lundi 30 janvier 2012

Nouvelles de Février 2012


Février commence avec frimas et froidure, de quoi avoir le moral en berne et les pieds glacés - l'un n'empêchant pas l'autre sans en être pour autant son corollaire. Je poursuis la lecture de La Nouvelle Chronique Fabuleuse d'André Dhôtel (piqûre de rappel nécessaire que de lire cet auteur quand on veut comprendre ce qu'écrire veut dire) André Suarès et son Péguy m'attendent sur le chevet une belle façon - pour moi de continuer cette année -
Ce matin appel de Olivier B. cela faisait lurette que nous ne nous étions pas parlé (faute de temps sans doute) depuis la lecture à Romorantin le 14 février de l'an passé. Nous parlons de ses projets éditoriaux avec Claude, je m'en réjouis, un journal ; hâte de lire ! Nous parlons aussi de la réédition en Italie chez Kolibris de "L'homme de Peu" (L'uomo da Poco) dont je recevais ce matin au courrier mes exemplaires d'auteur - 2 - (la aussi c'est peu!) mais... Après la sortie hier de l' Anthologie aux éditions Ndzé et avant la rencontre-lecture du 04 à Royan ; Février me plaît bien !

Guerre d’Espagne, la mémoire familiale
Samedi 4 Février 2012 - 18h00La Librairie du Rivage - Royan
Guerre d’Espagne , la mémoire familiale
Samedi 4 février 18:00-19:00
Le 26ème dossier des librairies Initiales est consacré à la littérature inspirée de la guerre d’Espagne et de ses lendemains, pour paraphraser Bartolomé Bennassar. Ce numéro réunit entretiens, notices bibliographiques et une nouvelle inédite d’Alfons Cervera. A l’occasion de sa sortie nous sommes heureux de vous inviter à rencontrer Roberto Castillo et Jean-Claude Tardif, dont les contributions éclairent la mémoire familiale de la guerre civile, largement évoquée dans ce dossier.
Hasta luego !

Alors que je me réjouissais de ce début de Février, voici mon enthousiasme tempéré par les conditions météo. Je n'irai pas à Royan cette fin de semaine, la neige annoncée sur l'Ouest me fait reculer. Le trajet en voiture (1200 Km) me semble "inopportun", je souhaite que ça ne soit pas mal interprété car je suis tellement déçu. Hier, journée à l'hôpital avec J. Urgence, scanner, angoisse - Février ! Coup de froid sur un optimisme qui chez moi pourtant est loin d'être une constante. Moralité : me méfier, même des petits bonheurs. 02 février appel d'Olivier qui me fait fort plaisir et ce matin avec la neige, le petit paquet annoncé. Trois nouveautés de La Dragonne un Simon Marsella (que j'aurais tant voulu faire venir) "On les aura à l'usure" un Philippe Longchamp et "La Fuite" de Myriam Montoya. Les livres sont toujours aussi beaux. Coup de fil de Jean-Albert et de JMM. Avec qui nous convenons de proposer notre dernier travail commun à... Olivier justement ! Le monde est petit quand on désire qu'il le soit.
Mon "défaut" de Royan me navre, me turlupine et m'exaspère même si je reste convaincu que c'est là la bonne décision mais ... Travail à la confection du n°21 de "A l'Index" longue haleine ! taper les textes sous format, boulot ! mais plaisir aussi de voir quelques amis nous confier des textes par pure amitié justement.
06 - Neige ce matin, routes glissantes. P. annonce son prochain livre "Parfums" pour l'automne, celui-ci sera donc plus lumineux !
07 - Antoni Tapiès est mort, après Saura reste Soulages ... et la peinture ; la leur ! à tous trois.
10 - Garzon condamné !... Pour une "affaire d'écoutes" l'arbre qui cache la forêt bien sombre, infiniment obscure du "Franquisme" et de son rejeton le PPE. Rien décidément m'est résolu. Pas la plus petite part de vérité ne doit percer au jour. Le contexte actuel tant en Espagne que dans l'Europe entière n'est pas de ceux qui feront "progresser le dossier". Au courrier un livre de Cardenal.
15 - Roland me fait parvenir l'enregistrement de l'émission qu'il a faite autour des poèmes de Michel. Je m'aperçois pour l'occasion que je n'en avais jamais entendus. La voix transcende le texte poétique, lui apporte un surcroît. L'intime de la lecture est mené plus loi ! Je suis très ému d'entendre ces textes, ces mots. Michel était pour le moins discret pour ce qui était de son travail. Le "poussé du coude" ou le "hausser du col" n'était certes pas de son fait.
Depuis le début février envoyé, ici et là, des manuscrits. Je n'en attends rien de concret. Une acceptation ne serait que du bonheur. Non pas qu'ils soient "inécrits" mais simplement parce que par les temps qui courent - et même les autres - la poésie et la nouvelle sont plus difficiles à "placer" que n'importe qu'elle niaiserie politique (par exemple)...lais pourquoi dis-je cela ? Toutefois, effectuer ces envois me donne encore le sentiment de faire quelque chose, en même temps que de me libérer pour l'année à venir ; selon l'adage : "Ce qui est fait n'est plus à faire" - Maintenant il ne me reste plus qu'à attendre (et souhaiter aussi un peu) des acceptations à venir pour une possible publication en 2012/2013. L'écrire est acte de souffle et de patience.
Message de Michel B. sur le répondeur qui me fait fort plaisir. Après les signes de Gabriel et de Fabien, sentiment de n'être pas tout à fait esseulé. Moins de contact cependant, la cessation de certaines activités doivent y être pour beaucoup auprès de certains. Je m'y attendais bien sûr (quoi que...) mais par instants ça gratte quand même un peu...
20 - Voici une phrase que je soumets à la sagacité de qui voudra et en premier lieu - bien sûr - de ceux qui la liront. Ce matin sur le site de "Décharges" onglet "la revue du mois" je trouve cette phrase de Jacques Mo. à propos d'un texte (ludique dans mon esprit) donné aux Pages Insulaires de JM Bongiraud. Jacmo écrit : Jean-Claude Tardif curieusement écrit très bien pour ne rien dire. cette phrase me plonge dans un abîme de perplexité. Veut-elle dire que d'ordinaire j'écris mal ? Il aurait eu grand tort alors de me publier à diverses reprises (ce dont je le remercie par ailleurs ou bien veut-elle dire qu'il faut obligatoirement avoir quelque chose à dire pour le bien écrire ou a contrario que si l'un a rien à dire, à écrire on est prié de surcroît de le mal écrire ? A moins que cela veuille seulement suggérer que l'écrivant se doit à tout sauf au jeu... Il y a sans doute d'autres explications possibles... Quoi qu'il en soit ce texte à propos des moutons de toutes laines a convaincu lorsque je le lui ai soumis Jean-Michel Bongiraud... Heureusement pour moi je ne l'ai pas proposé à un autre. Ce qui me peine c'est que je crains fort avoir récidivé depuis dans ces mêmes Pages Insulaires à propos de "L'écriture ou les armes" Dois-je présenter des excuses dès à présent à Jacmo ou attendre d'avoir "enfin" quelque chose à écrire ? Désarroi quand tu nous tiens...
22 - Départ pour Oujda pour deux trois jours avec N. Un peu de fébrilité ! Espèrons que nous ne ferons pas ce voyage pour rien
25 - Retour de Oujda. Découvert la ville bien loin des villes " à touristes" du Maroc. Sur place trouvé un logement chez l'habitant pour N. Moment de rencontre et de partage. Maintenant tout reste à faire pour N. S'intégrer autant que faire ce peut, éviter les impairs... Au retour une triste "chose m'attendait au courrier, cela se nomme : "Le Palmarès des Trissotins" - 2011 est-il précisé - ce qui me laisse à passer qu'il y en eut d'autres avant. Cette plaquette à pour but, un jeu de massacre visant à démolir ceux qui pour les auteurs du dit libelle sont supposé avoir un poids dans le petit monde poétique -autant de hargne pour si peu de chose est déjà ubuesque - Rien ne trouve grâce à leurs yeux diront-on (
hormis à n'en pas douter leurs propres publications ou avatars). Outre le fait que cela me semble un peu outrancier on peut légitimement se demander ce qui "justifie" une telle ire face à tant de gens, on ne sait rien d'eux puisqu'ils prennent soin de dissimuler leurs véritables identités sous celles de personnages de théâtre - façon de nous prouver une fois encore leur culture classique sans doute -. Qui sont-ils ? Qu'ont-ils fait ? Si l'on peut partager un certain sentiment d'aversion pour les méthodes employées par certains des nommés ; regretter que d'autres ne respectent pas toujours leurs propres engagements contractuels - c'est mon cas concernant l'un des "prévenus". Ce qui me gêne au plus au point et qui à mes yeux ôte toute crédibilité à l'entreprise, c'est que ces débagouleurs en réunion n'ont pas même le courage de leurs dires., puisqu'ils se réfère à Molière nous ne pouvons que leur conseiller de suivre son exemple, d'avancer à visages découverts et d'assumer.
Les lettres anonymes et les "tribunaux d'exception" les inquisiteurs, ça pue Messieurs ! (et qui sait, Mesdames) les tristes sires. J'aurais toujours pour ma part plus de sympathie pour un mauvais poète, un petit escroc de l'hémistiche que pour un milicien (même du verbe). La poésie est bonne fille mais - bonne ou mauvaise - mérite de toute façon mieux que cela.... Messieurs les censeurs je vous salue bien !
27 - Travaille tout l'après-midi à "collecter" des poèmes éparpillés dans des monceaux de notes, de papiers de toutes sortes. Retrouvailles, redécouvertes ; des matériaux à retravailler et d'autres (beaucoup) à jeter purement et simplement. Appel, mon manuscrit est bien arrivé à destination. Reste la patience. Longue conversation avec JMM, peinture, écriture, politique ; amitié.
(pour l'anecdote : cette nuit, cinq oscars pour The Artist. J'avais bien aimé le film à sa sortie. Mais ce matin aucun tas de fumier n'échappe à son coq, au cri qu'il pousse)
28 - Ce matin signe amical de Lucien Suel. Au courrier les épreuves de Post-Scriptum au chien noir avec en couverture une photo qui m'émeut de Dieuzaide. C'est toujours pour moi (pour les autres aussi je pense) un instant particulier que celui des épreuves. Redouté et heureux à la fois. L'attention, la tension, qu'il implique esr contrebalancé par le plaisir que l'on a de découvrir le livre à venir.

Aucun commentaire: