dimanche 1 mars 2015

Nouvelles de mars 2015

01 - Promenade au Havre, en famille. Tous les cinq.
J'ai achevé l'écriture de La malle des Indes envoyé le texte (50 feuillets, une grosse nouvelle) à Michelle et Jean-Claude... ainsi qu'à Robert pour avis. J'attends leurs réactions.Un mois et demi pour écrire ce texte, 2015 sera, je le sens, une année sans écriture ou presque, espérons que la lecture ne me fera pas défaut. Mais là aussi, cela me demande efforts. Enfin trouvé et acquis l'intégrale des nouvelles de Stevenson autant lire pour un réel plaisir Je suis de plus en plus fatigué... et peut-être dépité.
02 - Ce matin relu mes notes de Février, corrigé fautes et coquilles, celles que j'ai vu ! Finalement rien à dire ou de si peu d'intérêt. Ce blog n'est qu'une béquille que je m'entête à gribouiller faute d'avoir le courage de tenir un journal (par exemple).
Triste mois de mars qui commence par la disparition d'un très grand Yachar Kemal. Me rappelle l'émotion lors de ma découverte de Memed le mince. Pour l'anecdote si l'un des personnages de Claire Obscur paru aux promeneurs solitaires en 2010 et de Navaja, Dauphine et accessoires à paraître en mars aux éditions Rhubarbe se prénomme Yachar c'est en manière de clin d'oeil à cet immense écrivain kurde. A qui ces combats et engagements ont fallu bien des déboires.  A lire ou relire d'urgence ! Plus encore aujourd'hui qu'hier peut-être compte-tenu de la situation régionale tout autant que de la politique turque actuelle. Il disait :  On meurt le jour où l'on renonce à ses rêves. lui n'a, je crois, jamais renoncé aux siens. 
J'en parlais le mois dernier, et il est né comme l'annonce Alain Kewes : Il est paru !  Le troisième (et dernier) livre de la série hivernale de Rhubarbe est un recueil de nouvelles (enfin peut-être). Il est signé de Jean-Claude Tardif et se titre "Navaja, Dauphine & accessoires" parce qu'à l'intérieur, il y a une navaja vagabondes, une vielle Dauphine poussive et quelques accessoires. Mais aussi, il est bourré de chaleur humaine, d'amitiés et d'amour, et aussi de quelques bouteilles de Morgon. Disponible dès aujourd'hui chez Rhubarbe et très bientôt chez vos libraires préférés.
Conversation avec Jean-Marc ce soir puis reprise de La malle de Indes
05 - Appel de Gabriel au bureau (sur mon portable) Son voyage au Congo est reporté. Je lui demande s'il pense à notre entretien, il répond à mes trois dernières questions ce week-end me dit-il... Le numéro 28 arrivant la semaine prochaine il va falloir penser à finaliser cette "empreinte" outre l'entretien à finir reste encore des textes à récupérer ici et là.
François au téléphone, il a reçu et commencé à lire "Navaja". Il s'y sent en pays de connaissance. Achevé (enfin) "La malle des Indes" que je reprise en deux jours (que de surprise ! Ne parviens plus à lire, fatigué !
Reçu au courrier Avant la chair de Dominique Sampiero et Lente neige d'Emmanuel Dall'Aglio. Toujours un bonheur de recevoir des livres. Ceux des amis comme ceux, plus étonnants, de personnes avec qui on partage des amitiés (celle de Kenneth White pour ce qui est d'Emmanuel Dall'Aglio) que je n'ai vu qu'une seule fois, si ma mémoire est bonne, fin des année 90. Quoi qu'il en soit son livre de poèmes paru chez Cheyne éditeur est magnifique. Quant au livre de Dominique, je m'y trouve en parenté. 
Arrivée de Belgique de deux amies de Juliette. Soirée sympa !
06 - Impossible de remettre la main sur les clés de boite aux lettres prêtées à N. hier ! "Je te les ai rendues" me dit-elle. Je les vois bien posées sur la table mais après ... Ce midi échange un peu haut - et sans doute injuste - sur son avenir. ML en avait mis "une couche" le matin même. Ah les maudits parents qui ne comprennent rien ... 
08 - Ce soir la maison est vide. Les filles sont parties. Envoyé le poème hebdomadaire à Jean ainsi qu'un petit mot à Franz Bartelt. Robert à qui avait (en même temps qu'à d'autres amis) m'écrit :
   

> Ben voilà, j'ai fini la lecture de votre nouvelle. Elle est très originale,

> avec un suspens relancé par de nombreux éléments la malle, l'île, Yoris, la

> disparition de la mère, etc. On a hâte d'arriver à la fin et de lire la chute

> qui nous donnera les solutions. Hélas avec la réplique "– Non, écrivain", on
> comprend (enfin c'est ce que j'ai compris) qu'on s'est fait bien avoir et que
> tout ça n'est que le délire imaginaire de l'auteur de la nouvelle (???)
je lui réponds
Merci Robert pour votre lecture ! Le texte porte sur la disparition (du père)

mais aussi sur l'apparence et la notion de réalité. Qu'est-ce qui est réel ?

Chacun n'a-t-il pas son propre réel où il pense évoluer jusqu'à ce qu'un tiers

ne le détruise... Enfin je crois ! L'écrivain est un conteur ou il n'est rien

(c'est du moins ce que je pense) mais les personnes dont il se sert le raconte
 bien plus sûrement qu'il ne le voudrait et qu'il ne le croit... là aussi 
se tient une sorte d'illusion - Amitié à vous merci encore pour votre lecture 
- Jean-Claude
Ce genre d'échange me permettent de me mettre au clair ! D'essayer. Plus d'avance et plus il est évident qui je creuse toujours le même sujet ou presque : la famille, les relations entre... La perte du père. La question étant de savoir pourquoi cette obsession traverse et conjugue mon écriture ? Peut-être arrêterais-je d'écrire le jour où j'aurai trouvé un semblant de réponse qui me donnera l'illusion d'avoir trouvé... mais d'avoir trouvé quoi ?
Je viens de recevoir le numéro 28 de la revue 136 pages et comme toujours cette crainte, ce manque de visibilité sur un avenir qui n'excède pas deux numéros. Il y a quelque chose d'épuisant en cela après 15 année d'une existence revuistique "calculée au plus juste." Néanmoins il semblerait qu'A L'Index jouisse à présent d'un petit  strapontin de (re)connaissance dans le petit bourg poétique.
   Ce qui m'agace c'est que, des projets de qualité nous étant proposés nous ne sommes pas en mesure de les mener à bien comme nous (moi et l'équipe) le souhaiterions.
      Je commencerai à envoyer les numéros à partir de la semaine prochaine, un peu chaque jour, au rythme que je pourrai trouver,  dans les espaces qui se feront jour. Mais tous les abonnés le recevront et j'espère qu'il leur plaira.
    Navaja et La douceur du Sang vont aussi m'occuper plus que de raison et les déplacements prévus, s'ils me réjouissent m'angoissent aussi ! Tout comme me terrorise mon prochain déplacement sur Paris (J'en connais qui vont sourire en lisant cela) mais il en va ainsi, j'ai tout du bernard-l'ermite (même la démarche) enfin je me rassure en me disant que des amis seront présent et peut-être aussi quelques lecteurs et poètes venus en voisins. 15H/19/30 ce n'est pas la mer à boire après tout !
15 - Paris aller-retour ! Ce que j'aime de Paris c'est lorsque j'en reviens !
18 - Rennes ! CHU.
20 - jours prochains. Convenons avec Michel que je passerai voir ces toiles dans les Appel de Jean-Marc qui me parle de ma nouvelle et de ma venue sur Paris mercredi. La première est sans doute à revoir quant à la seconde, on verra bien ! - Fatigue. Entre les textes en cours (peu heureusement) la revue à adresser et à construire, le travail que je dois rendre et exposer pour le 06 et dont j'ai pris connaissance, par hasard et courriel, de la date butoir il y a deux jours ; sans compter bien sûr la "beauté du quotidien" je crois que je suis en train de saturer.
26 - Paris, "mercredi de la poésie" au Coppée. Des amis, des inconnus, la famille aussi ce qui fait toujours plaisir. Et puis, à mon côté, le "grand frère" Werner et - dans la salle Patricia ma petite sœur.. Bonheur donc même si j'ai toujours l'impression d'être à côté de la plaque. Pas à ma place ! Mais les présences indulgentes de ceux qui vous connaissent, adoucit le doute quant à la nécessité de votre présence même. Heureux de revoir Jean-Louis, Olivier, Jean-Marc,Dédé...et Maguy Heureux de la présence d'Olivier Brun et de Fab. parmis la petite cinquantaine de présents... bref un moment de partage avec des gens de bien. Pas si mal ! Une vive pensée pour Jean durant cet interlude poétique qui menait Luce en terre. J'aurais dû être à ses côtés mais ne pouvais plus remettre.  

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