lundi 3 mars 2014

Nouvelles de Mars 2014

01 - Mort d'Alain Resnais ! Je ne souviens du choc de "Nuit et Brouillard" de l'émotion - toute personnelle sans doute - que j'éprouvai lorsque je vis "La Guerre est finie". Impression d'une proximité !
02 - Entre deux modifications, ajouts, corrections, promenade avec ML à Etretat !
08 – Suis en train de reprendre Les yeux de Lola Ma précipitation, et surtout mon désir de «donner à lire», m'a fait commettre des erreurs. Le manuscrit est, sans conteste, à reprendre sinon sur le fond du moins dans la forme. Je suis un bien piètre écrivaillon qui n'a pas encore compris que la forme était le nécessaire réceptacle du fond. Et qu'une – voire plusieurs distorsions de cette dernière ne pouvaient que nuire à celui-ci -. La rue de l'Aubépine m'en a récemment apportée – après les yeux de Lola - une criante confirmation.
Guillaume G. évoque de possibles «retrouvailles» autour de la vie blanchit plaisir de retourner à Romorantin pour une lecture en compagnie de JMM. Il m'écrit : Bien noté "La vie blanchit" avec "couv" de JMM et n°8 coll. Empreintes,merci également pour les références des sites.
Vous revoir avec plaisir, aurons sans aucun doute l'occasion
d'organiser ensemble une autre lecture à Romorantin.
09 – courriel de JMM à propos de Ebre. Visiblement cela lui a plu, ce qui me rassure. Beaucoup de difficultés à écrire ce poème pour notre nouveau Livre pauvre. JMM m'écrit : tERriBlE et supERBE poème bien reçu !  J'espère que Daniel Lewers aura le même sentiment à sa lecture
10 – Ce midi correction avec H. au téléphone. Ce soir, vétérinaire ! Manouche est en pleine forme. «C'est un tigre que vous avez là ! » me dit la vétérinaire.
Depuis deux jours angoisses à l'idée du départ pour Bordeaux. Comme toujours ce sentiment d'oppression qui me gâche le plaisir. Beaucoup aimerait être à ma place alors pourquoi pas moi ?

11 – Renoué le contact avec CR ; notre rendez-vous reporté, devrait finalement avoir lieu avant la fin de ce mois. Déjeuner avec JP ! Toujours un égal plaisir. Courriel de David que je reproduis ici in extenso : Caro fratello,
J'étais aiguillonné à t'écrire suite à une offre d'emploi de traducteur dans le port du Havre, alors j'ai pensé à toi. Je n'ai pas postulé car, hélas, c'était un travail d'un mois seulement.
Impossible de localiser Werner pour mon saut à Paris qui s'est très bien passé néanmoins. J'ignore ce qu'il devient, mais donne-lui le bonjour de ma part si tes moyens de communication restent ouvertes.
Perpignan s'est très bien passé aussi, deux RDV littéraires, et cinq jours de vie, de vraie vie, qui m'ont fait un bien fou. Sympa, cette petite ville où il y de vraies terrasses,de vraies places avec plein de monde, de vrais bars, et des gens qui savent boire. On m'a emmené aussi à Rivesaltes où j'ai vu le vieux camp tristement célèbre, à Rivesaltes-Ville, où j'ai très bien déjeuné (et bu) avec les sommités de la culture locale, et à Colioure, où j'ai fait un coucou à Machado.
Et maintenant je suis de retour à Nixdorf.

MAIS dans trois jours je vais à Londres pour fêter la St.-Patrick avec plein de copains, dont quelques Irlandais bien sûr. J'écluserai quelque pintes pour toi. L'aller-retour n'a coûté que 44 euros, ce qui n'est pas très cher payer les cinq jours de liberté retrouvée. Ensuite, retour à Nixdorf. MAIS, bis, en juillet je vais passer une semaine en Sicile, une villégiature gentiment offerte par des amis mécènes qui m'aiment bien. Un rêve devient donc réalité. J'écluserai quelques bons vins siciliens pour toi.
Toujours pas de nouvelles quant à cette traduction espagnole de mon premier livre. Toujours aucun mot ni trace de l'éditeur qui devient de plus en plus fantomatique dans mon esprit. Je crois finalement que le projet ne se réalisera pas. Mais sait-on jamais avec ces Espagnols fantasques.
Et toi donc? Et Marie-Laure et Héloïse? Embrasse-les de ma part. Dis-moi tout. Hasta muy pronto j'espère,
Dafydd

Ainsi qu"une demande pour soutenir un nouveau livre de Bernard Noël.

Ne pas louper non plus le dernier numéro du Matricule des Anges qui vient de paraître et qui est consacré (l'entretien) à l'immense écrivain qu'est Claude-Louis Combet.
13 - Départ pour Bordeaux où je me rends à l'invitation de l'association Néosis et du libraire Jean-Paul Brussac de la Librairie Olympique. Toujours un peu tendu mais à l'arrivée je trouve C.RBlog du Collectif Néosis. qui m'attend sur le quai de la gare. Nous nous rendons à la librairie. Jean-Paul m'annonce que j'habiterai chez lui pendant mon séjour et m'y conduit pour que je puisse m'y reposer avant la lecture.
19h j'interviens devant une quarantaine de personnes. La librairie est pleine comme un oeuf, on y refuse du monde ! Pourtant on y parle que de poésie. Quel est ce mystère ? Au programme un membre de l'Oulipo, une poétesse jamaïcaine (connue sur son île) et moi-même... Et pourtant la librairie ne désemplit pas. Je découvre pour l'occasion les premiers exemplaires de La vie blanchit avec un certain plaisir. Le livre est bien réalisé, sobre !
Dans la salle mes neveux venus voir tonton dans son accoutrement de poète (c'est fou ce que, sans raison sans doute, je me trouve mal-à-l'aise dedans. "Pas à ma place" au regard de mes "coreligionnaires" d'un soir. Il faudrait qu'une fois pour toute j'arrive à me départir de ce sentiment que les rencontres et les retours que j'ai eu durant les jours qui suivirent n'ont eu de cesse de venir démentir. Présence aussi de G.Okoundji et F.Vignes qui se muèrent en agents, attachés de presse pour dire "tout mon talent" Qu'il est doux d'avoir des amis.
Dîné d'une salade avec CR en bavardant agréablement. Puis, à pied, regagné la maison de Jean-Paul qui m'en avait confié les clés.
14 - Extravague dans Bordeaux jusqu'à midi et demi, heure à laquelle je rejoins François pour un déjeuner au Café des Arts. "Ma madeleine de Proust - me dit-il - j'y venais lorsque j'étais enfant. Et depuis que je vis ici, j'y reviens chaque semaine. Rien n'y a changé !" Moment agréable que celui-là. J'ai le sentiment que nous vous sommes quittés la veille. Nous parlons des copains, partis, de JP Biatarana, de Laude, Martin (du projet qui le concerne) Il me dit que JMR serait peut-être partant, pour lui aussi, y participer. Il est tard lorsque nous nous séparons. Trop tard pour que je puisse me rendre à la Librairie G. à Talence, où G. donne une lecture.
15 - Salon. Retrouve Alain Freixe qui lors de sa lecture publique me fera la dédicace d'un de ses poèmes. Le geste me touche. Je fais la connaissance de ..... qui a enseigné à Queneau dans cette bonne ville de Montivilliers. M et D viennent à moi; Ce sont des amis d'Yves B. ce frangin trop tôt disparu. "Il nous parlait souvent de vous me dit M." Alors avec pudeur nous parlons de lui. Puis en fin d'après-midi, Danièle O. me demande un texte pour la revue Oc. Puis je suis, dans un pub avec Charles Juliet, le France-Irlande de Rugby. Nous sommes quelques-uns dans cette ambiance un peu moite à regarder dans la même direction. Charles J. est attentif jusqu'à la tension. Il est tout entier dans le match.
Soirée passée chez des amis de G et C, très sympa !
16 - Retour à la maison, fatigué !
17 - Après m'avoir appris juste la veille de mon départ que "Olivier ne lui avait jamais répondu" - je l'ai un peu saumâtre - Chiara me propose de publier une quinzaine de mes poèmes dans une revue italienne. Lot de consolation en contre-partie de ces quatre projets de traduction repoussés sans qu'elle y soit pour grand chose ? Je ne sais !
Au courrier n°37 des HSE et quelques courriers, dont un refus concernant un manuscrit des nouvelles, au motif que, dixit : "les nouvelles sont difficiles à défendre aujourd'hui" Ouf ! ne voici soulagé moi qui croirais que les miennes ne fussent simplement mauvaises. Mais trêve de balivernes, si la poésie et le théâtre ne se vendent pas, si les nouvelles sont difficiles à défendre que reste-t-il ? Le roman ? Vive Musso et Levy et la World Compagny ! Ce soir longue conversation avec JM Robert qui sera aussi de l'aventure Martin. Chose à laquelle je ne m'attendais pas il aime la poésie de HD. Je vais dont contribuer à tisser du lien. Refus
Voici les deux derniers opus parus de l'ami Werner
Opsimath chez Rougier V. éditeur et Le mangeur de nèfles chez Pippa. A lire sans attendre !
19 - Déjeuné avec NB à La Galerne. Première rencontre fort agréable. Echange simple et spontané. Sensation de se connaître déjà. La simplicité, cela fait un bien énorme !
20 - Suite à notre rencontre à Bordeaux et à l'invitation qu'elle m'a faite, adressé à Danièle "Nous avons vécu là !" J'espère que ce poème (long) la touchera et qu'elle en fera la traduction pour sa revue. Ce faisant je me suis aperçu que c'était là - au moins - la cinquième version de ce texte.

21 - L'ami Ahmed Ben Dhiad vient de publier un livre au titre alléchant (pour moi) Lune andalouse à l'Harmattan. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore voilà une façon de le découvrir.  

22 - Aller-retour Charleroi ! La ville n'a que peu d'attrait, mais il y a des mots pleins les rues. Poèmes ou morceaux de vers près des Beaux Arts. Architecture (bibliothèque) presque stalinienne. Misère sous un ciel triste et gris et cependant des gens qui savent sous renseigner, vous accompagner lorsque vous ne savez pas où vous êtes, où vous allez. Petit message sympa en provenance de Bordeaux, suite à une rencontre faite lors du marché.
A Bordeaux, je participe à des soirées consacrées à la poésie, où les personnes présentes lisent en toute liberté des textes de leur choix.
Deux lieux se distinguent, actuellement, dans cette pratique, il s'agit du café Paul's place, rue Notre Dame (près des Chartrons où nous étions pour le Marché de la Poésie), et le Poquelin Théâtre, rive droite quartier Bastide.
Lors de prochaines séances, je lirai un ou plusieurs de vos poèmes extraits de "L'homme de peu".
Certains me touchent beaucoup, et notamment des mots comme : "Tout est si simple avec le coeur en marque-page", ou "Chercher toujours / et n'écrire qu'à l'infinitif / par joie du commencement"

Bien amicalement

 Marie
Cela me touche de savoir que des lecteurs - une lectrice en l’occurrence - s'approprient mes poèmes, se les mettent en bouche pour les porter à d'autres.
Aujourd'hui, calme et travaille sur le dossier Yves Martin. Finalisé également mon envoi à Chiara suite à sa demande. En quinzaine de textes inédits (ou retravaillés). Qu'elle suite leur donnera-t-elle ? Les publiera-t-elle en totalité ? ...

Bien sûr j'en reparlerai en avril mais vous pouvez déjà consulter le programme du Salon du Livre de Metz . J'y serai présent, invité sur le stand de la Librairie Flammarion. Si vous passez par là...
25 - Hier déjeuner avec CR. Rencontre sympathique ! Avec une envie réelle de faire des choses pour promouvoir les écritures qu'elle aime. Cela m'est d'emblée sympathique. Elle a envie que nous fassions quelque chose ensemble. Nous discutons et je lui propose de lire Je vous regarde... en lui expliquant le contexte qui a sous-tendu ce travail en commun avec JMM. Je serais, pour ma part très heureux si cet ensemble textes courts/photos voyait le jour. Des lectures avec expo étant envisageables par la suite...
Brèves 103, recension ! Dommage que le chroniqueur ne sache pas orthographier correctement les noms de famille. Sortie d'un livre que je conseille : Chasseur de primes de l'ami Joël Bastard
27 - Ce matin dans le n°93 de recours au poème quelques poèmes tirés d'un projet de manuscrit en cours. Envoyé le manuscrit à Racine et Icare aujourd'hui.
28 - 
J'aime quand mes amis sont à leur juste place Gabriel vient de recevoir le Prix Mokanda et cela me réjouis. Auprès d'Henri Lopès sur cette photo mon "frangin" est où il doit être.
Ce matin je reçois une réponse "positive" concernant mon manuscrit Les Liens du san(g)s.

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