samedi 15 avril 2017

Nouvelles d'Avril 17

Ernest Renan à son bureau
15 - Le week-end de Pâques me voit de "service". Seul à la maison . Les fleurs de cerisier tombent dehors, elles ont perdues une part de leur blancheur, de leur légèreté et se mêlent au sol aux fleurs de pissenlits ; une autre façon de déchoir ? Le ciel est gris, il fait frisquet alors je lis Traverses de Pirotte. un carnet qui va de Juin 2010 à Juin 2011. Plaisir de retrouver le vieux pirate comme je l'appelais. Sensation qu'il est là, d'entendre sa voix. Et puis ces lignes, au hasard : "Depuis des jours je ne lis que des polars, des vieux romans de la collection du Masque, qui diffusent des odeurs de caves ou de greniers"... Plus loin : "il y a trop de livres et bientôt il n'y en aura plus du tout. Le soupçon que si le livre disparaît, c'est l'humanité qui meurt..." combien ces paroles font écho en moi, et combien me manque celui qui les a écrit. Je lirai ensuite Jours obscurs, des poèmes du même Pirotte que vient d'éditer le Cherche-midi. Merci à Sylvie (Doizelet) pour nous permettre ce bout de chemin...
Trouvé "Qu'est-ce qu'une nation" d'Ernest Renan. A lire ou relire me semble-t-il en ces temps troublants et troublés.
Au téléphone, Gabriel. Il rentre du congo. Nous reparlons de la plaquette de Thierry qui va être présentée à la Librairie Georges de Talence. 
Travaille sur les divers projets en cours. Les choses avancent lentement.
20 - Les épreuves des deux prochains Tire-langue sont partis chez l'imprimeur ce jour pour les dernières corrections. Parution fin mai début juin.
24 - Jean-Louis me convie à une lecture qui sera donné de Garder le mort chez Gallimard. Bien sûr je n'y serai pas. Cest dans ces moments-là que je regrette de ne pas être parisien. UNIQUEMENT dans ces moments-là !
25 – Continuation des corrections. On peaufine ! Problème : espace de ponctuation... Avec l'espoir que ces deux titres du Tire-langue renconteront leur "public"
Au courrier un envoi d'Emmanuelle Le Cam. La découverte de la revue lui plaît. C'est toujours bon à entendre. Cela rassérène ! L'échange est sympathique et l'engagement proposé et effectif est là, suffisamment rare pour être noté.
Erik Satie
Achève Les parapluies d'Erik Satie de Stéphanie Kalfon 
et commence la lecture du dernier livre de Dimitri Bortinov que j'avais rencontré à St Dié il y a quelques années. Pour moi, un grand écrivain et un chic type, écorché. Plus guère le temps de lire ni, et surtout, d'écrire. La face du monde n'en sera sûrement pas changé mais cela à le don de me mettre d'une humeur exécrable contre moi et contre les autres. Un accroc qui n'aurait pas sa dose. Néanmoins quelques propositions de participation me sont adressées, ce qui là aussi fait du bien. Des poèmes devraient s'insinuer dans les CRV, les Hommes sans Epaules et Caïrn... ect d'ici à la fin de l'an
François m'envoie le viuel du Banquet des absents, en me demandant mon avis. Je ne sais pas si l'attaque que je crois y voir est réelle ou si elle n'est que le fait de mon imagination mais, dans le premier cas, celui à qui elle est adressée, risque de grimacer. Sinon le livre est prévu pour mai, une bonne chose. Pour ce qui est des deux autres projets, statut quo, autant dire : pas de nouvelle. Patience est longueur de temps dit-on.
26 – Un titre possible : Poèmes mendigots. Aujourd'hui date anniversaire du GUERNICA de Picasso.
Vu l'état du monde, deux questions : Qu'avons-nous appris et quelle mémoire nous en reste-il ? Quel peintre (artiste) aujourd'hui pour nous en donner l'indescriptible représentation ?
– Appel Hervé qui est chaque Jacques. Nous parlons longuement de son livre et de l'affaire du moment : les élections. Il me dit que si l'on veut se voir "...il faudrait peut-être que je ne tarde pas trop"

Il faudrait peut-être que je me mette sérieusement en quête d'un éditeur ou (c'est aussi une option) que j'en finisse avec une occupation qui menace d'être de plus en plus dérisoire. Pourquoi accumuler dans des tiroirs des textes, nouvelles, poèmes qui ne font qu'y dormir
29 - B.A.T donné pour Les voix liminales de Françoise Canter et pour Pour un éloge de l'impossible de Miguel Casado. La collection Le Tire-langue va embellir en mai.

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