mercredi 2 avril 2014

Nouvelles d'Avril 2014

01 - Mort de Jacques Le Goff ! Seul vraie (et triste) information de la journée. Déjeuner avec JP.
Sinon, un peu écrit ces trois derniers jours. Deux textes sont venus s'ajouter aux Liens ce qui fait un ensemble de 20 textes. Auxquels s'ajoutent deux autres nouvelles. Je suis un peu soulagé, peur de ne plus pouvoir écrire, d'être "sec" chaque fois que s'impose à moi des "périodes blanches" comme ce fut le cas en ce début d'année.
02 - Réception des épreuves du n°26 de la revue.
04 - Reçois le dernier numéro de la revue Traversées y est publié mon (long) poème : "La Nuit" : La nuit tout se mélange,/le rouge surtout !/La chaleur des corps,/point de douleur et de tremblement;/....
 N'oubliez pas de passer Librairie Flammarion Centre Metz au festival Littérature et Journalisme ! les 11-12-13 avril 2014 Place de la République à Metz ! — j'y serai avec mon ami Fabien Sanchez et quelques autres écrivains, une belle manière de se rencontrer et d'échanger autour de mon dernier livre "La Vie Blanchit".

L'ami Fredérick Tristan me fait part de la réédition de son livre Le singe égal du ciel pour ceux qui ne l'aurait pas encore lu, n'hésitez plus.
10 - Sur le départ pour le Salon du Livre de Metz 
Olivier m'attendait à la gare, plaisir de se retrouver dans une ville que je ne connais pas et que je découvre avec surprise dès mes premiers pas. Mélange d'architectures allemande et française, l'histoire sans conteste y a laissé son empreinte. Le chevalier teutonique qui veille sur la gare et de la sur l'artère, la place qui y font face ne me démentira pas. Nous rejoignons S. qui prépare son stand. Nous allons boire quelques bières au Métisse l'endroit, en terrasse, est agréable pour parler. O. me dit son projet de faire une anthologie autour de mes livres de poèmes épuisés. Bien sûr je ne dis pas non, mais se rappelle-t-il qu'il l'a déjà évoqué à maintes reprises sans que cela n'aille plus loin. Enfin quelque chose me dit que cette fois...Puis passage à l'hôtel avant de se retrouver pour une soirée pâtes chez S. où Antonin nous attend. Retour à l'hôtel vers 23 heures, pas mécontent de me retrouver dans un lit, crevé !
11 - Levé assez tôt, retravaille deux nouvelles que j'ai amenées mais ne parviens pas à lire le contrat. Première journée emplie de scolaire (primaire, classe européenne, secondaire classique) tous avec le même questionnaire sous le bras. Pour la très très grande majorité l'intérêt n'est pas manifeste, loin s'en faut. Aucun d'entre eux n'a pris un livre, l'a ouvert. Certains allèrent même jusqu'à demander, nous tendant leurs feuille : "vous pouvez remplir s'il vous plaît". "C'est un passage obligé" me dit S. Dans l'expression "passage obligé" la notion d'obligation a, depuis longtemps, pris le pas sur celui de passage me semble-t-il. Echange quelques mots avec Guy Goffette et fais la connaissance de Michel Pastoureau avec qui le courant passe immédiatement. Il faut dire que tout deux nous avons en commun quelques lieux de Bretagne ainsi que quelques connaissances en partage. Cette rencontre me console largement du côté "aéré" (c'est le mot d'un éditeur) du salon en ce premier jour. 

12 - Retrouve M.Pastoureau avec qui nous continuons d'échanger. Un bonheur pour moi ! 12h30 arrivée en forme de F.S. il a faim ! Je suis heureux de le retrouver. O. F. et moi allons déjeuner au Sweet. Tous deux parlent de cinéma et du monde de l'éditions. J'écoute ! Me sens un peu hors du coup. F. nous dit que dans ce domaine aussi "il a faim" espérons que son talent réel d'écrivain ne se fracassera pas contre cette boulimie. Je lui souhaite, pour ma part, de parvenir à ses...fins, sans trop se dénaturer. 
Nous écourtons le repas après deux heures de patience durant lesquelles nous ne sommes parvenus qu'à obtenir notre plat de résistance. Lassés d'en faire devant des assiettes vides nous nous levons et partons.
Au salon croise Jean Portante et Jean-François Kahn, et puis en fin d'après-midi, la nouvelle, terrible, nous en avions parlé avec O. devant nos bocks la veille : Pierre Autin-Grenier a décidé d'aller voir ailleurs si la friterie Brunetti n'y aurait pas ouvert de succursalle. Pierrot ! PAG! Nous a joué un vilain tour, nous laissant là, sans lui, avec qui à l'avenir aurais-je boire une bouteille de Saumur-Champigny au Pomm'Cannell... ou ailleurs ? Saloperie de cancer, saloperie de fumée ! ...  
13 - Retour avec le sentiment d'avoir passé trois jours, durant lesquels j'ai été choyé, accueilli. Mais je me demande si mes livres (nos livres) étaient en adéquation avec les gens qui venaient sur le stand, en priorité composé de livres (superbes) d'art. Peu importe au final, quelques-uns d'entre eux ont trouvé leur lecteur. 
Nous reparlons de l'anthologie avec O. Il y voit l'ajout d'un certain nombre d'inédits et me propose plusieurs lectures à venir, il semblerait que quelques libraires me suivent, que demander de mieux ! 
Septembre me verra sans doute à Nancy et entre temps le Marché de la poésie devrait nous permettre de lancer LA VIE BLANCHIT ... Pour Nancy possibilité de travailler à un peu truc - tirage limité - avec JMM autour de "nous avons vécu là" ... à suivre !    
Ce matin le journal annonce la mort de Gabriel Garcia Marquez, sans tarir - à juste titre - d'éloge. Et chacun de raconter la "génèse" de Cent ans de solitude et entendant cela je me dis que, pour moi, le choc fut Chronique d'une mort annoncée.

19 - Aleilton Foncesca à qui je disais hier combien la mort de Gabo me ramenait à un autre grand écrivain sur américain : Jorge Amado que j'ai eu la chance de croiser par le passé à St Malo, m'envoie ce matin cette belle photo.
Chiara m'annonce la publication, en ligne de la traduction italienne par Stefano Serri de : Cerise, soleil noir. juste avant le départ pour Lanzarote.
27 - Retour, après une semaine entre mer et lave. Couleurs allant du bleu au noir, des profondeurs du silence vers un autre silence. Endroit parfait pour prendre quelques photo avec ceux qu'on aime avant que nos existences (et surtout les leurs) les conduisent ailleurs.
A notre arrivée ici, Manouche le chat nous fait comprendre sa colère. Le voisin me dit : "vous lui avez manqué, il pleurait sous la haie". Trouve quelques courriers et les recueils de Claude Cailleau et Patricia Castex Menier "Rimbaud design" qui vient de paraître chez Rougier V. éd. Ainsi qu'une lettre de Roberto. Mais nulle trace de ce que j'attendais concernant "La vie blanchit". J'ai l'éditeur le plus charmant qui soit mais aussi le plus procrastinateur que je connaisse. Heureusement que la poésie est une littérature à combustion lente. Et pendant ce temps-là en Nouvelle-Zélande N. fait du cheval. L'est pas belle la vie !
29 - Je viens de recevoir le dernier numéro paru de A L'Index. Le 26ème mais également le 8ème de la collection "Empreintes" Voilà une belle manière à mon sens d'achever avril, mais attendons l'avis du premier intéressé à savoir, l'auteur. Quoi qu'il en soit les engagements sont tenus pour l'instant. Pourvu que cela dure !
 30 - Ce matin au réveil, un petit clin d’œil de N. qui se trouve à Auckland.
Ce midi en me promenant sur internet, je trouve ceci à propos de La Vie Blanchit






Aucun commentaire: