05 - Mort de Mankell
La dernière retouche en mémoire et clin d’œil à D.Boulanger semble intéresser. J'en suis heureux tant son dédicataire me manque et manque me semble-t-il à la nouvelle en France. Les grands écrivains dans ce genre littéraire ne sont pas si nombreux: G.O.C. Annie Saumont, Franz Bartelt,.. Peut-être les doigts d'une main... La Factorie me demande des informations pour les intégrer sur son site. Cela je ne sait pourquoi me semble un peu étrange. Cette reconnaissance en tant que poète, si elle me touche me semble aussi un peu étrange, presque suspecte. Je repense à ce que me disait mon père alors d'adolescent je commençais à écrire : "A quoi ça va te servir ?". Maintenant je sais que ça ne sert à rien mais que c'est sans doute ce qui m'est premier. Qu'écrire - de la poésie de surcroît - m'a aidé à devenir... et aujourd'hui encore
La dernière retouche en mémoire et clin d’œil à D.Boulanger semble intéresser. J'en suis heureux tant son dédicataire me manque et manque me semble-t-il à la nouvelle en France. Les grands écrivains dans ce genre littéraire ne sont pas si nombreux: G.O.C. Annie Saumont, Franz Bartelt,.. Peut-être les doigts d'une main... La Factorie me demande des informations pour les intégrer sur son site. Cela je ne sait pourquoi me semble un peu étrange. Cette reconnaissance en tant que poète, si elle me touche me semble aussi un peu étrange, presque suspecte. Je repense à ce que me disait mon père alors d'adolescent je commençais à écrire : "A quoi ça va te servir ?". Maintenant je sais que ça ne sert à rien mais que c'est sans doute ce qui m'est premier. Qu'écrire - de la poésie de surcroît - m'a aidé à devenir... et aujourd'hui encore
09 - Départ pour Ferney-Voltaire pour saluer Jean-Claude Pirotte
Arrivé à la gare de Genève vers 14h30. J'y retrouve Stephen et Malika. Nous étions dans le même TER entre Lyon Part-Dieu et Genève Cornavin. Gilles ne tarde pas à nous récupérer, direction Ferney où l'on retrouve Claude et Werner pour régler les détails de la lecture. Gilles est sur des chaufferettes. Mais tout se passe bien, une petit cinquantaine de personnes dans le petit théâtre de Ferney et de l'émotion en pagaille. Présente entre nous et partagée par le public, c'est lui qui nous l'a dit à la fin de la représentation. Prévue initiallement pour durée 1h30 environ elle ne s’achèvera que 2h15 plus tard sans que quiconque ne demande grâce. Bon signe !
Werner m'apprend qu'il vient de recevoir le Prix Mallarmé en France et un prix en Suisse pour Dernières nouvelles d'Ulysse publié chez Rougier V. Editeur. Cela me réjouit à double titre, pour lui d'abord mais aussi pour Vincent Rougier qui fait depuis des années un boulot remarquable pour la poésie.
Arrivé à la gare de Genève vers 14h30. J'y retrouve Stephen et Malika. Nous étions dans le même TER entre Lyon Part-Dieu et Genève Cornavin. Gilles ne tarde pas à nous récupérer, direction Ferney où l'on retrouve Claude et Werner pour régler les détails de la lecture. Gilles est sur des chaufferettes. Mais tout se passe bien, une petit cinquantaine de personnes dans le petit théâtre de Ferney et de l'émotion en pagaille. Présente entre nous et partagée par le public, c'est lui qui nous l'a dit à la fin de la représentation. Prévue initiallement pour durée 1h30 environ elle ne s’achèvera que 2h15 plus tard sans que quiconque ne demande grâce. Bon signe !
Werner m'apprend qu'il vient de recevoir le Prix Mallarmé en France et un prix en Suisse pour Dernières nouvelles d'Ulysse publié chez Rougier V. Editeur. Cela me réjouit à double titre, pour lui d'abord mais aussi pour Vincent Rougier qui fait depuis des années un boulot remarquable pour la poésie.
10 - Apprends la mort de Leny Escudero.
Stephen, Werner et moi sur scène au théâtre de Ferney-Voltaire |
Seul bémol le temps de trajet. Mais une fois sur place, avec les amis réunis là dans le seul but être ensemble autour du souvenir du "vieux pirate". Avec la sensation - partagée - de la voir sourire à cette réunion de buveurs de coups et tireurs de mots ... Et puis Ferney, Voltaire ouvrant ses portes. Grande joie pour moi.
Fatigué cependant au retour mais heureux également de retrouver la maison et ML qui partira demain, à son tour et pour... une semaine. Nous ne faisons que nous croiser. N. a envoyé un message mitigé de M. Si le lieu et les gens lui plaisent, elle semble plus dubitative quant à sa "mission" La voyait autrement me semble-t-il. Elle a le sentiment qu'on la prend pour un pion. Lisant son message, j'ai pour ma part le sentiment que les responsables de l'ONG lui font faire des choses qu'ils n'ont pas le courage de faire eux-même. Elle ne fait, malgré tout que passer, alors qu'eux... Courage fuyons !
Message de J.Orizet et de Robert qui m'annonce la livraison imminent et éminente du livre de Jean-Claude. Un petit Chiendent aussi, signé Amina Saïd
Semaine en célibataire. Aujourd'hui 13, il est 17h34 ai attendu tout l'après-midi, en vain, le livre de Jean-Claude. J'enrage !
14 - Hier soir coup de fil d'Olivier qui m'annonce un "retour" sur Rue Monsieur Vincent d'ici quinze jours. Je lui dis que quelques autres propositions sont dans les tiroirs. Outre ce récit, écho des Jours, père possibilité d'un recueil de poésie ou de nouvelles. Lui me reparle également de ce projet d'anthologie réunissant les poèmes (ou partie d'entre eux) rassemblés dans les livres maintenant épuisés. Bref une prochaine collaboration semble se dessiner et cela me fait un vrai plaisir. Plus tard appel de Roberto, nous parlons du Casado. Lui demande de m'adresser les textes originaux (en castillan). ML est allée au théâtre. La vie parisienne !
Semaine en célibataire. Aujourd'hui 13, il est 17h34 ai attendu tout l'après-midi, en vain, le livre de Jean-Claude. J'enrage !
14 - Hier soir coup de fil d'Olivier qui m'annonce un "retour" sur Rue Monsieur Vincent d'ici quinze jours. Je lui dis que quelques autres propositions sont dans les tiroirs. Outre ce récit, écho des Jours, père possibilité d'un recueil de poésie ou de nouvelles. Lui me reparle également de ce projet d'anthologie réunissant les poèmes (ou partie d'entre eux) rassemblés dans les livres maintenant épuisés. Bref une prochaine collaboration semble se dessiner et cela me fait un vrai plaisir. Plus tard appel de Roberto, nous parlons du Casado. Lui demande de m'adresser les textes originaux (en castillan). ML est allée au théâtre. La vie parisienne !
Il est paru
Le
Rêve Effacé
de
Jean-Claude
Bourlès
Je
suis né dans une maison sans âge qui tous les ans aux premières
chaleurs, sentait le bois sec et la poussière d’argile. Dans le
quartier on l’appelait l’ancêtre, la vieille, ou le château,
alors que pour ses locataires elle fut toujours, par simple
convenance avec la plaque émaillée de sa porte d’entrée, le cent
vingt-trois de la rue de Paris à Rennes. A l’heure où j’écris
ces lignes, je me demande s’il se trouve encore des gens pour se
souvenir de cette maison...
Né
à Rennes en 1937, Jean-Claude Bourlès a publié une quinzaine
d’ouvrages, romans, recueils de poésie, essais et récits de
voyages, dont trois sur le pèlerinage de
Saint-Jacques-de-Compostelle. Écrivain-voyageur, ami de Jacques
Lacarrière et Jean-Loup Trassard, il a également collaboré aux
revues Grands Reportages, Terre Sauvage, Balades en France, Ulysse...
18 – Lettre de Claude
très émouvante. Jean-Claude, son absence, a resserré les liens,
les a renoués. Non qu'ils étaient réellement distendus mais le
quotidien de chacun les avait mis en "attente". Espérons
que cet échange épistolier se poursuivra. Promenade avec H et ML avant le
départ de H pour Lille. Sur la route de la gare conversation avec H.
Elle n'est plus ma "petite fille" et cela me fait un choc.
19 – Gabriel de retour
de trois-rivières m'envoie un signe fraternel qui me fait grand
plaisir. Le séjour québécois a été riche mais fatiguant. Il
envisage de me mettre en rapport avec G.Bellemare que je ne semble
pas intéresser. Sinon et cela m'est plus cher, il envisage quelque
chose dans la Librairie de Jean Paul aux Chartron. Quoi qu'il
advienne le principal est que "le quêteur de souffle"
vive. G. Me dit, et il a raison, "que je suis un passeur et que
cela, cette action de passage, je l'exerce au détriment de ma propre
écriture". Sans doute ne suis-je pas assez sûr de mon écriture
pour qu'elle me suffise ; le principal étant qu'elle se suffise à
elle-même et aux lecteurs qui y pose parfois les yeux. Je crois que
je ne sais pas faire la "promotion"
Message de Jean-Claude
qui me dit "... qu'il est heureux que nous ayons fait ce livre
[le rêve effacé] ensemble ; et moi donc !
Robert me dit qu'il a
bien reçu le fichier de "Août 36". Le dernier titre pour
2015 est dont sur les rails. Le livre de Chiara avance aussi mais la
traduction est à affiner
20 – Ecris quelques
poèmes que devraient prendre place dans "Choisir l’Été"
mais plus de nouvelle de Jean. Il faut que je l'appelle.Lettre de
GLG. Qui me parle de lui. C'est ce qu'il fait le mieux. Il m'enverra,
me dit-il un ou deux poèmes pour la revue. J'aime ce qu'il écrit me
trouve une parenté mais l'homme me laisse pensif. Onction et
componction. Une espèce de prélat qui aurait égaré sa soutane.
Autre lettre : Luis lui aussi me laisse indécis. Impression qu'il ne
"prend contact" que s'il pense que cela lui sera profitable
au moment où il le fait.
Werner me dit qu'il a
parlé de moi à G.R. lui proposant de m'inviter à Lourdes. Cela me
touche mais reste fort improbable me semble-t-il. Pour ces gens-là
je suis fort peu visible. Courrier de Luis qui m'informe que Dall'Aglio n'a pas pu se libérer. Veut me rencontrer sans lui dans un premier temps. Me parle de la Factorie... Je suis si peu people que je n'ai guère d'avis sur la question. S'ils veulent travailler avec moi ou avec A L'Index, ils ont mes coordonnées.
Je ne résiste pas à l'idée de mettre ici deux photos de Nadja. Façon peut-être de la croire un peu plus proche. Elle me manque je dois bien me l'avouer. Mais je sais aussi que, en dépit de petit soucis de santé, elle s'est acclimaté à la géographie et aux gens qui l'entourent._
Ce soir 23h00 j'apprends avec consternation l'agression au couteau dont ont été victimes, au Maroc, d'Abdellatif et sa femme Jocelyne. Cela m'atterre !
Pour quelle raison ? Cambriolage ou déraison politique ou/et religieuse ? Il est important de le savoir et surtout de voir qu'elle va être l'attitude des autorités ... Un état qui laisse attenter à ses poètes peut craindre le pire...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire