spécifiant qu'il ne s'y retrouve pas que les textes (courts) dans mon esprit mériteraient pour certains d'être amené jusqu'au récit. Son coup de fil me laisse partagé entre le plaisir de notre conversation et la déception qu'il n'est pas perçu la complémentarité des textes ; mais sans doute en suis-je coupable - Déception cependant ! - Cet après-midi JAG amitié ! mais pas grand chose à se dire, ma faute aussi !
25 - Feu de la St Jean, sentiment d'enfance quand en famille nous allions de voir à Rennes. N. y fait un spectacle équestre. Bon enfant que tout cela. Voilà qui fait du bien après les tensions de la semaines et la blessure de l'après-midi. Il faudrait (faudra) que je me blinde ; à bientôt 50 piges il commencerait à être temps mais il semblerait que je n'ai pas le "mode d'emploi" pour ça. Certains diront que c'est un bien moi, je pense de plus en plus que c'est un handicap (majeur) aujourd'hui... Fatigué vraiment !

Premières réactions autour de "Guanahani" qui me font chaud, elles viennent de Renée Moreau et de Bernard Noël
8 - Mort de Jorge Semprun hier , je l'apprends ce matin. Beaucoup de peine ! La dernière fois je l'avais rencontré à Nancy, j'y repense avec émotion ! Je pleure en conduisant ma voiture. Il reste ses livres, l'émotion et les combats qu'ils portent - mais disparaît avec lui un intéllectuel au sens le plus noble du terme. Pourquoi pensé-je (comme un filiation à Claudio Magris) il partage tous deux l'honnêteté du raisonnement et le désir d'objectivité ce qui nous change des fantoches que nos dirigeants et nos médias voudraient nous faire prendre pour des intellectuels et qui ne sont que des vessies si gonglées d'elles-mêmes qu'elles finiront par éclater, crever telle la grenouille bien connue.
Au revoir Monsieur Semprun!
10 - Coup de fil à Georges M. surprise d'entendre une voix féminine au siège des éditions, les choses n'iraient-elles pas aussi mal qu'il s'évertue à le dire ? J'en suis heureux pour lui si c'est le cas (étonné qu'il n'ait pas réembauché Marie-Claude) Bertrand aurait-il une analyse moins faussée que je ne souhaiterais le croire (naïveté de ma part ?)... Il semblerait par contre que la situation de Pascal soit, elle, délicate. Comment l'aider efficacement ?
Acheté ce midi les deux derniers tome du "Labyrinthe Magique" de Max Aub. A découvrir d'urgence pour ceux que ne connaitraient pas ce monument sur la "Guerre d'Espagne" - 6 tomes - et une bonne manière d'aider un éditeur (petit) qui fait un boulot phénoménal : Les Fondeurs de Briques.
25 - Ce matin, retrouvé sur une pile de documents une partie des trois nouvelles sur Naples ainsi que la plus grosse part du "Bestiaire" (3ième & dernier) textes que je pensais irrémédiablement. Un peu de baume en un temps où tout me semble difficile. Il ne me reste plus qu'à reprendre et achever "Vernantes" et l'écriture pourra peut-être se faire de nouveau belle. Hier long échange avec JMM, nous parlons des "visages" il me dit qu'il verrait bien un livre autour de ces 27 gueules moi aussi tant les clichés sont beaux mais qui pour publier cette aventure ?.
Joël Glaziou m'écrit qu'il publiera ma nouvelle dans le numéro 39 de sa revue "Harfang". JMB me dit que le texte que je lui ai envoyé pour Les pages insulaires lui plait beaucoup. Grand plaisir que ces invitations à participer, signe que l'encre répandue depuis des années maintenant m'a pas été simplement - et entièrement - bue par l'épaisseur des buvards.
Fin d'année scolaire. Attente des résultats. N. sait déjà que Rennes l'accepte (moindre mal)
25 - Feu de la St Jean ! il y avait si longtemps. Cela me ramène à l'enfance quand nous allions le voir en famille, à Rennes. N. y fait un spectacle équestre avec une troupe de cavaliers. Moment de détente après une semaine éprouvante et un après-midi difficile. Il faudrait que je me blinde à bientôt 50 piges il serait temps mais je crois que je n'ai pas trouvé le "mode d'emploi" Certains penseront que c'est bien. Moi j'ai de plus en plus tendance à penser qu'il s'agit d'un handicap (majeur) enfin je le ressens de plus en plus ainsi. Fatigue!
Retrouvé dans mon capharnaüm, au hasard d'un "rangement" aléatoire une partie du 3ième et dernier bestiaire et des trois nouvelles de Naples. Soulagé! J'avais dont tiré des moutures intermédiaires...
29 - Les deux journalistes sont libérés. Ce midi lettre de Frédéric-Jacques Temple.

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