lundi 15 juillet 2013

Nouvelles de Juillet 2013

01 - N. nous annonce une possible mission au Maroc et dans la foulée qu'on lui propose une thèse (de doctorat), en Algérie cette fois en 2014. Bonheur pour elle et semblant d'angoisse pour nous... Après-midi Col d'Ibardin... Calme avant l'arrivée des premières vagues de touristes. Odeurs de pins et de chevaux. 
02 - N. a 24 ans aujourd'hui ! Après-midi : Biarritz ! Kitschissime ! Côté cour, même les baigneurs ont un air Années Folles près de l'Arena. Côté jardin, une ville de province en pire. Fuir ce carton pâte au plus vite !
03 - San Sébastian, nous déjeunons de tapas dans un Pinxo. Pense à grand-père en mangeant de la tortilla dans un petit pain. Cela me ramène près de quarante années en arrière, lorsque nous partions tous les deux, tôt le matin, et qu'il nous faisait pour le casse-croûtes une omelette dans de la baguette. A l'époque cela me surprenait (et me ravissait) beaucoup... Je ne savais pas, comment l'aurais-je pu ! Aujourd'hui il me semble que des morceaux du puzzle prennent leurs places. Pièces insignifiantes sans doute, diront certains. Mais pièces qui pour moi sont importantes. Il m'en manquent tant, d'autres sont en désordre, alors qu'une d'entre elles trouve sa place et c'est déjà ça. Plus je vieillis et plus je m'aperçois que des réponses me manquent. Constater cela, l'admettre, est sans doute un progrès. Une petite victoire sur soi !  
04 - Message de Mme L. Finalement la revue va pouvoir continuer plus sereine. Après-midi Fontarrabie (      ) J'ai les larmes aux yeux en montant la grand rue; non je pleure ! Au syndicat d'initiative on m'apprend qu'il y a encore beaucoup de Sorondo dans le quartier de la Calle San Pedro (Quartier des pêcheurs). En fin d'après-midi nous montons jusqu'à Ntre Dame de Guadaloupe
Demain il te faudra monter/ au-dessus du village/ gravir le sentier des chèvres/ jusqu'à la Santa Negra. (in Poèmes d'Ibère tiré d'Orcus) Je suis très ému ! Plus encore ; bouleversé.
06 - Bilbao. 
08 - Sur le portable, message d'un "ami", de ceux qui ne vous appelle que lorsqu'ils ont besoin de vous Cela me déçoit et, avec l'âge, m'irrite de plus en plus. H. a eu ses notes de Bac. Comme prévu elle s'est ramassée à l'oral, mais les écrits sont plus que corrects. Elle est suffisamment déçue comme cela, inutile d'en rajouter. Je suis fier d'elle malgré tout !
09 - Randonnée autour du Xoldo. Arrivée au sommet du Xoldokogaïna, après une heure de montée sous un soleil de plomb, ML est sur le point de défaillir. Elle ne peut plus avancer, obligés de s'arrêter dans une hypothèse d'ombre que nous confie une caricature d'arbrisseau. Je progresse encore une peu à la recherche d'une ombre plus substantielle ; sans succès. Dans le ciel une dizaine de vautours fauves font des cercles, majestueux d'envergure. Au sol, parmi des chevaux bien vivants mais immobiles sous la chaleur, les ossements d'un ou deux de leurs congénères (maxillaire inférieur, fémur) blanchis, lavés, récurés. Partis sur 2h30 nous marchons finalement plus de 4 heures...
En bas, dans le village de Biriatou,  une stèle à Jorge Semprum
11 - Promenade sur le domaine d'Abbadia...
12 - Passage sur la tombe de Pierre Loti, à Ciboure, puis dernière promenade sur le port de Socoa.
13 - Retour sur Chartres avec quelques poèmes en poche, rien de plus !
Dans le courrier en attente le dernier opus d'André : Poèmes accordés et une photo-carte de JMM inquiet de mon silence qui dure. J'ai honte ! Par contre, rien concernant les épreuves de La vie blanchit alors que Nancy me confirme ma présence au Livre sur la Place. Je me demande soudain si le livre pour lequel je suis convié sera sorti en temps et heure...
15 - Reprise des hostilités après une tonte de pelouse qui s'imposait, dépôt du dossier chez Christiane. Puis appel à Georges M. qui n'a pas encore eu le temps de lire Les yeux de Lola, mais là n'était pas le sujet. Je voulais simplement lui proposer la photo de JMM comme couverture si d'aventure il retenait le manuscrit. Il n'est pas contre bien au contraire, et JMM est plutôt pour. Espérons donc que le manuscrit ne restera pas en l'état. JM me dit que nous nous verrons à Nancy. Motif suffisant pour s'y rendre même en l'absence du livre ! Pour un peu que PAG soit présent nous seront au complet pour l'amitié... En y ajoutant bien entendu Olivier. 
Dans la soirée coup de fil à Fabien S. suite à sa demande. Bref.
Entre temps reprise de poèmes (peu) écrits pendant le séjour basque.
Anne Marie Petitjean me fait parvenir son article à paraître dans les actes du Colloque qui s'est tenu à l'Université de Cergy Pontoise sur L'état de la Poésie Contemporaine sur lequel "A L'Index" avait été contactée.
17 - Hier N. sur Shype, très inquiète pour ne pas dire plus ! Epuisée aussi par l'obligation qui lui est faite de suivre le tempo imposé par la période de ramadan. Nous sommes pour notre part impuissant. Je cherche à la réconforté comme je peux mais quoi dire ? Au final sont avenir peu se révéler hypothéqué par l'incurie de ceux-là même qui étaient sensés l'aider, la suivre ; car si les données (déjà en retard) ne lui parviennent pas, ou, lui arrivent de façon tronquée ou incomplète pas de rapport de stage possible ... adieu le master ! et par ricochet fin de tous les projets dont elle nous faisait part il y a quelques jours à peine. Je croise les doigts ce serait-là trop grande injustice pour elle, son investissement...
       Une note concernant le Bestiaire Minuscule est parue dans Les carnets d'€™eucharis n°38 cela fait du bien. JMM me disant sur le même sujet avant hier, qu'il l'avait beaucoup aimé (ainsi que le précédent) et qu'il comptait s'en servir dans ses classes à la rentrée.
Maman à 81 ans aujourd'hui !
19 - Suicide de Jack-Alain Léger, je ne sais pourquoi cela me touche.
21 - Soleil, chaleur et poésie ! Ces dernières vagues d'envois. Sans présager des suites qui leur seront données, j'ai adressé - après leur demande - un poème : La Nuit à la revue en ligne "Dix-sept secondes" et la dernière forme de Soleil, cerise noire à Gislaine Lejard avec qui nous ayons évoqué une possible collaboration. La nouvelle A plus d'un titre est entre les mains, et sous les yeux de A.K. donnerait-il son feu vert ? ... Hier, appelé JAG après des semaines de silence. "un revenant" me dit-il en guise d'accueil, il est étonnant de voir comment il semble toujours légitime à l'autre d'être contacté, alors que lui-même joue avec le silence. Il est débordant de projet, parle de lui ! La phase est ascendante.
Grand débarras dans mon bureau même s'il y a encore beaucoup à faire.  Le soleil me donne le sentiment de vacances prolongées. On a ressorti la table de jardin et le parasol (qui lui n'avait pas vu la lumière depuis 2003). N; qui arrive mardi ne devrait pas trop souffrir du choc thermique, bien qu'à Medenine il fasse en ce moment autour de 45° à l'ombre. Je suis impatient de la voir, qu'elle nous raconte et surtout nous fasse part des derniers développements...
Pour en revenir à l'écrit, petits signes de Pascal Commère et Daniel Labedan, ainsi qu'un bref courriel de Nasser-Edine qui m'informe que : L'Anthologie (2) et (3) vont paraître vers le 15 septembre et je vais vous informer au moins une semaine  avant parution. En attendant, je vous souhaite un bel été.
 Je ne sais pas, par contre, ce que devient le projet d'anthologie auquel Jean O. m'avait demandé de participer. Mais rien ne presse, tout ça viendra j'en suis sûr à son heure. Un message de A. concernant A plus d'un titre, je le duplique ici
Bonjour Jean-Claude,
ça y est, je t'ai lu et l'histoire m'a bien plu par son ambiance, le souci des détails, l'esprit. Au niveau de la construction, je trouve que la fin n'est pas assez annoncée (rien ne laisse penser que sitôt fermée, la boutique "n'aurait jamais existé" comme le soutiennent les voisins). En soi, bien sûr, l'idée est bonne mais elle devrait apparaître comme plus inévitable, plus évidente. Cela dit, je suis bien conscient que ce n'est pas l'intérêt principal de ta nouvelle qui se trouve justement dans l'évocation d'un décor et de sa magie. Reste un problème potentiel dont je ne maîtrise absolument pas les paramètres. Je viens de la formater au gabarit de la revue et j'en arrive à 7 pages environ, bien tassées. Jacques est seul juge de l'espace qu'il entend ménager à la nouvelle dans une revue de poésie. En tout cas, je lui transmets aujourd'hui même mon "lu et approuvé". Pour le calendrier éventuel, là encore, je ne décide rien. Si cela se fait, ce peut être dans plusieurs mois, étant donné que décharge ne parait que tous les trimestres. J'imagine que Jacques te précisera la chose.  belle après-midi.

Message de   Ghislaine Lejard    après la lecture du texte finalisé de Cerise, soleil noir

 Bonsoir,
Merci pour ce partage poétique d'amour et de vie. On se laisse emporter  
comme dans une ballade ancienne où le soleil noir n'est pas celui de la 
"mélancolie", mais celui des étés au goût de fruit rouge "cerise". 
L'amour à la saveur du verger quand la vie se goûte à pleine bouche, en 
pleine lumière; quand le corps est poème ou cantique; quand l'amour 
abolit les contraires:" tout demeure en toi/ de la transparence à 
l'obscurité lourde/des étoiles éteintes."Rien ne finit jamais, tout 
renaît dans le cycle de la vie ... et parfois en un poème .
Vous avez dû oublier la notice, mais j'ai pu aller voir sur votre blog.
Bonne fin de journée sous ce beau soleil...même si il n'est pas noir!
Bien cordialement
Petit plaisir de voir que parfois les mots s'émancipent, trouvent des asiles.
24 - N. est repartie en début d'après-midi. Déjeuner du midi très agréable, dans le jardin , sous le parasol. Il fait beau ! 
25 - Achevé de lire "Jean-Bark de Philippe Claudel. Texte écrit après le decès de Jean-Marc Roberts. Un texte sensible, un hymne à l'amitié et plus encore. Un livre d'un certainement Philippe a éprouvé chaque mot bien plus qu'il ne les a écrit.
27 - Extrait d'un extrait de Cerise, soleil noir sur le blog de la collagiste G. Lejard j'en suis très heureux 
aimerais finaliser si possible par une édition du poème entier pouquoi pas le proposer aux éditions des Deux Corps dans les mois à venir ?
30 - Denise est morte ! Ma famille de coeur se rétrécie comme peau de chagrin.


Aucun commentaire: