mercredi 1 janvier 2014

Nouvelles de Janvier 2014

Naître un premier janvier ! Une bien mauvaise façon de commencer l'année. Un peu comme une de ces blagues de soir de réveillon auxquelles on se croit obligé de rire pour ne pas "casser" l'ambiance. Mais, à bien y penser, Naître ! Simplement, voilà une bien mauvaise façon de commencer quel que soit la date.
Aujourd'hui donc me voici quinqua passé ! Senior ! dit-on dans les milieux informés. 51 ! à l'égal d'un apéritif anisé (une dose dudit breuvage pour cinq d'eau) En va-t-il de même pour moi ? 
Messages amis toute la journée cependant, messages qui font du bien !
Lecture d'une bande dessinée (Blake & Mortimer) alors que dehors la pluie, le vent mènent l'hiver à sa perte (Mars finira par arriver) et que dedans le feu vit dans le poêle. Suite à notre conversation avec Jean-Claude Bourlès, commencé de reprendre La Chronique du Monque. Objectif pour l'année : la réécrire !  
Mener à bien également le livre pauvre qui est en attente depuis quelques mois. Voici quelques projets qui en valent bien d'autres, somme toute.
02 - Pour commencer l'année, une photo de N. Là-bas à l'autre bout du monde. Que regarde-t-elle ? Sur l'autre côté de la terre quelles perspectives a-t-on lorsqu'on fixe l'horizon ?
C'est le début de l'année ! Le temps des bonnes résolutions, celles que d'ordinaire nous nous empressons de ne pas tenir pour de multiples bonnes - et quelques mauvaises - raisons. Cependant, il me faudra veillez à respecter quelques anniversaires et un tout particulièrement. 2014 est l'année de naissance de Marguerite Duras, chacun le sait ! Et je suis prêt à parier que ML relira Barrage contre le pacifique pour l'occasion. Pour ma part je crois que je me laisserai conduire, tout au long de cette année - à la manière d'un fil rouge - par cet homme dont nous fêtons cette année aussi le centenaire de la naissance.

03 - Avec le début de l'an, des messages amis et encore des réactions après les deux émissions sur RCF. F.Vignes me dit: J'ai beaucoup aimé ton émission! Gabriel Okoundji nous écrit à Roland et moi : Belle émission et beau moment d'écoute d'extraits de textes qui font "partager l'humanité" pour reprendre l'expression née de la rencontre entre Jean-Claude et Guillevic.. Merci à toi Roland de m'avoir fait connaitre un peu plus J. Claude, à travers l'évocation de sa vie, entre naissance, migration, deuil, ponctué de beaucoup de rencontre dont Verner est visiblement l'axiome, et la poésie toujours présente.  Tandis que l'ami Joël Bastard m'écrit grande joie de t'écouter et d'entendre ta voix mon cher jean-claude,cela fait un moment que l'on a pas bu un coup ensemble et ri du temps qui ne passe pas, du temps qui est !
Cela me fait du bien ! Savoir que mes poèmes (dit de belle manière par S. Nadaus à l'antenne) aient pu toucher des gens qui les avaient déjà lus et que de surcroît mes propos aient pu intéresser un tant soit peu me laisse à penser, que peut-être ils ont pu capter attention de quelques auditeurs férus de poésie (ce qui me ferait plaisir et justifierait mon "travail")
Autre message qui me fait plaisir, celui d'Olivier Gérard : Cher Jean-Claude, J'essaye depuis des siècles de te joindre sans y parvenir… Je viens d'écouter ton émission avec Roland Nadaus (pour moi c'est le parcours du combattant pour y parvenir - s'identifier… trouver… télécharger… déclencher…) J'ai l'impression de n'avoir entendu que la moitié de l'émission, car elle s'est arrêtée brusquement sans raison. Le début m'intéressait. Ce qui m'intéresserait aussi, c'est d'entendre ta voix, toi qui me manifeste une si charmante attention. Mais je ne sais pas vraiment comment y parvenir. Facebook ne me sourit pas beaucoup, je n'ai pas envie de me mettre culotte basse devant tout le monde, et je ne suis pas bien sûr, même à cet instant, que mon message reste privé. J'ai essayé à de nombreuses reprises de te joindre sur ton téléphone (05…) mais il est toujours sur répondeur. Bref, je désespère de te joindre.

J'ai acheté ton roman La Pension Candela, mais ne l'ai pas encore lu.

Je viens de finir un nouveau roman, GALATA (titre provisoire pour l'instant). Je ne sais pas encore comment il sera édité.

Si tu as un numéro de téléphone où je puisse vraiment t'atteindre, dis-le moi. 

En espérant t'entendre, je te souhaite ( en retard !) un joyeux anniversaire.
Sinon, je continue. Je viens de finaliser mon premier petit écrit sur 2014 (toujours cette peur de ne soudain plus pour écrire) ainsi qu'un petit poème qui "m'amuse" assez. Le n°25 de la revue, contrairement à ce que m'avait annoncé RD n'est pas arrivée. Peut-être Lundi, ce qui me conviendrait, je pourrai ainsi la porter à J.Chatard mardi.
JMC me demande d'écrire quelque chose à propos ou autour de Soupault. Me voici bien embarassé je ne suis par un théoricien en général et encore moins du Surréalisme, en particulier. Trouver un biais ! 
Beaucoup de mal à retaper "La chronique du Monque", peu de goût pour ce travail (pour le coup) laborieux. 
Triste aujourd'hui d'apprendre la disparition du grand poète haïtien Jean Métellus. Etudiant son recueil de poèmes Voyance avait été l'un de ceux qui, avec les textes de Daniel Maximin m'avait fait connaître la poésie caraïbe. Tout comme son roman Jacmel au Crépuscule m'avait conduit, par des chemins de traverses et un principe d'analogie qui souvent me sert dans mes lectures à découvrir l'oeuvre de René Depestre. Où qu'il soit, déjà, la poésie le précède et l'accompagne.
05 - En allant au boulot, en ce beau dimanche de Janvier j'écoute sur France Culture Gabriel Matnzeff parler de l'Orient Chrétien. La matinée commence sous le signe de l'intelligence. Ce soir, en rentrant vers 21h j'entends Yves Bonnefoix dans un entretien dans l'émission  A quoi ça rime de Claire Nolleau.. Cela fait du bien !
Quelques signes : Jacques Moulin, Jean-Jacques Nuel... Plaisir quand même !
J'ai commencé le travail sur La chronique du Monque, je l'envoie à Jean-Claude pour avoir son avis. J'ai besoin d'un sentiment extérieur dont je sais qu'il sera, bon ou mauvais, clair et sans détour ! Il me répond :
le Monque. C'est parfait, du vrai Tardif avec le soin du  

détail les deux louches de mystère qui font saliver pour la suite, et  

bien entendu le style du bonhomme. Cela me rassure un peu.

Conversation avec Michel autour de notre projet. Nous sommes sur la même longueur d'onde. 
 Hier, visite au Gros Theil chez Jean et Luce. Ils sont fatigué et je ne m'attarde pas trop, mais quel émotion de me trouver là, avec ce grand poète. Dans cette maison, puis son bureau, parmi les livres, dans l'odeur du tabac froid ; un peu en famille, à parler poésie. Aujourd'hui réception du n°25 de "A L'Index", je suis toujours ému lorsque cela arrive. Et ce soir appel d'Olivier Brun qui m'annonce l'envoi du dernier jeu d'épreuve de La vie blanchit suivi quelques minutes plus tard par un signe d'André qui me dit qu'il lira quelques-uns de mes textes à L'Entrepôt à Paris.
10 - Déjeuné avec GG à la Galerne. Nous ne nous étions pas vus depuis un an. Plaisir ! L'amitié lorsqu'elle est vraie ne s'use pas je crois. Enfin sentiment de s'être quitté l'avant veille. Moment que choisi OB pour appeler. Étrange d'avoir son éditeur au téléphone alors que vous déjeuner dans une librairie avec un ami qui le fut, libraire. O. me dit : "je me suis replongé dans les épreuves, tu touches à la grâce..." Que demander de mieux quand on parle de poèmes. Je suis naturellement touché ! Espérons que les futurs possibles lecteurs et lectrices le seront aussi . C'est le moment que choisit GG pour me dire qu'une de ses amies éditrices aimerait me proposer de travailler avec elle... à suivre .
16 - Trois derniers jours "délicats". Virus de saison ! Cependant les projets qui s'annoncent, m'aident à supporter cette relative inactivité. L'éditrice dont m'avait parlé GG a pris contact. Nous avons convenu d'une entrevue le mois prochain. J'ai une idée de proposition, mais si celle-ci lui convenait il me resterait encore beaucoup à faire pour finaliser la proposition de manuscrit. La vie blanchit est finalisée. Le BAT donné. Parution en février. Quelques possibilités de lecture et autres salons se dessinent, ce qui me fait plaisir dans l'optique de la sortie du livre. Le projet ébauché avec MC prend tournure et la revue est en cours de distribution. Maintenant il me faut finaliser le livre pauvre qui m'attend depuis deux mois. J'ai avancé sans y toucher mais c'est loin d'être fini !
Ce matin reçu deux photo de N. Elle va bien c'est le principal !
17 - Aujourd'hui au courrier une carte postale de Venise signée Claude Andrzejewski
18 -  Levé tôt ! Matinée dans les envois de revues. Non qu'il y en ait énormément mais même ainsi cela prend du temps. Puis répondu à quelques poètes qui avaient envoyés des "propositions" pour la revue. Tantôt oui, tantôt non ou encore peut-être. Puis une petite heure amicale avec MLG. que je suis heureux d'entendre et de retrouver en relative bonne forme après son gros pépin de santé. Puis appel Jean pour prendre de nouvelles du Gros Theil. Il me dit qu'il a bien reçu la revue, qu'elle est fort belle et de qualité. C'est, et j'en suis heureux, la tonalité générale même si des avis se partagent, "pas assez de ceci, trop de cela" pour les uns, "Trop de ceci, pas assez de cela" pour les autres ; mais sans doute est-ce là le propre de la revue. PROPOSER à chacun pour que chacun y prenne C'est un plat commun où chacun choisit son morceau l'essentiel étant que tous trouvent à s'y nourrir. Début d'après-midi longue conversation avec O.G. Quel bonheur que cette demi-heure à papoter de tout, de rien, état du monde et de la politique (nous tombons d'accord) cinéma (il m'apprend qu'on vient de sortir une version remasterisée de "L'homme de Rio" sur lequel il a travaillé; un journaliste l'interview dans le making of. et parlons aussi littérature, de son prochain livre, de mes projet ; puis de Philippe le Guilloux qu'il connaît un peu. Puis soudain, trou noir, sans qu'il y ait à cela de raison flagrante. Gris dehors, noir dedans ! Devrais me mettre à travailler si j'en avais l'envie mais même ça...
19 - Hier, repas chez Ahcène avec Nordine et quelques autres joyeux drilles, bol d'amitié ! Rentré 23h00. Cet après-midi,  après avoir travaillé sur les envois de la revue et autour des numéros à venir, je relis le dernier civil, toujours le même choc ! et ce commencement, de ce qui pourrait être, si elle va à son terme, une novella. 2014 sera sûrement l'année des reprises et des textes un peu plus longs, La chronique du Monque puis s'y je le peux, la reprise de Jacques Vernantes dont je viens de retrouver une soixantaine de feuillets après avoir cru tout avoir perdu. Enfin, ce soir, une très belle surprise (pour moi) un courriel dont je restitue ici les grandes lignes : 
Cher Olivier Brun, cher Jean-Claude
  je vous écris après un long délai parce que j'aurais l'intention de traduire en italien et de publier avec ma maison d'édition Kolibris les deux récits Les jours père et Louve, peut-être, qui seraient part d'un projet international que je vais présenter à la Communauté Européenne le prochain mois.
Je vous écris pour vous demander si vous êtes d'accord avec ce nouvel projet Dragonne-Kolibris
Dans l'attente de vos nouvelles
Amitiés
Chiara De Luca
Olivier que j'ai eu au bout du fil, en profite pour me redonner les dates pour Bordeaux, entre le 10 et le 16 mars. Lecture en Librairie, plus ensuite, présence au Salon du Livre. Il m'informe qu'il envisage aussi une rencontre à deux voix (avec Claude Andrzejewski) au printemps, à Nancy 

20 - Cette nuit, repense aux dernières nouvelles. Bien sûr tout ceci reste à finaliser. Mais quoi qu'il en soit, ça fait du bien. Hier Olivier  m'a dit dans la conversation : "Ton éditeur en Italie, te suis". Et je prends conscience, ce matin, qu'avec quatre titres outre Apennins dans la même maison d'éditions, je peux dire sans, je crois, être fat que j'ai un éditeur (une éditrice) en Italie. Bien pour les droits d'auteur, c'est une autre histoire, mais il n'en va que trop souvent pareillement de ce côté-ci des Alpes. Alors savourons simplement le fait que les mots (les miens) circulent.
Si j'en crois les nouvelles, et si tout se roule sans accroc, 2014 devrait être une année pleine de petits bonheurs d'écriture. D'abord ce nouveau livre à La Dragonne et puis ces deux projets de traduction. Chiara m'a d'ailleurs écrit aujourd'hui ce petit courriel :

Cher Jean-Claude,
  wow, envoie-moi ton nouvel livre dès qu'il sera imprimé!!!
Pour ce qui concerne Louve, ce serait grand chose d'avoir le fichier électronique même si je ne sais pas encore si l'édition sera bilingue. 
Il y a longtemps que je n'ai de nouvelles de Nigel, mais je pensais de le contacter dans les prochaines jours et je ne manquerai pas de le saluer pour toi
Moi aussi j'espère que nous pourrons nous rencontrer en 2014. J'en ai parlé avec Elisabetta Visconti Barbier et on pensais de faire une présentation de tes livres et de celui de Yves. Mais il faudrait attendre un peu, parce que ces jours ci sont un peu difficiles pour moi et je n'ai pas encore eu l'occasion de parler avec les gens de la librairie
Cent ou plus sont ceux qui ont acheté le livre, mais il y en a beaucoup qui l'ont reçu et d'autres qui ont lu tes poèmes sur le site et le blog de la maison d'édition!

Amitiés - Chiara
Pourquoi ne pas rêver à un petit voyage du côté de Ferrare.
Enfin ce soir petit message d'Alain :
Bonsoir jean-Claude,
à vue de nez, mais sans que ce soit très officiel, je vois la publication à la rentrée de septembre. Cette année est un peu particulière pour Rhubarbe parce que je fête les 10 ans de la maison, de sorte que j'ai pas mal de rencontres et manifestation prévues, d'une part, et une parution "spécial anniversaire" de 12 livrets (une nouvelle à chaque mois, d'un auteur précédemment publié) dont je mesure à peine combien elle va m'occuper aussi. Mais bien sûr, je publierai aussi mes livres prévus sans quoi l'anniversaire serait un enterrement. Donc, oui, septembre, peut-être octobre. Et bien évidemment, tu auras un jeu d'épreuves à relire, corriger, mais auparavant il y aura certainement un ou deux allers-retours de corrections et réécritures à prévoir. Cet été, si tu es disponible.

bien à toi,
Alain
Bref il y a des moments où tout, sur certains plans, semble aller trop bien. Croisons les doigts et essayons d'y croire et de s'en réjouir sans (trop) de modération.
26 - Peut-être une  possible traduction en espagnol (argentine) de Guanahani 
Aujoud'hui la Tunisie vote sa nouvelle constitution. Je suis très heureux pour ce pays, pour les amis qui y vivent et plus généralement pour l'ensemble des "bonnes volontés" de ce pays.
27 - Coup de fil en absence d'Alexandre Zotos. Trop fatigué pour le rappeler ce soir. Je travaille sur le n°27 qui commence à prendre forme. Ce midi D.S. m'annonce qu'il m'adressera bientôt des textes d'une poétesse qu'il est en train de traduire. Pourquoi ne puis-je m'empêcher de penser que le concept du Tire-Langue  se précise de plus en plus, me fait des appels du pied si je puis dire... A suivre mais j'en parlerai sûrement bientôt 
28 - Ce matin conversation avec OB il a contacté Chiara, tout est en cours. 










Ci-dessus quelques photo de l'endroit où je travaille et où je passe sans toute un temps certain quand je suis à la maison. Ici ont été écrit pas mal de choses depuis 1993. Beaucoup de choses sans grand intérêt sans doute mais aussi quelques bons textes et nouvelles. Les titres à paraître cette année : "La vie blanchit", "Navaja, Dauphine et accessoires" ont vu le jour parmi ce fatras. Les lecteurs jugeront ! Quoi qu'il en soit, cet antre me protège, je m'y sens bien !
30 - Mort de François Cavanna ! Le monde sera encore un peu moins drôle et grinçant. Un peu plus politiquement et moralement correct. N'est-ce pas là la véritable grossièreté ? Cher Cavanna tu "désertes" au plus mauvais moment. Tu ne nous y avais pas habitué


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