01 - Je réponds au courriel d'AZ qui m'écrivait fin Août : Grand merci, cher Jean-Claude Tardif, pour cette bonne nouvelle que je découvre et qui booste ma rentrée, même si je me demande avec une appréhension d'autant plus aiguë, maintenant, à quel endroit et quel moment va flasher la première bévue que j'aurai laissé passer !
A bientôt pour la suite, malgré tout, de cette commune aventure !
Maintenant qui le titre est finalisé, j'attends la palette, je suis curieux de voir comment la suite va se passer. C'est pour moi un coup de poker la poursuite de la collection se joue sur ce titre et mon état d'esprit du moment ne me porte pas à l'optimisme. Quoi qu'il en soit les poèmes sont magnifique. On a tout fait pour que cet ouvrage soit sobre et élégant à l'image de la revue. Il n'est dont pas impossible que nous rentrions dans les frais (mon seul et unique but) et qu'ainsi nous puissions continuer.
Envoie un message à C. l'ouvrage que je lui est adressé à Ferrare m'est revenu avec la mention traslocato (déménagé) sur l'enveloppe. J'en profite également pour lui demander où en est son projet de traduction de Ordinaire et Alentours.
E.D. me demande des textes pour sa revue en ligne. Je n'ai rien !
Première rentrée universitaire de H. Je suis curieux d'être à ce soir.
Demain départ pour Lille. La famille entière sera réunie pour ces 18 ans. Elle n'en sait rien ! Impatient de voir sa frimousse. Avant, crochet par Charleroi, pour réceptionner le studio de J. Bref les choses se mettent en place. Ce soir apéritif dînatoire avec M.J. et leurs enfants et petits enfants. Cela fait du bien !
02 - Fin d'après-midi, Lille. C'est la première fois que je suis content de voir une de mes filles pleurer. La surprise est totale. Soirée courte (trop), petite bière en terrasse puis dîner tous les cinq dans un petit bistro traditionnel, derrière le théâtre, près du boulevard Solférino : Le chat dans l'horloge. Depuis combien de temps n'avions nous pas été ainsi tous les cinq, simplement... Bien trop longtemps !
05 - Retrouvé le chemin du quotidien. L'ophtalmo, avec qui j'avais rendez-vous ce matin, m'a confirmé que ma vue continuait de baisser.
Ce midi (enfin), arrivé du premier titre de la collection Le Tire-langue j'espère qu'il ne s'agit pas que d'un début, que d'autres suivront, mais y a-t-il encore de vrais amateurs de poésie ? Si j'en crois les nouvelles qui me parviennent de plusieurs sources, la prudence est de mise. JMM m'écrit :
voilà , nous sommes dedans, la guerre est là !
Un ami éditeur à qui j'avais adressé un manuscrit il y a une quinzaine de jours, me répond
Est-ce que je dois me "lancer" dans une aventure éditoriale en sachant déjà que je vais manquer de temps pour le réaliser pleinement et que je ne suis, de surcroît, pas assez organisé ? Ou dois-je rester "à ma place" c'est à dire me contenter (et ce n'est déjà pas si mal) de poursuivre vaille que vaille la publication de la revue, en en connaissant par avance les limites et en sachant qu'une aide n'est possible, exceptée celle du soutien et de la fidélité des amis et abonnés... C'est la valse-hésitations. Le premier numéro du Tire-Langue est bien reçu, mais jusqu'à l'heure, déficitaire. Des projets me sont déjà proposés, bien sûr, mais... D'autres me viennent "naturellement" mais là aussi...
05 - Retrouvé le chemin du quotidien. L'ophtalmo, avec qui j'avais rendez-vous ce matin, m'a confirmé que ma vue continuait de baisser.
Ce midi (enfin), arrivé du premier titre de la collection Le Tire-langue j'espère qu'il ne s'agit pas que d'un début, que d'autres suivront, mais y a-t-il encore de vrais amateurs de poésie ? Si j'en crois les nouvelles qui me parviennent de plusieurs sources, la prudence est de mise. JMM m'écrit :
eh bien, voilà , c'est fini !
j'aurais aimé un mot d'Olivier...pour l'élégance; à Romo, mon projet avec Lucot a été supprimé (budget pourtant voté) et la blonde adjointe à la.......................................culture a invité Guillaume à faire venir des auteurs comme Marc Lévy !!! écoeurement général, Guillaume, Lucot, Éliane Kirscher l'éditrice, Bernard qui était attentif au projet...
Un ami éditeur à qui j'avais adressé un manuscrit il y a une quinzaine de jours, me répond
Mon cher Jean-Claude,
j'ai impatiemment jeté un coup d'œil (transversal) à ton récit, et ça m'a l'air très bien, très touchant
Mais, pour moi les choses vont plus mal que jamais (silence là-dessus, si tu veux bien) et je suis de moins en moins sûr de l'avenir, même proche. Je ne crois pas raisonnable de prendre ce livre, alors que je n'ai pas le premier sou pour financer les cinq prochains sur lesquels je suis effectivement engagé.
J'espère que tu ne m'en voudras pas trop.
Avec amitié.
Et cela ne va pas mieux ailleurs (pour les petits et moyens éditeurs s'entend. Ceux qui font un boulot de prospection - je ne parle pas ici des vendeurs de savonnettes imprimées, qui ont plus que pignon sur rue gondole à l'Espace Cul(tura) - Nous en sommes là ! Je souhaite qu'il n'en soit rien ou, pour le moins, que la situation ne soit pas aussi désespérée qu'on peut le craindre. Que je le redoute, car la Culture en batterie n'est pas ce à quoi j'aspire. Alors Le Tire-langue comme un ... pied-de-nez. Mais il faudra bien plus que cela si je veux continuer. J'ai verrai sans doute plus clair dans quelques jours après mon entretien à l'ARL
Cet après-midi JMC m'appelle au bureau pour parler du Soupault. Il n'y croit pas encore. Il y a du St Thomas dans cet homme-là. Pour moi c'est en route, quelques semaines à peine selon la rapidité et le bon vouloir du correcteur.
05 - Hier soir, beaucoup pensé à mon ami Michel H. Je crois que bien qu'il se soit absenté depuis près de trois années (c'était en septembre 2011) Nous étions plus proches que jamais.
06 - Posté ce matin les premiers Ali Podrimja. La vraie attente commence maintenant.
Lu avec plaisir et gourmandise ce qui suit. Preuve qu'il existe encore des libraires vraiment indépendants (d'esprit pour le moins) des hommes et des femmes qui ne sont pas prêts à vendre tous les étrons imprimés qu'on leur propose. Lisez ce qui suit cela fait du bien :
- Certains libraires ne sont pas contents et le font savoir...
Alors que la vente du livre de Valérie Trierweiler connait déjà un succès retentissant, certains libraires ont fait le choix de ne pas le proposer à la vente. Pour le signifier aux clients ou s'éviter de répéter qu'ils n'ont pas ledit ouvrage dans leurs rayons, certains ont disposé une petite affichette sur leur devanture. On peut y lire : "La librairie n'a pas vocation à être la machine à laver du linge sale de Madame Trierweiler", "Nous sommes libraires nous avons 11.000 livres, nous n'avons pas vocation à être la poubelle de Trierweiler et Hollande, 'Merci pour ce moment' de compréhension", ou encore "Désolé, nous n'avons plus le livre de Valérie Trierweiler mais il nous reste des ouvrages de Balzac, Dumas, Maupassant, etc..."
7
–
Café avec P.
Enfin
réussi à envoyer les épreuves de la «Douceur
du sang»
à CHP. Merci C. de m'avoir aidé. Envoyé également les commandes
qui m'étaient parvenues pour Le
pays.et
tant que j'y étais, j'ai commencé de travailler sur le n°29 du la
revue. 2015 voit déjà programmé : le n°empreinte autour de
Gabriel Okoundji –
la balle est dans son camp –
Le second volume de La légende du siècle si les lecteurs (et
souscripteurs) sont au rendez-vous et le n°29 de la revue. Reste
bien sur à savoir si nous auront les moyens de fonctionner.
En
fin de matinée ballade avec ML sur le plateau. Le chemin a été
débroussaillé et élargi. Nous parlons des filles naturellement,
what else ! Finalement, ni l'un ni l'autre ne sommes inquiets
pour H. Son immersion lilloise semble bien se passer. Prudence tout
de même. J. commence à intégrer le fait qu'il va falloir se
débrouiller à C. Elle semble plus sereine que je ne l'aurais cru et
c'est tant mieux. N. nous inquiète un peu plus. Elle semble
papillonner, fuir, faute de pouvoir se déterminer sur un projet.
Comme si elle n'avait pas suffisamment confiance. Nous verrons en
fin d'année, à son retour, si elle décrochera ce poste pour lequel
elle a eu de bons contacts... Appelle HD, sa voix m'effraie. Il me
dit « je ne sais pas ce qui va se passer mais cela va mal se
finir ». Je le sens épuisé.
Retrouvé
des poèmes par hasard d'un vieux cahier. Je les avais oubliés, ils
datent de la fin des années 90. Sans doute écrits dans la
temporalité de « De la vie lente ». Je le relis avec
plaisir! J'en déduis aussi qu'un rangement actif de mon périmètre
me permettrait peut-être de retrouver quelques copies de ces
nombreux textes perdus il y a quelques années. On peut rêver !
H.appelle.Elle
rentre demain ! Second coup de fil, elle rentre mais repart sur
Rouen chez sa copine V. Bref nous ne la verrons que peu puisqu'elle
repart avec ML le 11 pour installer J en Belgique le week-end
prochain elle sera à Deauville pour le Festival.
P
et M à l'apéro
8
–
13h H. Appelle en pleurs, elle ne peut pas rentrer. Les gens qui devaient la prendre en co voiturage (des amis de V.) viennent de s'apercevoir qu'ils n'avaient pas assez de place dans leur véhicule (trop de bagages sans doute)...
13h30 N.et Trev sont partis ! Jacky les emmène à Roissy.
09 –
reçois le n°38 des HSE. Revue de qualité, CD. Fait vraiment
un beau boulot. A signaler entre autres un dossier copieux sur Kowalski et un article piquant pour le moins à propos d'un non livre de J.Luc Maxence. Article avec lequel je suis assez d'accord. Il ne suffit à de vouloir pour savoir. Parfois il est aléatoire pour ne pas dire dangereux de vouloir passer pour savant dans un domaine alors qu'on y est que sachant (et encore). Chacun devrait apprendre - pour son bien - à rester à sa place, mais c'est sans doute doute difficile. Pour un poète plus encore que pour autrui surtout quand celui-ci est persuadé (s'est persuadé le plus souvent) d'en être un, de poète. Reçois également via Ch. Une proposition de lecture autour des contes bleus du vin en hommage
à Jean-Claude Pirotte Bien sûr dans l'absolu c'est pour moi une évidence mais comment faire ? Pas de moyen puisque la DRAC s'est
désengagée. Longue conversation avec JMC autour du Soupault. « GR
a fait un gros boulot de corrections » me dit-il. Mais si j'ai
bien compris, il ne prend pas en compte les spécificités éventuelles
des auteurs.
J. me dit que
« je suis trop bon, trop con ! » cela me blesse mais
elle a sans doute raison.
10 - Un courrier une lettre de Roberto. Dans la soirée, appel de MC qui a reçu Le pays défait de ma naissance et qui est très heureux. J'espère qu'il en sera de même pour A.Z. Il m'annonce des commandes, le but étant toujours le même entrer dans les frais pour pouvoir continuer.
11 - J. part aujourd'hui pour Charleroi accompagnée de ML et de R ainsi que d'Augustus ...son cochon d'inde. Une équipée !
Je pars du bureau à
12h en direction du « Gros Theil » j'y retrouve mon
Jeannot en forme, me voici rassuré compte tenu de l'impression que
m'avait laissé ma dernière visite (je le lui dis). La présence de
D. y est bien évidemment pour beaucoup. La solitude est décidément
la pire des maladies. L.par contre ne quitte plus son lit. D. et
Jeannot, me disent, chacun de leur côté, qu'ils s'attendent au
pire. Malgré tout il y a beaucoup de douceur et d'amour dans cette
attente inéluctable ; réconfort pour L ; sans aucun
doute.
D. évoque le
non paiement des droits d'auteur. Nous sommes tous –
pour ce qui nous concerne –
logés à la même enseigne. Elle me dit qu'il serait peut-être bon
que son père trouve en éditeur qui respecte les termes des contrats
qu'il fait signer à ses auteurs. Je lui parle de RD. Et me propose
de me faire truchement entre lui et Jeannot.
Retour à la
maison en fin d'après-midi avec un bel ensemble que Jeannot m'a
confié pour la revue, cela me touche ! Appel de ML
l'installation de J s'est bien passée. Elle est chez elle ! R.
a été efficace. ML est étonné par son calme « il ne
s'énerve pas » me dit-elle.
Envoie uncourriel à
RD
12 - Conversation téléphonique avec CHP. Elle me dit qu'elle a eu envie de m'appeler pour changer des courriel. Le projet avance la photo est calée elle a pu ouvrir le fichier "biobliographie". Mais me dit-elle, elle souhaitait comme verbatim une phrase tirée d'une des nouvelles. Je lui avais donné pour ma part le choix entre : « On n'est
pas responsable d'être le fils de son père » tirée de : Le Vaurien de Marcel Aymé et « La vie est
un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour
effacer ses traces » extraite de Les voyageurs de l'Impériale de Loulou Aragon. Me voici dont bien en peine. Difficile d'extraire une phrase de celles que l'on a écrites.
CHP me dit également qu'elle aimerait bien une "préface". Pourquoi pas ! C'est un petit ensemble me dit-elle - je n'en fais pas d'autres - La langue me démange de lui faire remarquer que son choix c'est arrêté sur douze des vingt-deux textes initiaux. Par souci de cohérence avec la lecture qu'elle en a faite, sans doute, mais pourquoi alors en regretter "l'amaigrissement". Bref une préface, une ! Encore faut-il trouver l'ami, l'écrivain qui se retrouvera dans ces mots, ces histoires et ce qu'elles tentent de faire passer...
En voici la quatrième de couverture
Quatrième de
couverture
La douceur
de sang
Jean-Claude
Tardif
Le fil rouge des douze nouvelles
rassemblées ici est un « lien de parenté », celui qui
donne au sang sa douceur – ou sa cruauté.
Ces liens du sang, Jean-Claude Tardif
les éclaire au fil des pages, dévoilant les silences et les
souffrances enfouies. Il révèle les excès que génère parfois
la parenté, présente au fond de chacun de nous, qu‘elle soit
affichée – entre un père, une mère et leur fils – ou secrète,
entre des êtres qu’unit une filiation connue d'eux seuls.
L’auteur nous
raconte des histoires fortes, dans une langue qui coule avec fluidité
et au travers d’une mise en scène qui tient le lecteur en haleine
: ce fils de boucher, que poursuit toute sa vie l’odeur du sang, ce
fils d’assassin marqué au fer rouge par l’image paternelle, ce
couple mère-fils que hante l’abandon du père ; mais aussi ce
vieil homme qui s’éteint dans une maison de retraite où chaque
soir il attend son fils, mort depuis longtemps.
Partant de ce qui nous est proche, les
tranches de vies que nous livre Jean-Claude Tardif parlent à
chacun de nous. C’est de l’Homme qu’elles nous entretiennent,
tantôt avec tendresse et humour - noir quelquefois – tantôt avec
dureté et ironie.
22h10 -ML rentre avec H. Joie ! H a changé, c'est du moins l'impression que je ressens.
13 - L'écrivain sollicité pour la préface me répond : avec plaisir mon cher Jean Claude... amitié et cela me fait un très grand plaisir car si nous nous connaissons depuis de nombreuses années nous ne nous sommes guère vus ou même croisés, alors qu'il accepte ici, par retour de courriel, me touche.
Conversation téléphonique avec AZ qui me dit combien il est heureux de la sortie du Podrimja. Cela me soulage, tout est bien donc ! Il me reste plus qu'à le faire vivre. Dans les minutes qui suivent même chose avec G.O. les collaborations arrivent autour de son numéro Empreintes à venir. En fait je n'attends que lui ou presque.
Trouvé la phrase ! Un peu triché, contourné, pris le contre-pied. Ce sera, dis-je à CHP,: Ma mère me répétait toujours que «je ne ferais rien de bon».. Il faut croire qu'elle avait un peu de psychologie, maman. (tirée de la nouvelle "Comme un lien de parenté")
Je manque cruellement de sérieux, mais il me semble que cette phrase est marquée au sceau du bon sens puisqu'aux yeux de certains, me voici, aujourd'hui, devenu écrivain.
14 - Chiara m'écrit qu'elle a bien reçu La vie blanchit. Je respire le livre a enfin passé les Apennins. Départ de H. pour Lille en fin de journée
15 - Sur mon portable ce matin, je trouve un message vocal de la veille. C'est Olive qui me fait un petit signe fraternel du Livre sur la place. Cela me touche ! J'aurais tant aimé y être. Partager les livres et l'amitié. Mais les municipalités et les politiques changent. Savoir que je n'irai sans doute plus à Nancy me peine.
Rencontré SF à ARL, conversation sympathique d'où il ressort que si je veux prétendre à un soutien quelconque il me faut être éditeur, l'ISSN ne suffit pas. "(vos publications) sont davantage des livres que des numéros de revues" ce qui est soyons clair un compliment (je le prends comme tel) mais suis-je prêt à cela ? Si l'obtention d'un ISBN n'est pas problématique en soit, c'est tout ce que cela implique derrière qui est plus contraignant et nécessite une temps, une énergie, que je crains ne pas, ne plus, avoir. L'idéal serait la fidélité sans faille des abonnés, de ceux qui suivent A L'Index; l'accroissement de leur nombre jusqu'à ce que nous puissions fonctionner en autarcie
Appelé J. sa première journée s'est bien passée
En soirée coup de fil de Michel B. cela me fait plaisir de l'entendre. Il me demande quand je viens à Toulouse. Je suis incapable de le lui préciser mais la chose ne serait tarder - je l'espère. CHP devrait à l'occasion de la sortie du livre organiser quelques lectures dans la région, de plus avant peu nous partagerons le même éditeur : Rhubarbe ! Ce serait bien le diable si nous ne parvenons pas à boire un verre ensemble. Il me demande aussi le prix de l'abonnement pour renouveler le sien... Alors que nous discutons autre coup de téléphone, c'est JNT l'auteur du livre qui sortira en même temps que " la douceur du sang". J'ai pris quelques-uns des textes (poèmes) qu'il m'a envoyé pour le n°27 de la revue. Il me téléphone pour m'en remercier et me demander "ce que cela implique pour lui ?" La question me laisse un peu rêveur. Je lui réponds que cela "implique" rien à proprement parlé mais je lui explique aussi notre mode de fonctionnement avec le souhait qui en saisisse la fragilité. Cet échange qui ne devait durer que peu de temps, s'éternise. Je ne serais jamais rompre une conversation. L'homme est sympathique mais sans doute un peu figé dans son moi par manque d'alternative. Je le suis sans doute aussi, autocentré mais j'ai ma famille et ML qui me ramène, quand il le faut, à notre réalité. Grand bien me fasse !
17 - Réaction de W. concernant Le Tire-langue : salut bien! le premier numéro ; longue vie à la collection ! j'ai pris la liberté de proposer idem à chiara de luca (italien français ) et à mijskin jan(néerlandais français : c'est le plus grand traducteur reconnu ( et poète) en Europe; je participerai aux frais s'il le faut, mais continue je t'en prie tiens-moi au courant je t'embrasse amitié après celle de J. cela fait plaisir. Si les ventes (qui commencent à arriver) étaient à la hauteur de ces réactions, la collection aurait une continuité assurée, mais il y a souvent loin de la coupe aux lèvres. N. a quitté Dubaï.
19 - Envoyé le manuscrit à JCB curieux d'avoir son sentiment concernant ces textes. Hésite sur la marche à suivre concernant les développements à donner...
Est-ce que je dois me "lancer" dans une aventure éditoriale en sachant déjà que je vais manquer de temps pour le réaliser pleinement et que je ne suis, de surcroît, pas assez organisé ? Ou dois-je rester "à ma place" c'est à dire me contenter (et ce n'est déjà pas si mal) de poursuivre vaille que vaille la publication de la revue, en en connaissant par avance les limites et en sachant qu'une aide n'est possible, exceptée celle du soutien et de la fidélité des amis et abonnés... C'est la valse-hésitations. Le premier numéro du Tire-Langue est bien reçu, mais jusqu'à l'heure, déficitaire. Des projets me sont déjà proposés, bien sûr, mais... D'autres me viennent "naturellement" mais là aussi...
Un courrier une lettre de Jeannot et la pièce de M.B : Dieu se moque des lèche-bottes après l'anthologie personnelle de M. Coquiaud cela me fait un peu de lecture, je crois que je vais me régaler. Beaucoup de courrier en retard, il me faudrait une discipline... H. m'envoie un article pour que je lui donne mon avis. Je fais le job, corrige les petites erreurs de syntaxe, les répétitions (rien de grave en fait) Rien qu'une relecture et un peu d'habitude ne réglerait mais... cela passe mal. Je ne suis pas pédagogue. Ceci dit ce travail de commentaire à partir d'une photographie, me rappelle bien des choses. Peut-être vais-je d'ailleurs (clin d'oeil à H.) essayer de raconter quelque chose à partir de ce cliché qu'elle m'a envoyé...
Trois parutions de Jean-Luc Coudray, nous nous sommes rencontrés, brièvement, dans un café de la place des Chartrons avec G. et Caroline. Voici donc un moyen de faire plus ample connaissance.
20/21
–
Permanence ! J'ai de plus en plus de mal à les assumer. Samedi
matin conversation avec JCB qui me dit avoir aimé la première
nouvelle qu'il a lu. Cela me fait plaisir mais j'espère que cette
première impression ne se révélera pas un leurre …
Appel HB qui me dit que DJ veut m'inviter aux rencontres
internationales de poésie qu'elle organise pour que j'y présente la
revue. Que je dormirai chez lui. Plaisir pour nous deux. Seul bémol
aucun signe de DJ à qui il a pourtant communiqué mon numéro de
téléphone, alors ?
22 –
Message de MC qui me dit que RD songe à arrêter... Je dois dire que
je n'ai pas pensé à ce qui arrivera quand R cessera son activité.
Pourrais-je continuer à faire imprimer la revue au même endroit et
surtout au même coût ? Il me demande si je n'aurais pas un
autre éditeur à lui conseiller ? Mais il semblerait que la
denrée se fasse de plus en plus rare sur le marché et que le peu
qui reste soit surbooké(c'est le cas de le dire) Dans la soirée
appel de AZ à qui je dis que j'ai bien reçu son envoi et que je lui
fais partir sa commande demain
23
–JMC me dit
que le texte de claudine B. ne figure pas dans le Soupault alors
qu'elle y est annoncée. Elle est parait-il dans tous ces états. Je
vérifie sur les derniers fichiers et effectivement point de texte de
cette auteure. Je confirme l'absence à JMC qui va faire le
nécessaire. Reste à savoir ce que l'intéressée fera pour le livre
une fois sa « légitime » colère retombée. Je crains
que cela ne se résume à « pas grand-chose ». Mais finalement C'est le propre des poètes d'être partout et nulle part
24 –
JMC envisage de gonfler le tirage du Soupault. Je suis pour la
prudence mais la décision finale lui appartient.
Quatre citations qui pour des raisons diverses me parle : «On n'est pas responsable d'être le fils de son père» tirée du Vaurien de Marcel Aymé. «La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces» – Les voyageurs de l'Impériale de Louis Aragon. «La vie est le seul raccourci d'un rien à l'autre» de Jacques Sternberg et «Il ne suffit pas de suivre le grand chemin de la vie humaine, de naître, de se marier, de mourir.» Joseph Joubert tirée de Pensées, essais, maximes et correspondances 1838
Quatre citations qui pour des raisons diverses me parle : «On n'est pas responsable d'être le fils de son père» tirée du Vaurien de Marcel Aymé. «La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui, pour effacer ses traces» – Les voyageurs de l'Impériale de Louis Aragon. «La vie est le seul raccourci d'un rien à l'autre» de Jacques Sternberg et «Il ne suffit pas de suivre le grand chemin de la vie humaine, de naître, de se marier, de mourir.» Joseph Joubert tirée de Pensées, essais, maximes et correspondances 1838
25 –
Mel de JAG qui me dit avoir bien reçu ma lettre. Qu'elle est devant
lui et qu'il va y répondre. Il m'envoie le 3éme numéro de L'herbe
folle un
périodique sur toile. Le livre de poésie (son édition) est en
train de mourir. L'édition en ligne fait florès (aucun coût, aucun
risque) que de l'éphémère et du virtuel. La poésie à l'image
d'une société sans poésie, la nôtre...
26
–
Ce matin je reçois le fichier PDF du Soupault pour le bon
à tirer.Logiquement
si tout se déroule bien la sortie du titre peu s'envisager pour la
mi-octobre. Reste à attendre les dernières précisions de JMC.
J'irai donc au «Gros Theil» fort bientôt. Je suis assez heureux
d'avoir pu tenir parole concernant ce projet, ce n'était pas gagné
par avance.J et H. passent le week-end ensemble à Lille et cela me
plaît de les savoir ensemble. Sans doute en aurons-nous des échos.
Aucune nouvelle de D.S. Concernant le texte pour lequel il m'avait
donné son accord. Mais peut-être ne suis-je pas assez patient. Ce
midi, interméde méridien avec ML au Havre. Cela faisait longtemps
que nous ne nous étions pas retrouvés ainsi.Agréable !
27/28
–
Week-end en Bretagne. Le trajet me pèse de plus en plus. Sensation
de fatigue. Du mal à tenir les 290 km (à peine). Après-midi de
samedi aux « Cormier » JB parle de vendre, il ne peut
plus s'en occuper et nous sommes trop loin pour prendre la relève.
J'aime bien cet endroit mais... Dimanche brève visite aux B. Je suis
toujours heureux de ces moments passés en leur compagnie. JC me dit
qu'il ne parvient pas à reprendre « sa maison » G. me
montre des photos du Rossio qu'elle a prise. Nous parlons du
Quichotte et de la bio, toute personnelle, qu'a fait Arrabal de
Cervantès.
Retour
tout aussi long vers la maison. Manouche nous reçoit colère, il
griffe ML ! Sur ma boîte : AZ me dit qu'il a reçu le
colis. JMC, qu'il a donné le BAT à RD. Courriel également de MC
qui me dit que finalement son manuscrit a trouvé un port
d'attaches... Aucune nouvelle de DS mes doutes vont-ils se révéler
fondés ?
29
–
envoyé courriel à RD pour avoir une idée de la date de réception
du « Soupault » ainsi qu'un petit mot à OB bien (trop)
silencieux.
Notre
situation est plus tendue que jamais, et cela m'empêche de trouver
le sommeil. Cette nécessité de devoir, sans cesse, faire des choix
qui finalement n'en sont pas, est pour le moins, éprouvante. Hésiter
entre un ramonage et le démoussage de la toiture est une situation
dans laquelle je ne pensais pas me retrouver un jour. Pour le
changement de lunettes, c'est plié ! Cela attendra ! Bref
les aléas du quotidien.
Longue
conversation avec MC qui me dit que son troisième titre va sortir
chez Editinter. J'en suis ravi pour lui ! Il m'annonce qu'il
part bientôt pour le Sénégal où il fait construire une maison. Il
y passera, à l'avenir, une bonne partie de son temps.
Ce
soir dîner avec ML chez C. avec AMB. Cela nous réjouit, il y a si
longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Nostalgie aussi de ce
temps nous nous travaillions tous ensemble autour des rencontres. Ce
fut vraiment de beaux moments de partage.
30
–
Soirée fort agréable que celle d'hier. Hier mourait André Blanchard, Avant hier : Jean-Jacques Pauvert. Que de silence !
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