vendredi 20 janvier 2012




La poésie se meurt les poètes aussi... Le passage 2011/2012 a vu non pas la perte du Triple A épiphénomène au regard du temps qui passe et de la très relative "longévité" de la "science économique" mais la disparition des poètes. De quelques-uns de ceux qui n'ont de cesse de nous tamener à l'essentiel ; un mot, ce qui fait sens et en conséquence : Vie. Qu'ils les aient étirés ou exprimés, qu'ils en aient joué ou qu'ils les aient manié avec la déférence qu'ils pensaient leur devoir. Ils nous ont à travers eux conduit à nous-mêmes, au meilleur de nous-mêmes. Je pense à eux parce que par leurs textes ils sont une partie de ce que je suis aujourd'hui . Jean L'Anselme s'est en aller au passage de l'an, Michel Héroult le 12 de septembre. Est aussi parti José Millas-Martin. Avec tous les trois, j'avais partagé des moments, des aventures en poésie* Les ont rejoint également dans cet entre-deux Raymond Jean et bien d'autres encore... On en a si peu parlé dans tout ce bruit de chiffres ... Alors ce petit billet...


(consulter aussi le site de la maison de la poésie de Guyancourt ainsi que celui d'Evazine)


* Avec Michel Héroult nous avons vagabondé pendant plus de dix ans autour de "A L'Index"

*José fut le préfacier du "Bestiaire de poche & d'ailleurs

* L'ami Jean est venu aux "Rencontres du Livre à dire" en 2001 (photo)

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