mercredi 3 mai 2017

Nouvelles de Mai 2017

01 – Après une fin de semaine bretonne, retour at home. Sur la boite un envoi de Marie Alloy pour le numéro Empreintes en préparation. Je retravaille la mise en page pour en tenir compte, je crois que cette livraison sera élégante et me réjouis de cette aventure revuistique avec Patricia. Reste à finaliser l'entretien et à récupérer le texte de Jean-Marie B. Le numéro consacré à André devra être repoussé, trop de retard accumulé et de textes en attente.
Surpris de trouver sur cette même boite des "propositions de textes" (mais peu de demandes d'abonnement) excepté de la part de Jean Bensimon qui me dit avoir eu l'envie de renouer avec la revue (il y fut abonné dans les premiers temps de sa parution) suite aux conseils d'amis.
02 – Appel de Jean-Marc qui me parle du barrage que dresse D. Entre son père et l'extérieur. Je l'ai constaté aussi, au point que j'hésite à lui téléphoner. Je pense néanmoins que l'empêché ferait face et prendrait des mesures s'il avait le sentiment de l'être vraiment.
Avant la réunion chez M., un peu de temps à perdre, petit tour à la plage et souvenir d'un parfum d'enfance : celui des croustillons
Régis Debrée : L'europe est sortie de l'Histoire. ... Vous connaissez l’adage prêté à Valéry : « Tout ce qui est simple est faux et tout ce qui ne l’est pas est inutilisable. » Nos politiques, en ce sens, font du bon boulot. Les programmes électoraux, on le sait bien, sont de la publicité mensongère. Les costumiers idéologiques n’ont pas moins de talent, avec du manichéisme pour enfant de 7 ans. L’ouvert contre le fermé ? Vous préférez, cher électeur, la cave ou la terrasse, l’air vicié ou l’air du large ? Bravo. Mais ouvert aux privilégiés du vaste monde ou à ses damnés ? Et en se refermant sur quel petit entre-soi ?
Autre opposition : M. Macron représente les patriotes, soit. Mais où a-t-il obtenu son meilleur score, au premier tour, avec une majorité absolue ? Chez les Français de New York et de la City, patriotes un peu étranges, disons : évasifs. Mme Le Pen oppose le national au mondial, soit. Mais la construction nationale a opéré avec le droit du sol, par assimilation des immigrés venus de partout et sous le signe de l’universel, alors que le nationalisme, c’est l’inverse.
Quant à « progressistes contre conservateurs », cela aurait fait sourire Camus, pour qui le progrès ne consistait plus à faire un monde nouveau mais à empêcher le nôtre de se défaire...
04 – Victor Lanoux est décédé. J'aimais bien pour ma part le commissaire Laviolette tiré des livre de Magnan qu'il incarnait à l'écran. Puéril sans doute mais c'est ainsi !
Le Journal du paysage publiera certains de mes textes sur la toile. Cela m'a été confirmé aujourd'hui.
11 - Le Tire-langue s'enrichit d'un titre. Toujours une petite émotion pour moi que de voir un livre paraître. La reste est un autre histoire.
Après un petit passage par Lille et la Belgique, fort agréable avec les filles j'attaque la semaine avec la livraison du cinquième titre de la collection Le Tire-langue. Eh oui, deux titres en moins d'une semaine. Quand on aime (vous connaissez la suite)... J'espérons simplement que je ne sois pas le seul à aimer... L'avenir nous le dire. Enfin bref voici pour les amoureux de poésie ibérique "Pour un éloge de l'impossible" de Miguel Casado.
A signaler, autres plaisirs de lecture : Le coffret Perec
dans la Pléiade et l'intégrale de Paul Nougé aux éditions Allia.









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