lundi 4 mars 2013

Nouvelles de Mars 2013

01 - Retrouvailles aux "Champs Blancs" avec M.C. et K. Impression superbe que ce sentiment de s'être quitté la veille malgré le temps qui passe. Ils sont tous les deux en grande forme. Débordant de projets, voyages... Nous parlons de Renan, Thoreau, Von Hoffmenstall ... De choses et d'autres ! Puis déjeuner à Ploumanarc'h. Maigre soleil vers le phare de Min Ruz. 
N. repart sur Montpellier via Rennes. Je crois que nous ne la reverrons que peu avant son départ pour la Tunisie début avril. 
Nous repartons demain, un dernier "au revoir" au Coz pors. Puis une tentative pour essayer de lire ce que j'ai entrepris de commencer sans succès réel. La virtuosité langagière me tombe des mains quand elle n'a pour principale justification qu'elle-même. Mais bien sûr cela n'engage que moi.
02 - Rennes ! Voulais aller passer un moment dans le souvenir de R. mais ma mère m'apprend que l'on a dispersé ses cendres sur une pelouse du cimetière dévolue (sans doute) à cet effet (selon la formule consacrée) . Recours au poème publie en ligne des extraits de Cerise, Soleil noir et des Épitaphes ce qui me fait fort plaisir, je pensais que tout cela était passé à la trappe. 
03 - Retour en Normandie. Trouve le dernier numéro des HSE deux de mes poèmes y sont présents. Là aussi joie vraie. Par contre retrouvons Manouche fort agressif, il nous attaque ! à croire qu'il n'a guère apprécié notre escapade. Espérons que les choses rentreront dans l'ordre quoiqu'il en soit j'en parlerai au vétérinaire faute de quoi nous devrons nous en séparer
04 - Lundi, congé, j'attends le n°23 de la revue qui devrait me parvenir dans la journée. Je suis un peu impatient de voir ce que cela va donner. Sans doute plus modeste dans la présentation mais on fait selon ses possibilités et puis ... Au courrier : "Xavier Grall parmi les siens" l'anthologie de Jacques Basse qui vient de paraître chez De Surtis. Bel ouvrage ! J. m'avait fait le plaisir de m'y accueillir, là aussi que de souvenirs et ce qui me gâche rien, je m'y trouve en bonne compagnie (pourra-t-elle, elle, cette compagnie en dire autant ?). Serait curieux de savoir ce qu'en pensera F. ou les enfants de Xavier. Je crois cependant que c'est là un bel hommage.
Retravaille quelques poèmes tout ce matin. (16h20) toujours rien côté revue !
Une pensée aussi en écoutant La note bleue pour le (grand) Claude Nougaro qui quittait la scène le 04 mars 2004.
09 - Dans la boîte les épreuves du Bestiaire Minuscule avec la facture revue. RD a repris "le chat" et "le hibou" qui figuraient déjà dans le premier bestiaire, pour raison de mise en page. Cela me gêne un peu mais puisque ce livre est épuisé, c'est là moindre mal. Il fait beau !
10 - Paris, sans commentaire ! Toujours difficile pour moi de m'y rendre. Je le fais pour l'anniversaire de C. une fois l'an. Aimerais aussi voir W. - je le lui ai promis - mais...L'idée de devoir supporter cette ville me fait reculer malgré toute l'affection que je lui porte. J'ai honte de moi ! Sur la route temps à neige, La météo en  annonce.
11 - Neige ! Je suis à la maison, les filles aussi ! le lycée de J. est fermé jusqu'à jeudi, les transports scolaires ne passent pas. ML est partie sur Fécamp malgré mon interrogation sur l'opportunité de s'y rendre. Mais elle n'est pas du genre à renoncer.
Première lecture des épreuves. Je n'aime pas ces moments-là toujours le sentiment de l'à-peu-près. Des modifications donc qui me semblent nécessaires et me paraîtront absconces à la prochaine lecture
Achève le texte pour JB Baronian et son projet autour du personnage de Maigret. J'espère que cela lui conviendra... ML aurait dû renoncer ! Elle est bloquée sur la route. Coups de téléphone à la gendarmerie. Finalement à 23h, hébergée dans une école à moins de 10 kilomètres de la maison, sans pouvoir entrer.
12 - Neige ! Encore et toujours (60 cm)
13 - Toujours coincés ! ML dans son gymnase et moi à la maison. Deux petits baumes cependant qui me réconfortent un peu. Des échos de Roland Nadaus qui chronique "Post-Scriptum au chien noir" mais parle aussi de "la Pension Candela" y relevant à juste titre le lien, il écrit . Il écrit: "On peut s’appeler Jean-Claude et être le petit-fils d’Antonio, réfugié espagnol de la boucherie franquiste soutenue par Hitler : poète, revuiste, critique, J-C Tardif a longtemps caché son talent de nouvelliste et de romancier. Avec La nada il a publiquement commencé cette terrible entreprise de remémoration qui le conduit aujourd’hui à ce très beau recueil de nouvelles Post-scriptum au chien noir (1) . Chaque nouvelle porte le prénom d’un homme ou d’une femme – à commencer par celui de son grand-père Antonio, omniprésent dans l’admiration et l’amour que lui porte son petit-fils. Ces hommes et ces femmes sont (presque) tous des rescapés de la guerre d’Espagne que la France accueillit souvent si mal – et même sous Vichy livra parfois aux nazis ! Le jeune Jean-Claude,élevé en partie par ses grands-parents,du haut de ses 8 ans ne comprend pas ce silence écrasant dont on l’entoure pour le protéger. Mais comme tous les enfants il devine tout : le grand secret. Ce chien noir. Alors plus tard, dans la tourmente.du poète adulte (oxymore ?) il trace avec une écriture efficace et sensible le portrait souvenir de ces hommes et de ces femmes d’aussi grande souffrance que de grande dignité. Dans un autre registre, carrément onirique, il publie La pension candela (2). Le chien noir y traîne encore son ombre." suivent (1&2) les coordonnées des maisons d'éditions, espérons que quelques curieux... quand à Eveline Legrand elle m'écrit :

Cher Jean-Claude,
                      Quelques mots pour te dire que je viens de lire « la pension Candela «  avec énormément de plaisir !  ce roman poétique nous mène avec beaucoup de finesse et de sensibilité à travers les arcanes du souvenir Et de  la  musique ; j’ai donc beaucoup apprécié et t’en félicite chaleureusement.
Je serais heureuse d’en faire une lecture à haute voix ...
Je ne sais si cette "proposition" se concrétisera, mais compte-tenu de mon état d'esprit du moment, sa formulation même me fait du bien. Je n'ose cependant trop m'y projeter, les désillusions ont déjà été au rendez-vous dans ce domaine à plusieurs reprise. Mais je dois dire qu'une lecture de "La pension" me ferait chaud. Ce texte que j'aime beaucoup - malgré ses imperfection - me tient à coeur (son lien avec les nouvelles parues aux éditions du Temps qu'il fait. La musique de De Falla comme un petit antidote à la Guerre d'Espagne.
13 - "Habemus Papam" Je ne sais pourquoi je suis ému ce soir. Moi le laïc, voir un homme de simplicité à la loggia de Saint Pierre; me laisserait presque à penser qu'il est encore des possibles... François 1er est ! Le roi est mort vive le...
15 - petit message de Ken : "Lu avec plaisir tes souvenirs de la rue Kerengual et de Tolède, en faisant la connaissance d'Antonio, de Miguel Jaime et de Dolores." Cela fait toujours plaisir !


JB Bronian a accusé réception de mon "avec Maigret" c'est trois jours de replis m'auront au moins servi à cela, finaliser ce texte. Nous avons toujours récupéré la voiture, toujours sous la neige.
21 - Des jours que je ne suis pas venu sur cette toile, mais ce soir j'y note une phrase avant de l'oublier : Si vous ne faite pas confiance à un romancier, à qui ferez-vous confiance ? Elle est de Carlos Ruiz Zafon.
23 - Rencontre avec Bruno Solo à La Galerne. Nous parlons une quinzaine de minutes ensemble, de Carlos Mendoza dont je viens d'acheter quelques titres que je n'avais pas encore lus. Je n'ai réussi à mettre un nom sur mon interlocuteur qu'après l'avoir quitté. La rencontre n'en fut que plus agréable !
L'Europe s'autoritarise. La crainte des néologisme est peu de chose comparé à ce qui se prépare. Ici selon la personne qu'elle concerne une Mise en examen est infâme ou justifiée et le juge qui la prononce fait son travail ou déshonore la République. Quelle Démocratie est-ce là?
24 - Envoyé hier les liens du sang à Alain peut-être s'y arrêtera-t-il ? Le n°24 de la revue est clos !.
25 - les  liens du sang me sont revenus. Je dois avoir une adresse incorrecte. Bien qu'Alain m'ait fait parvenir ses bonnes (et nouvelles) coordonnées, je vais dont prendre le temps de les revoir. Le "bestaire" est en cours.
28 - Cet après-midi, la mort au boulot. Un chauffeur s'est effondré sur le parking, au volant de son camion. Je pense à sa femme, ses enfants (peut-être) mourir comme cela, plus absurde encore que de crever dans son lit, entourés des siens, des ceux qui vous aiment, vous exècrent ou qui vous sont indifférents.  





























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