mercredi 6 avril 2011

6 Avril et autres ...

Hier conversation avec Olivier, j'aimerai bien à l'automne réunir autour de lui et "La Dragonne" Antoine Fabien et Simon, des jeunes écrivains. Il me dit qu'il lira "Les fils" sous quinzaine (disons un mois) je'avance les noms d'Emmanuel Antoine ou Jacques Vitali et de Khader pour m'accompagner dans l'aventure s'il décide de s'y engager ; par là j'ai conscience de m'avancer quelque peu mais... Actuellement Poésie... Je travaille sur "La vie blanchie" enfin, vraiment ! Regroupe des textes, le fais de nouveau plutôt puisque le travail avait été commencé avant que l'ordinateur ne cède ; je retouche, retravaille. Trouvé une autre possibilité de titre (un vers de Machado) qui aurait ma préférence si Monti maintient le projet de publication. A suivre donc ! Je serais évidemment ravi si cela était, tant il me semble qu'avec "La Nada" l'ensemble à venir entre en cohérence. Je crois que Georges le voit aussi de cette manière et je sais qu'il aime ces textes puisqu'il me l'a écrit. Envoyé deux trois nouvelles à destination de revues qui me semble honnêtes, me reste l'entente...

Une fois de plus la revue prend du retard, prévue sortir pour le 18 avril elle est repoussée au 10 mai. Michel m'a dit "je prends de l'âge"ce que je conçois. Je ne lui en veux pas mais cela me met dans l'embarras, si la revue perdure, il faudra sans doute chercher (et trouver) une alternative. Il devient urgent que j'organise ma "pièce de travail", trop de tout dedans. Après le courriel de Monti je cherche un titre de substitution, trouvé : "Post-scriptum au chien noir" mais... D'autres possibilités autour des poèmes de Machado, Lorca ; à creuser. Pâques - retour de Turquie ! Avec quelques gens et moments en tête ; des petits poèmes aussi (pas beaucoup). Comme livres d'échappée, j'avais emmené "Le pain des rêves" de Guilloux que je n'ai pas pu lire plus avant que la cinquante deuxième page, va savoir pourquoi. Il faudra que je m'y replonge à un autre moment car nul doute que ce "loupé" vient de moi. Emmené également "le journal des années noires" de Jean Guéhénno, que j'ai redécouvert étonnant d'actualité au regard de la France d'aujourd'hui : "il n'y a plus de peuple, il n'y a plus d'homme, il n'y a plus que des masses . C'est pour cela que la République a perdu" écrit-il page 39, à méditer me semble-t-il, l'avenir est parfois sur le mode passé ressassé. Le 20, au lendemain d'une virée dans les montagnes de Tauros avec Ali, qui fut une vraie rencontre, nous passâmes par Kekova à Myra puis fîmes une halte à St Nicholaus - le SaintNicolas (Santa Claus) alsacien. A chacun son père Noël ! Le mien et celui de plus en plus de quidams ne se prénomme pas Nicolas - Au retour, trouve quelques exemplaires d'auteur de mon dernier né ainsi que le n°100 de la revue "Arpa" très beau, très riche.
Je reçois aussi depuis quelques temps, je le note ici comme on le ferait d'un signe (positif ou non?) des textes intéressants pour la revue, que faire ? la situation est si peu tenable... Ce numéro qui vient sera sûrement un seuil, je me déterminerai au vu de son écho et des quelques volontés et peut-être probabilités...

Aujourd'hui la république pose une stèle au Panthéon pour honorer Aimé Césaire. Je ne peux m'empêcher de nourrir quelques doutes sur les motivations de nos "lettrés" gouvernementaux. Voir l'épisode Princesse de Clèves le récent Zadig et Voltaire j'en passe et des meilleurs. De plus le grand Aimé et Nicolas le petit ne partageaient certes pas la même vision de l'humanité. "Humaniser l'humain" disait l'un il suffit de se pencher sur les années écoulées pour voir ce qu'en "pense" l'autre. Quoi qu'il en soit on a parlé trois ans après sa mort d'un poète à la télévision "aux heures d'écoute"... Mais il faut lire "Cahier du retour au pays natal", "Les armes miraculeuses" et tous ces autres textes ou écouter "l'Oratorio" que l'on doit à l'ami Bernard Ascal" chez EPM
Petits signes d'Antoine Emaz, Michel Baglin, Jean-Michel Marchetti, témoignes d'amitié qui me réchauffent un peu. Je suis hésitant, hésitant à moi-même aussi ; je sais maintenant que j'ai perdu totalement le 3ième et dernier bestiaire ainsi - et surtout - deux des trois textes de Bocanegra et de cela j'ai beaucoup de mal a me remettre. Envoi sp de José Millas-Martin. Un livre ; une anthologie personnelle, j'en suis très heureux car nous avons été un peu distant pendant quelques mois ce qui ne navrait tant j'ai du respect pour l'homme et son travail. Je vais relire Guilloux (une fois de plus) pour ne pas me perdre de vue.

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