jeudi 4 décembre 2014

Nouvelles de Décembre 14

04 - Ce soir, théâtre avec M.L. Plaisir de retrouver ces moments à deux ! Ce midi courriels croisés de OB et CdL pour me dire qu'ils sont tombés d'accord. Louve, Les Jours, père et La vie blanchit devraient être traduits l'an prochain (si tout va bien).
05 - Conversation avec CHP. Elle se dit encouragée par les premiers pas de notre livre. Tant mieux ! Quelques échos presse ici ou là ne seraient pas pour me déplaire
06 - Trois poèmes tirés de La vie blanchit sur le site de francopolis choisis par Dana Shishmanian preuve supplémentaire, s'il en fallait, que les poèmes sont "mobiles". Envois de numéros, petit à petit ! En soirée appel de A.Z. qui vient aux nouvelles. Il me demande si la famille du poète a "fait  signe" et se montre fort dépité par ma réponse négative. Ce silence balkanique est en effet assez navrant mais que peut-on y faire. D'autres silences, moins éloignés, me navrent plus encore. Les poètes dans leur (trop) grande majorité sont des silences quand il s'agit de soutenir les revues qui les publient. Pourquoi s'offusquerait-on de trouver là-bas ce qui nous crève les yeux ici ?
09 - Nadja est dans l'avion. Retour après un refus de visa de travail. Il ne faut jamais se réjouir trop vite. Elle repart donc à zéro ! Cet après-midi avec Jeannot, de nouveau, au Gros Theil. Toujours un plaisir que ces temps partagés avec lui dans la petite maison où il travaille entre ses livres et la fumée doucereuse des cigarettes blondes. André Miguel, Malartre, Momeux, Norge nous tiennent compagnie ; ainsi que Pirotte, Lambersy, Verheggen et Cliff. Bref on ne tarde pas à se bousculer dans le bureau de Jean 
  Je reproduis ici le message du guitariste Nicolas Courtin. Il me touche car il me dit avoir aimé l'un de mes livres (mes textes) que j'aime particulièrement et qui est passé totalement inaperçu. Qu'un musicien de son talent m'écrivent qu'il a aimé ce texte sur De Falla, me console ! Bonjour Jean-Claude, je viens de terminer La pension Candela, et voulait te témoigner tout le bien que j'en pense! C'est un cadeau de Julie sans doute via sa maman...? Comme pour prorata j'y ai apprécié la langue tissée de poésie et la "musique" au cœur du récit. Ma surprise fut dès les premières pages où il est fait allusion au concerto d'Aranjuez, il se trouve que le 13 décembre je le jouerai avec l'orchestre du conservatoire à Alençon. Il y a de ces coïncidences... Bonne fin d'année. Amitiés. Nicolas.
Hier message de G.O. L'entretien est lancé ! Il n'y a plus qu'à poursuivre.

Aujourd'hui deux bonheurs de lecteur ! Les œuvres complètes de Joyce Mansour rééditées chez Michel de Maule et Chroniques de la guerre civile ainsi que la Défense de Madrid, deux titres inédits en France de Manuel Chavès Nogales (photo) qui les éditions Quai Voltaire entreprennent de publier. Il y a des jours comme ça où les rentrées littéraires et leur mièvrerie subventionnée sont heureusement bien loin.
16 - Il y a des mots qui touchent lorsqu'ils vous parlent de votre travail et qu'ils sont écrits par quelqu'un qui sait de quoi il parle, voici ce que m'écrit F.V. qui me publia, pour la première fois, au sujet de La Douceur du Sang
Il y a des livres dans lesquels il fait bon s'installer, on y rentre sur la pointe des pieds et on n'en sort plus!
Le livre refermé, les personnages te collent à  la peau, comme s'ils t'habitaient depuis toujours. On éprouve une telle consanguinité que l'on se sent de la famille...Tu réussis, avec beaucoup  d'économie, à  petites touche, avec une infinie délicatesse à  installer un climat. De livre en livre, de ligne en ligne tu poursuis une espèce de comédie humaine dont le filigrane est la fraternité.
Plus je te lis, plus je suis fier de t'avoir publié.
Bien à toi.
François
21 - Longue conversation avec Werner. Il a plein de projet et m'en réjouis. Je ne ferai pas partie du jury comme il en avait un temps été question. Motif : le promoteur du prix veux des "têtes d'affiche" (dixit) ce que je ne suis certes pas... Grand bien lui fasse ! De cela aussi je me réjouis.
G.O. m'envoie une réponse à ma deuxième question. L'entretien avance donc à un train-train de sénateur... Mais il avance là est l'essentiel.
J.B. m'envoie coup sur coup les portraits que je lui avais demandés. Le 28 et le 29 numéros de la revue prennent corps. Je crains qu'ils ne prennent aussi un peu "d'enbompoint", il va falloir que je me réfreine car les abonnements tardent un peu. Il me faut faire le point sur la "manne" dans les jours à venir si je veux y voir plus clair. Être au net !
Les filles sont de retour à la maison (toutes les trois ensemble ! Cela vaut bien un noël anticipé mais, j'aurais dû m'en douter, l'annonce que je leur fais de nouvelles occupations dans lesquelles je me suis investi est très mal prise par J. (qui avait déjà réagi fortement le jour où on me les avait proposées - elle était avec moi -) Notre Noël avancé part donc en eau de boudin... Cela me blesse par ailleurs car il me semblait que leur le dire était aussi une preuve de confiance. D. m'envoie un message pour me demander où en est le numéro empreintes consacré à G.O (il devrait être sorti!) malheureusement ... pour ceux qui ont déjà envoyé leurs textes depuis des mois c'est, je le conçois, assez frustrant mais, en l'occurence, je n'y puis pas grand chose.
22 - Ecris un poème pour le livre en commun avec Jean. Les choses avancent ! Sans doute paraîtra-t-il l'an prochain. J. est tracassé par le titre. Je pense pour ma part qu'il viendra en son temps.  Mort de Joe Cooker !
23 - Mort de Jacques Chancel. Je me souviens l'avoir rencontrer il y a quelques années dans une file d'attente au salon du livre de Paris. Nous y avions parlé rugby.
Article très plaisant concernant le n°27 de A L'Index sur le blog de Marie-Claude San Juan. Cela requinque !
F.S. m'apprend que son premier roman : Le sourire des évadés est retenu pour le Goncourt du même mon. Il n'y a plus pour lui qu'à croiser les doigts. De toute façon quoi qu'il en soit, s'est un tremplin pour lui et l'éditeur. Je redoute cependant pour F.S. la "chute" psychologique si d'aventure il n'en était pas le lauréat car il n'est pas homme à faire les choses à moitié. Espérons qu'il sache le cas échéant se préserver.

29 -  Lundi, reprise après une petite respiration rennaise. Je ne parviens pas à me sortir de la fatigue (physique et mentale) dans laquelle je suis comme englué. Heureusement quelques bons moments tel celui passé avec les B. à Thorigné.. Convoqués autour de la table Bernanos et ses Grands cimetières sous la lune et Léon Bloy pour son Journal dont je conseille sans l'ombre d'un doute la lecture. Deux anar de droite en quelque sorte. Convenons que Malraux et son écriture de la Guerre d'Espagne tient plus de la (photo) pausée que d'autre chose au regard de l'écriture d'un Orwell ou d'un Bernanos. Malraux est un "homme de théâtre. Il a une écriture en acte. Le lisant on s'attend toujours à voir se lever le rideau en début de chapitre.
31 - Rien de bien folichon, les nouvelles ne sont pas bonnes. 
CdeL. me demande le fichier (que je n'ai plus) de La vie blanchit il va me falloir le reconstituer. Je vais sans doute en profiter pour corriger l'un des textes. A quelque chose malheur (tout relatif) est bon. Des propositions de lectures et rencontres arrivent. Si tout se fait l'emploi du temps 2015 risque de me poser quelques problèmes. Des manuscrits aussi me parviennent : A.Duprat, S.Bertrand. Envie de les éditer mais comment faire ? 






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