dimanche 3 novembre 2013

Nouvelles de Novembre 2013

03 - Retour de Bretagne ! Dans la boite une carte postale de MC qui m'annonce la sortie de son livre chez RD courant premier trimestre 2014. Cela me réjouit !
04 - Remise du Goncourt à Pierre Lemaître pour Au revoir là-haut les festivités commémorant le centenaire de la Grande Guerre ont commencées avec un peu d'avance, ce jour, à 12h45. Elles ont été inaugurées chez Drouant.
Les responsables de la Revue Brèves me contacte. Ils veulent publier "les yeux de Lola" dans leur 103 livraison. Outre que c'est une bonne surprise, la revue faisant - comme on dit : référence dans le domaine de la nouvelle, c'est surtout pour moi un indice plutôt positif quant à la tenue du manuscrit éponyme. Cela me laisse espérer que GM le publiera ; il ne me reste qu'à croiser les doigts - quoiqu'ils aient déjà fait leur boulot en le tapant ce tapuscrit - et à attendre.
05 - Aujourd'hui Leny Escudero fête ses 81 ans.
Avis de naissance suite au croisement d'une carpe et d'un lapin. Le nouveau s'appelle Alternative ! Les deux parents, Jean-Louis et François ont convenu de le maintenir en vie sous assistance respiratoire, au moins, jusqu'aux prochaines élections. C'est à mourir de rire ; mais je n'en ai guère l'envie.
Louis Chedid sort un nouvel album : Double infini.
Tard dans la soirée je reçois en même temps que FS et ALS un courriel de OB qui est quelque peu inquiétant : Chers Annelyse, Fabien, Jean-Claude, bonjour à vous trois.
Juste un mot pour dissiper l’éventuel malentendu que mon long silence à votre endroit pourrait engendrer. Nulle fâcherie vis-à-vis de vous, nul désintérêt de ma part pour chacun de vos livres à paraître. Juste un gros, très gros coup de mou en cette période de rentrée. Un de plus, me direz-vous…
Du fond de ma déprime éclairée (car je veux croire qu’elle l’est), je tente de garder le cap : un peu de travail tout de même
Pendant que je cédais à la déprime dans ma caverne, Caroline, de la plateforme Néosis qui gère ma diffusion depuis un an, a de son côté été très active (au moins une qui bosse) : pour procéder à la diffusion de vos livres, elle a rencontré physiquement bon nombre de libraires, lors de tournées à Paris , Lyon, en Bretagne et en Aquitaine. Le reste des libraires ayant été contactés par téléphone. J’ai financé cette phase de diffusion, partant du principe que c’était un travail de fond qui s’avérerait payant ; c’est même, objectivement, le dispositif éditorial le plus ambitieux mis en place depuis plusieurs années. Eh bien mes amis, le résultat est catastrophique, et je pèse mes mots ! Les libraires sont au plus mal, très frileux, très attentistes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 180 librairies contactées, à peine plus de 100 ex. mis en place pour le livre de Fabien, entre 50 et 70 pour les livres d’Annelyse et Jean-Claude… N’importe quel Éthiopien analphabète auto-édité ferait mieux en promenant ses chèvres ! Ces chiffres sont arrivés en amont de la fabrication de vos livres, lors de l’un de mes rares regains d’énergie. Autant vous dire que ce dernier a été coupé net ! Et c’est là que le bât blesse : un éditeur, entre autres fonctions, a celle d’accompagnateur vis-à-vis de ses auteurs et de leurs livres. Pour cela il lui faut des convictions et un minimum de retour sur investissement. Dans le cas présent, rien de tout cela. Pire, c’est l’essence même de mon désir de livres qui est atteinte (pas vos livres, mais les livres en général, La Dragonne, le processus éditorial en lui-même). Oui, pareil contexte socio-économique tue le désir. Et j’en suis là : le vœu de vous être fidèle, d’aller jusqu’au bout de chacun de ces projets, et dans le même temps un désir castré (à tout le moins frustré), vacant. C’est ce vide que j’affronte en ce moment, sans savoir encore ce qu’il va en ressortir (car il va en ressortir quelque chose, je crois à la notion de « vide fonctionnel »).
Je pense néanmoins que les questions fondamentales et les remises en cause porteront au-delà de vos propres livres ; dans l’immédiat, je vous propose de vous envoyer des éléments (maquettes, épreuves) courant novembre, afin de permettre une sortie en janvier (février ou mars pour Fabien, le projet étant plus lourd techniquement). Mais nous devons courir tous ensemble le risque de livres « morts-nés ». À moins que nous ne trouvions ensemble une solution pour conjurer le sort… Je vais vous appeler individuellement ces prochains jours, en tâchant de ne pas vous servir de soupe à la grimace, mais plutôt de la bonne humeur.
J’espère en tout cas ne pas (trop) vous avoir plombé le moral, vous souhaite en bonne forme, et vous embrasse bien tous les trois.
Serait-ce la fin annoncée d'une très belle maison d'éditions ? C'est ce que pense y discerner Fabien, qui ce matin me laisse - comme l'avait prévu ML - un message, me demandant : "si j'avais lu ?"
Ce midi 06/11 nous parlons longuement au téléphone. Pour moi, rien de très nouveau. Et puis n'ayant aucun moyen d'influencer la suite de événements, il est inutile de s'alarmer outre mesure. On verra ! De toute façon lui dis-je, je continuerai à écrire quoi qu'il advienne. L'écriture étant première (autant que préalable) à l'édition. Il ne semble pas que ce soit cette ordre de priorités qui domine chez mon interlocuteur. 
Au courrier le 114 numéros de la revue Friches, surprise ! Cela faisait combien d'années que je n'avais pas eu de nouvelles ? 10 ans ? Plus !... Une invitation de JMM à construire un livre pauvre. Il me demande des nouvelles de OB ...
09 - Nous propose une aventure de politique locale ML a accepté de recevoir la personne a l'origine du projet ; de "l'alternative" municipale. Convié par force (si je puis dire) j'écoute, interroge puis...L'appel de Gabriel. Moments passés en compagnie de P. Une bouffée d'air ! Puis je passe chez P et V. l'après-midi s'écoule.
10/11 - J. rentre de Madagascar
Ce soir, appelle JMM, lui et L rentrent de Barcelone et de la région de l'Ebre. Il me dit qu'il n'a pas cessé de penser à moi, à mes livres, dans ces paysages de Catalogne. Cela me touche !
13 - JCC m'envoie quelques bulletins de souscription "si je peux faire quelque chose" pour son recueil de poésie. Certains des textes qu'il contient ayant été publiés dans la revue, peut-être aura-t-il pensé à en faire mention, mais j'en doute. Ce sont, là aussi, des politesses qui se perdent de la part des auteurs.  
14 - Invitation à participer à une revue sur le net. Encore vaudrait-il avoir quelque chose à proposer. Pour le moment beaucoup de choses en cours, ébauchées. Trop peut-être pour en finaliser une vraiment. N. poursuit ses préparatifs. Longue conversation téléphonique avec OB. Il va un peu mieux ! Je lui redis ce que je m'étais permis de lui écrire. De toutes façons c'est lui qui a la clé du problème. Situation que je comprends d'autant mieux, que je l'ai vécue, peu ou prou, au moment de mettre à terme aux "Rencontres du livre à dire" la seule différence était, que pour moi, les clés étaient entre deux mains et que les miennes n'ouvraient que les placards. Avant l'appel d'OB, conversation du même type avec JMC. Nous prévoyons de nous voir, il est sur Dieppe ! Doit aussi aller chez Jean, sans compter l'émission de radio Jeudi. La semaine prochaine devrait s'avérer courte, ce qui n'est pas pour me déplaire vu mon état d'esprit et la tournure que prennent les choses.
15 - Carte postale de Gabriel qui se trouvait à Alger. Me l'avait annoncée lorsque nous nous sommes parlé au téléphone. J'envisage de faire un numéro autour de lui, à suivre ! Invitation à l'inauguration de l'exposition Picasso céramiste au musée de Sèvres. Celle-ci me touche d'autant plus, qu'elle m'est adressée par un compagnon de voyage croisé à mon retour de Nancy. Nous avions beaucoup parlé, sympathisé pendant le trajet en train. Cela existe encore !
17 - Promenade sur le plateau avec ML. Glane de petit bois. Travaille à quelques nouvelles en cours, mais tout ça fonctionne au ralenti. Le froid s'installe, disons qu'il y est pour quelque chose ! En fin d'après-midi je reçois  un courriel d'un poète sud-américain : LB. Qui semble avoir entendu parler de la revue, l'avoir lu ! Je me demande toujours comment la poésie voyage. Possible(s) échanges(s) à venir...
19 - Soirée au théâtre "Le passage" pour voir Terminus Le Havre de Christian Tardif, un homonyme. Puis discussion avec l'auteur et une personne de la SIMAD. En marge croisé GL qui me reparle de ce qu'elle m'avait proposé. "Tu ne m'as pas répondu" me dit-elle. Je l'ai fait mais elle ne l'a pas vu. Je lui confirme dont mon accord sur ce projet de collaboration. Malgré ce programme n'est pas pu échapper tout-à-fait "aux bleus qui iront au Brésil"! Il parait que depuis la France va mieux ; Foutaise et refoutaise !
20 - Déjeuner, ce midi, avec JMC; je pense que pour des raisons diverses, cet intermède va nous permettre à tous les deux, une pause.Sur mon téléphone à message de Gabriel. Pluie battante sur Etretat !
Conversation autour du n°27 de A l'Index avec HD. Nous avons les mêmes réticences sur un texte, il voulait m'en parler et je ne savais pas comment le faire. Enfin... MB m'informe qu'elle a achevé les corrections; aide précieuse que la sienne !
21 - Neige furtive ce matin. Achève  Monsieur Kurt en sachant qu'il faudra sûrement y revenir. OB m'appelle en début d'après-midi pour m'annoncer l'arrivée dans ma boite aux lettres début de la semaine prochaine des épreuves. Il va un peu mieux ce qui me réjouis ! M'annonce également - pour me faire patienter sans doute - l'envoi de la couverture et de la quatrième par courriel (à 17h toujours rien!) mais on est sur le bon chemin.
15H Enregistrement de l'émission sur RCF avec RN.
21 – Lettre sympathique de M.Pons qui m'écrit : "...nous sommes les derniers des Mohicans..." J'ai plaisir à me considérer comme tel à ses côtés.Mort de Lautner ! Il me vient une idée : remettre le monocle au goût du jour, cela nous redonnerait peut-être de la hauteur de vue.
22h – OB me transmet le fichier concernant La Vie Blanchit On commence à travailler dans le bon sens. Surprise : il a tout bonnement quizzé "nous avons vécu là". Cela me chagrine un peu s'est un texte que j'aime beaucoup et qui, me semble-t-il, avait toute sa place ici. De même 10 poèmes ne figureront pas dans le présent ouvrage. Je dois cependant admettre que même ainsi, le volume est important pour un livre de poèmes.
22 – Déjeuner avec Werner à l'occasion de son anniversaire. Il me dit : "Je m'en serais voulu de ne pas être avec toi pour fêter mon anniversaire" Moi aussi je suis très heureux de passer ce moment avec lui. Rituel d'amitié !
Je pense qu'il faudra que les poèmes du Journalier soit un par page et non pas présentés sous la forme d'une séquence à l'instar de Sept poèmes au goût d'oiseaux
23 – Longue conversation téléphonique avec G. En fin de matinée. Nous parlons du projet de numéro spécial. Il m'annonce que le Congo sera l'invité du Marché, cette année. Il pense demander à abdou de participer au dit numéro. Si cela était se serait un vrai grand plaisir. Pourquoi pensé-je aussi à L.P.Dalembert... Depuis notre rencontre à Nancy, le temps a passé sans que je ne reprenne contact.
14H – Corrections du n°25. Puis prise de contact avec les auteurs dont les textes nous interrogent après une promenade en forêt avec ML pour glâner quelques bois tombés pour les feux à venir.
Conversation avec M.Cossec autour de ses notes.
24 – Accord sur le nucléaire iranien ! Un accord en trompe-oeil ? Avant de devenir un désaccord en trompe-deuil.

25 – Au courrier un sp de Joël Bastard. Plaisir ! 
Continuation des corrections (ponctuation) de la revue. Courriel de JB Baronian pour m'annoncer la sortie du dernier numéro des cahier Simenon auquel il m'avait convié
27 - Envoi du fichier à RD. Le 25ème numéro de A L'Index est en cours.
28 - Longue conversation avec David. La traduction de "Un plat de sang andalou" en espagnol est prévu pour l'été 2014.
Suis très très fatigué ! Une question se pose depuis peu : Vais-je finir ma carrière professionnelle - avec beaucoup d'autres à "la pénitentiaire" nos décideurs nous en parlent avec de plus en plus insistance. Je ne suis pas sûr de vouloir monter dans cette charrette - ce fourgon - là.
Après "l'Alternative" voici la "Nouvelle Donne" un new deal au rabais, à la petite semaine ?
Deux clichés comme une manière de clin d’œil à l'amitié, aux souvenirs et au temps qui - malheureusement - passe trop, beaucoup trop vite.
Photo du haut : A Nancy, il y a quelques années, ensemble / Jean-Claude Pirotte, Jean-Michel Marchetti, Philippe Claudel
Photo de gauche (assis près du petit garçon) Frédéric-Jacques Temple. Qui, soit dit en passant, vient de se voir décerner le Prix Apollinaire.
Ma chance est d'avoir croisé, un jour, ces humains-là (je devrais l'écrire avec un H majuscule) et qu'ils soient devenus des amis.
Vient d'achever une nouvelle qui me semble "amusante" : Un peu matin comme on les aime. J'aurai validé quatorze nouvelles cette année. Je prends un réel plaisir à cette écriture qui, même si elle empiète sur l'écriture de poèmes, ne l'empêche pas ! Mieux la soutient d'une certaine façon. Ces deux modes d'écriture m'étant année après année, complémentaires. Tous deux apportant je le crois, de plus en plus, un cohérence à (dans) mon travail (parcours) d'écrivant. Travaille sur les corrections de La Vie Blanchit avec une seule peur au ventre : celle de la coquille.
29 - Mort deMoussa Konate et du commissaire Habib qui m'a fait voyager en pays Dogon

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