Aujourd'hui, 02 juin le roi d'Espagne Juan Carlos abdique au profit de son fils Filipe VI. J'ai une pensée pour le vieux roi - malgré tout - et pense à Jorge Semprun, ce magnifique écrivain, qui disait avoir échoué à chasser Franco qui était mort dans son lit.
Qu'aurait-il pensé de ce départ ? Qu'aurait-il aimé pour cette Espagne à venir ?
Ce midi longue conversation avec G.Monti. Je lui ai commandé le Cahier qu'il sort autour de Jean Loup. Le même Jean Loup dont nous parlons avec JCB.
05 - Avec JMC nous travaillons sur un numéro à venir. Sans se demander encore comment il viendra
06 - Ecrit ma première réponse au courrier de J.A. C'est lui qui a pris le soin "d'ouvrir les hostilités (toutes amicales) Je suis curieux de savoir où cela nous mènera six ans après Conversation à voix rompues le monde a changé l'affaire est entendue, en pire !... Et nous ?
09 - Appel d'AZ qui m'annonce la version final du premier titre de la collection Le Tire Langue J'aimerai bien qu'il sorte en septembre (au plus tard) ainsi le n°27 de la revue sortirait lui en novembre (fin d'automne) 11 - Hier midi, dans la boîte aux lettres le numéro 8 de La Main Millénaire de JPV. Sans un mot. Mais lui en avais-je mis quelques-uns lorsque je lui ai envoyé A L'Index ? Je ne m'en souviens plus ! Et puis surtout une lettre qui me touche beaucoup de la part d'un poète qui est aussi - ils sont peu nombreux - un lecteur de poèmes et de poésie (il se reconnaîtra) qu'il en soit remercier. Hier au soir atelier d'écriture à Fécamp. Respiration face à ce smog qui m'empêche de respirer depuis maintenant une huitaine de jour. Fatigue "de tout". Dégoût aussi ! Quelqu'un m'a dit avant hier : "Tu ne sers à rien !" Je suis presque certain qu'elle avait raison. Si simplement je pouvais m'en convaincre totalement ce serait plus facile. Cessez toutes ces gesticulations qui vous donnent le sentiment de faire quelque chose alors que l'on n'a prise sur rien. Sensation étrangement brutale quand elle vous arrive en pleine gueule.
Lâcher prise ! Arrêter toutes ses conneries qui jusqu'à cette petite phrase me semblaient si importantes, nécessaires (pour moi)... Arrêtez ce qui est depuis de nombreuses années et s'apercevoir, simultanément, que pour les années à venir vous serez dans l'impossibilité de vous investir dans une démarche qui vous tient à coeur. Voilà ce qui, pour le moins se nomme de "l'immobilisme"... Souhaitons que cela ne soit pas les prémices de la catatonie.
Découvert dans une revue, reçue en SP une nouvelle qu'un auteur
m'avait adressée pour A L'Index et que j’avais «acceptée»
Acceptation dont je l'avais informé. Impatient (sans doute) la nouvelle a été publiée dans cette autre (belle) revue. Je l'ai donc retirée
du sommaire à venir. Si je peux comprendre l'impatience, elle me
blesse parfois (quand par exemple elle « émane » d'un
ami ou supposé tel. Je l’interprète alors comme un manque de
confiance. Mais sans doute faut-il aussi mettre cette précipitation
sur
le compte d'une encore relative
jeunesse.
12 –
Je remets le dossier à JP, après avoir hésité longuement et suite
à l'acquiescement de ML j'ai décidé de «poursuivre». La
curiosité l'a emporté pour le moins ; suite de l'aventure,
à l'automne !
13 –
Plus d'internet ni de téléphone ! C'est normal me dit mon
« fournisseur d'accès » qui ne m'en fournit plus aucun.
Delai avant un retour à la normale : 10 jours. Ne peux pas
prendre le train pour Paris (grève des cheminots) St Sulpice se sera
pour l'an prochain …
peut-être.
Reçois
sur la boite courriels de la revue des propositions de textes de plus
en plus nombreuses. J'ai décidé de ne pas répondre aux courriels
des auteurs qui nous ont « choisis » dans une liste où
un annuaire. Inutile il se trouvera bien un autre périodique papier,
à la fréquence de parution plus «large» pour publier ces poètes
en mal de reconnaissance.
Si je
réponds –
pour dire que nous sommes full
sur plusieurs numéros mais que l'univers, l'écriture de l'auteur
m'intéresse pour une éventuelle publication à venir, je joins à
mon message un formulaire d'abonnement. 98 fois s/100 l'échange n'a
alors pas de suite. Ce qui a le mérite d'être clair et est, pour
moi, une forme de «sélection» comme une autre. Je préfère en
tout état de cause publier des auteurs qui s'intéressent vraiment à
la revue ; non par satisfaction ou lucre personnel, mais tout
simplement parce que j'ai envie que la revue continue de vivre et de
proposer des textes à ceux qui aiment en lire plus qu'à ceux qui
désirent, seulement, en écrire. De plus, si je ne publie que deux
auteurs sur 100, j'aurais largement de quoi concocter les numéros de
la revue...
14 –
Continue de travailler sur Souvenir en
rappel le texte prend plus d'ampleur
que je ne l'imaginais mais le texte me conduit plus que je ne le
mène. Dans l'après-midi je tente de me rendre au Havre pour
rencontrer le galeriste. Devant l'absence de place dans le quartier
(marché) je rebrousse chemin
15 –
7h00 Départ de N. pour Montpelliers où elle a des «dossiers à
solder». Comme à chaque fois un peu de tristesse d'autant que l'été
va passer sans que nous le partagions vraiment. ML décide de
raccompagner JB et de ne rentrer que Lundi. Elle le lui propose, il
n'attendait que ça ! L'idée de examens à passer l'angoisse
mais je ne sais qui est le plus inquiet des deux, le père ou la
fille. Nous allons déjeuner à Etretat avant leur départ pour la
Bretagne. A ma grande surprise guère de monde pour la saison le long
des falaises.
J.et
R. rentrent de Paris vers 16h. Demain J. aura le résultat de son BTS
Je
décide de m'isoler et de lire un peu. En fait : une sieste
d'une bonne heure me « prend par surprise ».
16 –
B.F. Me recontacte pour la Brasserie Coppée, à voir ! À
revoir surtout avec W. j'aimerais bien que se soit lui qui m'y
accompagne.
Ce midi au courrier le cahier que le TQF et G.Monti consacre à Jean
Loup, un bel ensemble, élégant, que je me délecte, par avance, de
lire.
16H15.
J. m'annonce qu'elle est reçue. Je suis fier et surtout très
heureux pour elle.
Dans
la soirée, appel de N.qui nous dit qu'elle a peut-être une autre
possibilité de thèse après le coup de pied de l'âne qu'on lui a
fait, destination cette fois : «Le Thibet».
20 –
Charleroi, trouvé studio pour J.
Au
courrier une lettre de Claude A. qui me dit avoir aimé «La vie
blanchit» et que notre ami JCP aurait sans doute aimé leur
simplicité et leur beauté
23-
Depuis le 11 plus de téléphone ni d'internet. Gêne évidente pour
le suivi de la revue et du numéro sur A.P.je fais comme je peux !
Mais cette coupure est aussi salutaire elle me montre combien je suis
fatigué ! Dormi 18 heures sans discontinuer entre samedi et
dimanche.
30- Suis fatigué et de plus en plus dubitatif sur ce que je me suis évertué à mener depuis près de 30 ans. Le peu d'écho relatif des deux titres auxquels je suis le plus attaché m'a touché. Mener à leurs termes les projets sur lesquels je me suis engagé (la revue) après on verra. De toute façon A L'Index devrait "s'épuiser" faute de financement quant au reste c'est un problème qui ne regarde que moi
30- Suis fatigué et de plus en plus dubitatif sur ce que je me suis évertué à mener depuis près de 30 ans. Le peu d'écho relatif des deux titres auxquels je suis le plus attaché m'a touché. Mener à leurs termes les projets sur lesquels je me suis engagé (la revue) après on verra. De toute façon A L'Index devrait "s'épuiser" faute de financement quant au reste c'est un problème qui ne regarde que moi
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