mercredi 2 mars 2016

Nouvelles de Mars 2016

éa 02 - Constaté ce matin combien un blog écrit à la va-vite peut être une triste chose. Blesser - sans que vous en ayez même l'ombre de l'attention - quelqu'un pour qui vous avez de la tendresse, de l'affection, que vous considérez comme un  membre de votre famille de cœur... Cela bien sûr est affligeant et vous meurtrit en retour d'autant que relisant les choses écrites et sachant dans quel esprit vous l'aviez fait vous n'y voyez pas le réel motif de blessure. Mais celui qui lit n'est pas dans la tête de celui qui écrit... Je devrais sans doute le savoir. Quoi qu'il en soit, je suis assez mal avec moi-même ce soir et je n'ai guère besoin de cela en ce moment. Une ponctuation, un espace, un retour à la ligne font toute la différence... Donc que faire ? Alors même que j'ai de moins en moins de temps et que cette espace n'est rien de plus que ce qu'il est et encore.
Je suis pour le moins perdu et cela arrive dans un moment plus que questionné pour moi .
   Très fatigué et plein de questions sur la poursuite de mes plus que modestes activités personnelles. Si elles doivent ajouter du "mal être" à la pression à quoi bon.

Mon ami Roland Nadaus a les honneurs (amplement mérités) de la revue Poésie s/Seine. Il y est de surcroît bien entouré, d'un poète de 7 ans et de deux poètes (entre autres) qui viennent d'avoir un titre récemment paru dans une collection de référence depuis 50 ans. "Les mots étaient des loups" de VKG un choc pour moi !
Daniel me demande quand il me voit à Bucarest... Quelques poèmes inédits sont déjà parus. Il me prie également de lui préparer un dossier pour les mois à venir. Plus qu'à m'y mettre. Courriel de Luis Benitez, heureux d'échanger quelques mots avec lui Le Havre-Buenos Aires via la poésie, voyage rapide !
03 - Il y a dix ans, jour pour jour mourrait Marguerite Duras.
Appel de Georges Cathalo nous parlons de la manifestation de avril. Nous plaisantons comme à notre ordinaire et cela fait du bien. Rassérène !

Mars 1916, dans une tranchée Guillaume est blessé d'un éclat d'obus à la tempe alors qu'il lit le Mercure de France Pensées pour lui.
Aujourd'hui Olivier Barde-Cabuçon sort une nouvelle enquête du commissaire aux morts étranges. Une nouvelle en 2016 : Walter Egön Question : y en aura-t-il une deuxième puis une autre ? La réponse est "oui ! et j'en heureux je viens de finir Les amandes.
11 au 14 - Bordeaux Salon de la poésie - aux Chartrons -  avec pour antichambre la Librairie Olympique de Jean-Paul. J'y arrive le vendredi après-midi et le premier que j'y rencontre, il a donné la veille une lecture de poèmes d'Aimé Césaire, c'est : Daniel Maximin. J'en suis très ému cela me renvoie aux belles années France Cu. Quand on pouvait entendre une journée entière des poètes parler de francophonie. Maximin était l'un d'eux. Nous évoquons bien sûr Léon Damas et Senghor comment faire autrement et partageons... un verre d'eau. Un peu tôt pour le whisky.  Coup de fil, Michel Deguy annonce qu'il ne viendra pas, il a la grippe ! Reste Velter, Delville et consort ... Le tout Paparis en somme... A peine Daniel partit que c'est Jacques Brémond qui passe la porte depuis combien de temps ne l'ai-je pas vu ? 10 ans ! Plus. Il semble pourtant ne pas avoir changé avec sa barbe d'archimandrite ses pieds chaussés de sandales et toujours ce même goût pour les beaux livres. Passage par la halle où je retrouve Caroline qui me fait une place sur son stand. Je suis un peu un franc-tireur. Je suis là pour la revue donc pas de place assignée sur le marché
Vers 16h00 Je remonte vers la gare Saint Jean où je dois retrouver le frangin après son travail. Nous nous rejoignons dans un piano-bar en face la gare entre hôtel Regina et celui du Québec puis Gabriel me ramène au Village où je dormirai. Appelle Jean Chatard pour des modifications de mise en pages sur Choisir l'été il me dit qu'il fait ça "dès demain" que j'aurais ça à mon retour. Soirée sympathique avec Gabriel et Christine et leurs amis. Seul bémol je ne suis pas un convive très résistant et le lit me tarde vers une heure du matin (je suis réveillé depuis la veille 1 heure).
12 - (10h) Rencontre lecture dans une bibliothèque, syndrome montivillon ! Gabriel s'en émeut à juste titre mais il n'y a que deux solutions ou on se lève et l'on s'en va ou on reste et on fait ce que l'on doit faire par respect pour les quelques personnes qui sont là. L'on fait donc et tant mieux car il se passe quelque chose. 11h30 Gabriel me dépose aux Chartrons. J'y retrouve Caroline nous mangeons tous les deux au Grat l'axoa y est bon et l'irouleguy fameux. Puis salon. A peine suis-je assis qu'un monsieur arrive vers la table et pointant le doigt vers le seul exemplaire qui me reste de Août 1936 d'Ödzemir Ince me dit "je veux ce livre !" Grand bonheur! Retrouvailles également avec Virginie Paultes des éditions Les Moires. (16h00) Vais écouter Jean-Yves Bériou lire et parler de la poésie. Traducteur de Gamoneda il évoque aussi El Janabi que j'ai - avec la complicité d'Hervé - publié dans Le Nouveau Marronnier en 89/90. Je vais le saluer nous parlons de Roberto. Il m'apprend que ce dernier va publier en Espagne un livre traduit par Miguel Casado. Sans être à la maison je me sens un peu chez moi dans ce quartier sympa et pittoresque de Bordeaux. (19h00) direction la Librairie Olympique pour une lecture de Jean-Louis Giovanonni avec qui je partagerai bientôt l'aventure albigeoise.. Premier contact qui se prolongera le lendemain matin au petit-déjeuner nous sommes dans le même hôtel (comme nous le verrons alors) Lecture mouvementée, interrompue par l'irruption d'une pocharde 'j'aime ce mot) disons ivrognesse (je l'aime aussi) qui nous traite tous autant que nous sommes d'intello de gaucho (ça faisait longtemps il y a des lexiques qui passent de mode). Couché 20h45 comme un gentil petit soldat.  12 - Dans la salle du petit-déjeuner de l'Hôtel Notre-Dame rue du même nom je retrouve attablé Jean-Louis et son éditeur (éditions Unes) - bientôt nous verrons apparaître Jean-Yves Bériou qui s'installera à une table non loin de la nôtre,  seul. Bien sûr nous parlons de poésie. L'éditeur de chiffre et de poésie mais aussi de ce qu'il aime. Son catalogue plaide pour lui. Jean-Louis et moi nous nous trouvons des amers communs le moindre n'étant pas Guillevic. Je suis rassuré l'homme que j'avais vu une fois entre deux livres à St Sulpice sur le stand de La Dragonne est sympa ouvert...  Passage rapide dans une halle où les exposants sont presque plus nombreux que le public. J'avais peur ... Midi Gabriel appelle et me demande si je viens manger, il est convenu que je les rejoigne au village virée en tram, sympa j'arrive sans encombre aux alentours de 12h30 à destination chez Gabriel et Christine, Sont présents outre nos hôtes Danièle et Hervé et Jean Pierre Tardiù et sa femme. Une fois encore beau moment même si je crains mettre montré un peu bavard. toujours un plaisir !
15h30 - Retour au marché où je discute avec Virginie et Béatrice Mauri une de ses auteur(e)s.Les livres se vendent au compte-gouttes mais je ne crois pas avoir à me plaindre les numéros de la revue et Le vie blanchit Caroline en a quelques-uns sur son stand trouvent quelques preneurs. Par contre mes autres titres ne sont plus visibles depuis la bibliothèque. Ils ne sont pas présents sur la table de la librairie dans la Halle, ce que je trouve - pour le moins dommage. Je m'en ouvre à Jean-Paul qui me dit "qu'il va faire des recherches. La fin de la journée s'écoule en guettant le chaland. Et se clôt par une intervention autour de la revue et mon propre travail" devant une dizaine de personnes en dépit de l'heure tardive. Pot avec Virginie et Caroline, puis dîner dans un italien avec Caroline.
14 - Chemin du retour. Arrivée à Montparnasse appelle Claire Lajus, elle est avec Özdemir Ince et son épouse avant son intervention à l'Idalco (je l’espérai bien!) Nous parlons longuement il est très heureux du livre et cela me rend moi aussi heureux. Il me repasse Claire (c'est la première fois que je la tutoie). Jean a tenu parole je trouve tout ce qu'il me faut en arrivant dans ma boite aux lettres. S'y trouve aussi le dernier numéro de Décharge avec un bel article sur le livre d'Özdemir. Sur mon ordinateur, par contre, le rapport de Juliette à corriger. Pas de temps à perdre ! Heureusement demain la réalité ne me rattrapera qu'à 12h54.
15 - Corrections 1 - du rapport de J. peu de choses en fait. 2 - du fichier de Choisir l'été avant l'envoi à l'imprimeur. (11h00) la société S. le camion de livraison ne sera pas là à l'heure. Il est convenu que le chauffeur mette la palette dans le garage.
(19h30) au retour du boulot je trouve comme convenu la palette avec dessus les cartons renfermant les exemplaires du n°30 de A L'INDEX . Maintenant, ah nous les petits envois !; Enfin je ne résiste pas à cette photo de Nanou avec ces petites filles. Si loin du livre et pourtant pas.
16 - Des livres à la revue il n'y a guère plus qu'un alphabet et le 30ème numéro de
Jean-Michel Marchetti , Michel Butor et Roland Chopard
 A L'Index vient d'arriver à la maison. Il ne me reste plus qu'à l'envoyer aussi vite que possible au gré des trous de mon emploi du temps.
17 - Cet après-midi conversation avec Venus Ghoury-Ghata au sujet du livre d'Özdemir Ince. Nouvelles des amis aussi que l'on retrouve en bonne compagnie sur un cliché;
19 - Réception au courrier des épreuves de Choisir l'été. Je les corrige et les mets sous enveloppe pour Jean. Cela partira lundi ! Envoi des premiers exemplaires de A L'Index malheureusement je ne puis envoyer tout en même temps, patience donc chacun de ceux qui le doit le recevra. Incidemment je m'aperçois que tout cela me prend de plus en plus de temps presque un second boulot (sans rémunération) le rythme des publications ayant augmenté sans que j'y prenne garde. Il va me falloir ralentir la cadence. Michel Lamart m'annonce un article à paraître dans la revue Brèves concernant La Douceur du Sang cela me touche car j'aime ce titre. Pas fais signe à Roberto concernant l'envoi de Miguel Casado. Il me faut aussi achever le De Luca, six vers résistent !
25-28 Rennes. 80 ans de JB qui ne s'attendait pas à nous voir débarquer.
27 - Passage chez Jean-Claude et Gisèle. Le livre est quasiment à retirer. "Il n'y a pas un jour sans que quelqu'un appelle..." me dit Jean-Claude.
28 - Lord Jim est mort vive Harrisson
29 - Rencontre sympa avec des lecteurs à la bibliothèque de Gonfreville-l'Orcher. Y retrouve avec un grand plaisir C. Que je n'avais pas revue depuis près de 10 ans.


Aucun commentaire: