dimanche 31 janvier 2016

Nouvelles de Février 2016

01 - Une nouvelle page s'ouvre. Espérons que je puisse y écrire ailleurs que dans les marges.
02 - Jacques me dit qu'il m'a adressé des exemplaires de son ouvrage.
S. Doizelet m'envoie un petit mot avec le lien vers un site consacré à Jean-Claude
03/08 - Rien à dire en ce début de février, ou trop peut-être, des choses qui ne seraient pas bonnes à dire alors, un peu de poésie. A vous de découvrir !
Je commence à prendre mes marques dans mes nouvelles fonctions. Mode de fonctionnement différent et somme toute moins de liberté. Ce qui sur certains plans m'ennuie beaucoup. Sensation étrange de passer ma vie au boulot. Néanmoins, les horaires décalés ont aussi l'avantage de vous faire commencer tôt et finir de même façon. Vous laissant le loisir de rencontrer, par hasard, des gens que vous ne verriez pas en "temps normal". En cette fin d'après-midi, Michel Lecureur, à la Galerne.
12 au 14 – Bordeaux ! Heureux de revoir le "frangin" et Christine ainsi que Gabriel et Isabelle sous un temps qui ne ressemblait en rien à celui dont j'avais gardé le souvenir lors de mon précédent passage. Revu également Jean-Paul de la Librairie Olympique et Marie Laugery (plaisir), par contre aucune nouvelle de François, que j'espèrai pourtant bien voir. Je croise les doigts pour que tout aille pour lui et son épouse. Je suis sur le programme du Marché de la poésie, place des Chartrons (12 et 13 mars). Il est tiré, tout est fait ! Et me voilà bien ennuyé, tiraillé plutôt. Je n'avais pas répondu faute de certitude et m'y voici. Preuve d'amitié et d'intérêt pour ce que je fais mais...Les institutions n'ayant pas jugé bon de dépêcher un plénipotentiaire me voici étranger dans la ville, c'est sans doute ce que l'on appelle les politiques culturelles Je prends le bus - le chauffeur est sympa - puis recherche de mon lieu de "villégiature" très périphérique – mais de qualité. Un moment de doute cependant quand il me faut traverser, pour ce faire, une zone industrielle. Je ne connais pas, n'ai pas dû prendre la route la plus directe pour y parvenir. A l'arrivée, mauvaise surprise, seule une nuit sur les deux que je dois y passer est payée, là aussi les budgets municipaux sont serrés. Assez désobligeant pour ne pas dire plus. Je dépose mon sac, puis pars à la recherche d'un arrêt de Tram pour me rendre place des Chartrons. Plus rapide que par le bus. Il pleut. Descends place des Quinquonces car je ne suis pas sûr des arrêts qui suivent. J'aime cette ville même sous la pluie. Je me repère plus vite que je ne le pensais et poursuis à pied jusqu'à la rue Rode et la librairie de Jean-Paul. Gabriel m'y rejoint après son boulot à lhôpital. Heureux de le revoir ainsi que JP, égal à lui-même. Un bonheur. Allons dîner dans un petit restaurant portugais de Bègles : l'Alfama (Belle adresse !) après être passé faire la bise à Christine et boire un ou deux wisky. A l'Alfama, morue et bière comme il se doit. Retour à l'hôtel à une heure chrétienne ce qui me va tout à fait, je suis debout depuis 5 heures du matin.
Le lendemain Isabelle et Gabriel viennent me chercher à 8h20. Nous allons à l'alliance française pour une rencontre autour de "Lancan et la Poésie". Beaucoup de professionnels mais également des analysants.Le néophite que je suis, y trouve un intérêt certain, d'autant que l'intervenant Michel M. s'exprime clairement (loin du jargon) et avec enthousiasme. Gabriel nous rejoint vers 10h et l'auditoire présent l'écoute dire ses textes, puis lui pose des questions sur le pourquoi du comment. En tant qu "éditeur" du N° que la revue lui a consacré, je suis également associé. Tout cela se fait dans un esprit bon enfant. Déjeuner dans un restaurant italien (sarde) qui sert outre une cuisine remarquable et vin des Abruzzes qui mérite d'être connu. Fin d'après-midi bibliothèque de Bègles – accueil égal à ce que je présageais, aucune surprise – mais un auditoire conséquent (une quarantaine de personnes) Dîner chez Gabriel et Christine avec quelques-uns de leurs amis, repas très agréable pour moi ; j'espère qu'il le fut aussi pour eux.

Joseph Kessel et son chat Mustapha
14 – Gabriel vient me prendre à l'hôtel à 11h45, mon train est à 13h18. En l'attendant je lis "Dernières nouvelles de Chassignet" de Gérard Oberlé. A la gare, nous partageons nos impressions devant un café. Retour épique, Bordeaux Le Havre, 7 heures 30, faute aux intempéries (chutes d'arbres sur les voies) Je loupe ma correspondance à 2 minutes. Vois les feux arrières du wagon de queue. Prends le train suivant, quelques arrêts supplémentaires et changement à Rouen mais le principal n'est-il pas d'arriver. A la maison, Héloïse est là ! Elle a rejoint Juliette qui est en stage au Havre depuis 15 jours. La famille est presque au complet.
Lu avec grand plaisir le dernier livre de Georges Walter sur les derniers jours de son ami Joseph Kessel.
15 – Achève la mise en pages de "Choisir l'Eté. Juliette, en plus de son stage, entame le code et la conduite, allure accélérée. Il est plus que temps ; pour elle et son autonomie en premier lieu, pour nous et notre tranquilité dans un second temps.
16 – Appel d'Olivier qui me signifie un refus. Sensation étrange que cette impression qui me laisse à penser qu'il n'aura plus de "coup de coeur" comme il dit, à l'avenir pour ce que j'écris. "Je suis à l'aube où je vais devoir faire des choix..." L'avenir me dira si je me monte le bourrichon mais... Jean a reçu le fichier de "Choisir l'Eté". Il me demande un version papier que je ne puis lui fournir, faute d'imprimante. Au courrier les épreuves du n°30 de A L'Index. Ainsi que l'annonce de la livraison d'un nouveau tirage du "Quêteur de souffle". Cela est allé vite, 72 heures.
Préviens Claire que je ne pourrais pas être à l'IDALCO le 14 mars prochain. Ne pourrais donc pas les rencontrer Özdemir et elle. Cela me désole !
17 – Poste des poèmes que l'on m'a demandés. Pourquoi ce sentiment que quelque chose vient de se rompre dans mon travail et mon rapport à la poésie ; la mienne en particulier. Le crépuscule s'installe juste avant la nuit.
 Appelle Gabriel pour lui dire que je pense pouvoir venir aux "Chartrons". 
Plus le temps d'écrire !
18 – Aujourd'hui prise de service à 12h54 mais Juliette à son examen de code à 10h au Havre, donc debout 8h00. Hier, rentré tôt 23h30. Un vrai gardon ! Après l'avoir déposé retour à la maison. Quelques courriels plus tard il est l'heure de se préparer. Entre temps, répondu à C.Lajus et eu au téléphone Meriem concernant le Marché des Chartrons. Il ne me reste plus qu'à attendre. Je suis content à l'idée de revoir le frangin et peut-être de poursuivre les conversations ébauchées.
Envoie également à Olivier, comme évoqué lors de notre dernière conversation téléphonique, un manuscrit de poèmes : Les chemins dérisoires histoire de voir si... Les nouvelles : Pendant que Valence dort encore... suivront le moment venu.
19 -  Umberto Ecco est décédé ce vendredi. Outre d'avoir perdu le nom de la rose. C'est aussi l'un des grands intellectuels italiens qui disparaît.
13h – La Galerne ! J'y fais acquisition de Les mots étaient des loups de Vénus Khoury Gata et d' Envoyée Spéciale le dernier Echenoz. Après avoir échangé quelques mots avec Olivier et échangé avec Jean-Simon sur Le Silence de Jean-Claude Pirotte, sur lequel nous tombons instantanement d'accord, je tombe sur Georges Gay et sa compagne ainsi que sur Ange P. Que je n'avait pas revu depuis son départ en retraite, il y a 5 ans. Il n'a pas bougé. J'ai un vif plaisir à cette rencontre. Il est convenu avec Georges qu'ils (lui et sa compagne) passeront à la maison en fin d'après-midi samedi. Il veut mon avis sur sa pièce. 
21 - Hier Appel Jean pour voir avec lui les derniers points que soulève encore Choisir l'été. Ce sera sans nul doute un livre particulier. Je le souhaiterais comme un "cadeau" pour Jeannot. En tout cas je m'emploie pour que cela le soit. Je l'envoie à Michelle pour relecture et correction, si elle peut et au préfacier qui s'est proposé pour accompagner ce mince recueil (environ 110 pages). Je suis personnellement très très heureux qu'il se soit proposé et je pense que Jean en sera touché. Que demander de plus ? Puis longue conversation téléphonique avec Gérard Le Gouic. Il est le seul à avoir fait le lien entre Le Nouveau Marronnier et Les Lumières de Paris de Jacques Brenner. Nous parlons donc de Jacques, de son journal pour lequel j'admets quelques doutes - certains passages ne le grandissent pas - Mais aussi d'Henri Thomas avec qui GLG partagea une longue correspondance ainsi que de quelques autres choses tenant à nos propres "travaux" passés ou à venir.
Au courrier je trouve, envoyé par Jean-Claude Bourlès le long article (1 page) paru dans Ouest-France sur Le Rêve Effacé cela fait plaisir, quelles en seront les échos ... 
Georges qui devait passer me faire lire sa pièce n'est pas passé. Fin de soirée plus que houleuse, cela arrive parfois.
Un livre à lire ! (vous pouvez passer la préface). 
Jean-Claude me dit qu'il ne cesse d'avoir des appels suite à l'article de Ouest France. Les gens se rappelle et l'appelle. Je suis très heureux de cela d'autant que je l'ai tanné cinq ans durant pour qu'il sorte ce livre. Rentrerai-je dans les frais d'impression je n'en sais rien - il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre - mais l'entendre si heureux au téléphone me fait grand plaisir.
Envoie un courriel à Chantal pour lui dire que je ne serai pas à St Brieuc. Crève cœur mais tout est finalisé à Bordeaux.
Reçu le devis pour Choisir l'été je ne sais pas encore ce que je vais faire. Auteur/Éditeur ne position inconfortable, que je n'aime pas mais pour Jeannot ... et puis tout cela est tellement futile à mon niveau.
29- Hier, rentré du bois. Aujourd'hui après que Michelle m'ait donné une fois de plus un sérieux coup de main au niveau des relectures, je travaille sur Choisir l'été et sur la traduction italienne du livre de Chiara là aussi coup de main de Raymond Farina qui m'a éclairé sur certains points sur lesquels je n'arrivais pas à me décider. Et puis, il n'est jamais trop tard, envie de reprendre et finaliser Ciro qui demeure en friches depuis trop longtemps mais trouverais-je le temps. Enfin Daniel m'envoie le blog sur lequel sont parus quelques-uns de mes poèmes traduits en roumain (avant la parution papier à Bucarest

Aucun commentaire: